Quand vient le jour on se demande où trouver la lumière dans cette ombre sans fin ? La perte que nous portons, un océan que nous devons traverser. Nous avons bravé le ventre de la bête. Je t’ai vu dans des millions d’endroits. Je t’ai rencontré sous un million de formes. Nous nous sommes rencontrés parmi les ruines, les cendres et les ossements, nous les avons tous perdus, mais nous nous sommes retrouvés, j’ai vu ton cœur de lion, et il m’a tiré. J’ai vu la création et la destruction dans tes yeux. Je te vois ici dans la boue, sur le rocher, dans les rayons du soleil levant. Nous sommes Morts et vivants, nous avons vu passer mille Christs Montant au Calvaire mais La colombe n’a pas trouvé de repos. Tu étais là où notre système solaire s’est formé, tu m’as chuchoté quelque chose pour l’amour éternel et puis tu es tombé de mes mains et tout est devenu feu. Tous les mythes vous ont toujours montré.
Nous sommes homme et femme, plante et pierre, amorphe et forme, hirondelle et aigle, serpent et gazelle, créatures fantastiques des profondeurs. Ils nous ont crucifiés, battus, attachés à des poteaux et brûlés, nous ont enveloppés dans des bijoux en or et en argent, puis ont exalté quelqu’un dans le monde et ensuite nous avons été ridiculisés. Nous nous tenions ensemble devant le détachement exécutif, nos corps serrés l’un contre l’autre pour la dernière fois, chair contre chair, comme nous devenions des ustensiles pour l’esprit.
Mais n’oublie pas que tu es mon frère, ma sœur, mon enfant. J’ai pris soin de toi depuis l’enfance et tu as pris soin de moi. Nous étions amants et amis, nous nous reconnaissions sous d’innombrables déguisements, ici d’un côté et là de l’autre. Et à la fin, il n’y avait aucun côté du tout, seulement cette boucle magnifique, ce Cercle Unique – majestueux, magnifique, royal, intemporel, totalement mystérieux et dominant toutes choses. Imprime-moi dans ton cœur, l’amour est aussi fort que la mort”. N’a pas d’importance. Tu es en moi et je suis en toi et nous composerons à nouveau une humanité attachée à toutes les cultures, couleurs, caractères et conditions de l’homme.
Un texte rare et magnifique ! Que font les lecteurs ici qui ne commentent pas ? Je vous dis merci pour ce beau moment de lecture.