Le poème du monde est étrange
C’est un chapelet pluies diluviennes
De gouttes lancinantes
C’est un lot de souvenirs,un festin de lierres
Il est le poison mortel d’illusions amères
L’antidote de nos cruelles espérances
De l’infini temps
L’envers des espérances et le revers des désespérances Car le poète s’accrochera toujours aux rêves impos¬sibles.
Ces gens-là
Ils se liguent
Complotent
Te ligotent
Comme le jeune vieux et la dame iconoclastes
Qui n’aiment pas les vers
Les rêves
Ni la sève
Les proses
Ni l’osmose
Qui ont la haine des images de demain
Même pas celles du présent
Qui rêvent de se voir glorieux
Mais de vous voir nains
Car pensent-ils toujours
Qu’eux sont le meilleur temps.
C’est joli, pourquoi avez-vous choisi cet extrait ?
Au moment où j’écrivais cela, il y avait trop de conflits politiques, un conservatisme des élites dirigeantes pour faire bouger les choses, impulser les vraies transformations ? Mais les choses ont-elles vraiment changé depuis lors?
Pas sûr…