Du même auteur : Les critiques aquatiques sont là
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Le génie et le talent ne se connaissent pas.
Le premier est une malédiction. Celui qui en est affublé est harcelé par une radiance intérieure qui cherche à naitre, à exister à sa façon, à étaler sa couleur dans toute sa brillance. Et alors il se demande ce qui ne va pas avec lui-même. Il se questionne pour comprendre son anormalité.
Le génie est raillé, repoussé, parfois tué.
Le talent n’a pas ce genre de problème. Le talent est docile. Le talent est conforme, il réussi mieux que la moyenne. Il est reconnu, célébré, bichonné, pomponné, satisfait. Le talent joui toute sa vie durant, de ce qu’il enrichit les autres et s’enrichit de son succès et de son adresse.
Mais le passage du génie a l’effet d’une secousse tellurique. On se fascine de sa disparition, on contemple son cadavre en se demandant ce qui ne va pas. On se surprend à le regretter.
Et alors, le cortège funéraire se met en branle. Les talents arrivent en hordes talentueuses. Les talents se mettent à copier le génie, ils s’en réclament, ils font même mieux que lui parfois, surtout quand le génie est mort jeune, ce qui arrive souvent.
On oublie jamais un génie.
Le talent ? Son œuvre parfaite disparait avec la mode.
Tant de tristes vérités dans un texte si beau, je suis impressionnée et émue. Mille bravos à l’auteur.
Le talent est compris.
Le génie est incompris.
Le talent est populaire car il est en phase avec son époque. Le génie est impopulaire car il est trop en avance, inconventionnel. Raison pour laquelle son “talent” est découvert bien plus tard. Les influenceurs ont peut-être du talent, mais ce ne sont pas eux qui ont inventé l’internet.
Le talent n’est pas inférieur au génie.
Les deux gardent leur boutique, ils ne vendent pas la même chose.
Ils ne sont ni complémentaires ni antinomiques.
Les deux font avancer le monde, chacun à sa manière.
Merci à tous pour ces commentaires, ça fait du bien quand même d’être lu ! Je viens sur ce site pour prendre contact avec la terre. En effet, mon blitz d’écriture est demandant et il fait bon échanger de temps en temps. Je m’interroge cependant sur le fait que seul les textes de moins de 300 mots son commentés. J’ai de bons trucs mis en ligne avec zéro rétroaction et la seule variable que je peux trouver est la longueur du texte. Ça m’indique que je devrai produire des chapitre courts.
Enfin, merci encore 🙂
Le génie projette la voie du future, il l’a consomme puisque c’est lui qui l’a récolté avec son talent. Le génie à besoin de son talent car sans lui cette carence lui fait défaut. Par conséquent il est nécessaire d’avoir du talent pour faire de soit un géni. Le talent accompagne en permanence le géni. Il est vrai que des frictions entre eux existent parfois pour simplement rabaisser le géni. Qui est responsable de ce dilemme? les deux puisqu’ils ne sont qu’un dans l’être humain. C’est un choix, un modèle selon le moment du temps et de l’espace mais aussi de l’espace du temps.
Il y a également la possibilité que le génie soit issu d’une mésadaptation, d’un déséquilibre qui cause une dissonance et que cette dernière soit une innovation, une nouvelle voie dans sa discipline. Une chose est certaine, le génie ne peut s’empêcher d’être ce qu’il est, alors que le talent cherche à être génial. Enfin… 🙂
En effet, le génie ne se reconnaît pas dans cette société. La plupart du temps, il est mis à l’écart, car il permet une évolution qui n’est pas permise dans ce système là. Le talent s’adapte au mal comme au bien, alors, que le génie se dirige plus vers le mieux;, le bien pour tout le monde. C’est alors un choix de société qui se dessine…