Le journalisme demeure un métier complexe, surtout lorsqu’il s’agit de transmettre l’information authentique sans pour autant entrer dans une proximité idéologique et amicale respectant la vie privée des hommes politiques. Elle appartient aux Français qui ont mis en place ces hommes d’État dans la cour du pouvoir.
Cette proximité, que je nommerai également la complicité des journaleux français, ne date pas d’aujourd’hui. Elle demande un certain aspect de contact et dans le même temps une forme de distanciation. Cette exigence de travail doit en permanence maintenir cet exercice d’équilibriste qui requiert des discours ou des articles contradictoires. Fréquemment et particulièrement sur les plateaux de télévision nationale, j’ai carrément la sensation d’entendre des propos, qui surfent sur la crête des sources d’information. On se demande bien où s’arrête l’investigation, et où commence la connivence avec ce qui gouverne la France.
Beaucoup de journalistes français sont peu fraternelles, sont imbus de leur personnalité avec ce manque flagrant d’abnégation. Le public ressent la plupart du temps cette impression qu’il découle de leur argumentation une collusion avec certains lobbys et hommes politiques. Jusqu’à supprimer ce droit de reposer ces interrogations, fréquemment bottées en touche. Lorsque les premières réponses deviennent insuffisantes, on aimerait entendre le professionnel , reformuler sa question.
Ils sont trop souvent politisés, et ont tendance à oublier la présomption d’innocence lorsqu’il relate des événements qui n’ont d’ailleurs pas encore été présentés à la justice. Tandis qu’un contradicteur est sur le plateau, le manque d’humilité du journaliste prend le relais de manière arrogante. C’est pénible à entendre et parfois pathétique, de la part d’un professionnel de l’information. Il donne l’impression de connaître le sujet et déblatère des inepties par manque d’humilité, d’intelligence, et surtout à cause de cette fameuse connivence éditoriale.
Évidemment nous devons nous poser la question de savoir pourquoi il existe un tel acharnement à vouloir ainsi engendrer des vérités en distorsion permanentes.
Les journalistes sont-ils trop confiants de leurs sources, et de leur imagination qu’ils en oublient de faire la distinction entre la sphère médiatique et la réalité des événements après coup. Cette connivence est inquiétante pour le métier du journalisme. Alors qu’il devrait plutôt se montrer comme un contre-pouvoir conceptuel, il désenchante au contraire de plus en plus le lectorat de tous bords intellectuel…
Oui, c’est bien ce que je pointe du doigt et que je nomme la sympathie doctrinale des journalistes. Si fortement décriée sur les réseaux sociaux comme Facebook utilise à l’identique des formes de censure en indiquant que les sources de l’article ont été considérées comme du fait de Fake New… Collaboration ? Connivence des autres médias ? Nous avons vraiment le droit de nous poser la question.
Il existe entre ces professionnels de la “rédaction” et les chefs de tête politique et dirigeants gouvernementaux des relations entretenues franchement malsaines. Elle est même parfois revendiquée ouvertement. C’est un mécanisme insupportable, et plus particulièrement sur les chaînes d’information du service d”état. Les journalistes français deviendront performants lorsqu’il supprimera le clientélisme dans ses diffusions radiophoniques ?
Pensent-ils qu’ils bénéficient d’un privilège les autorisant à pratiquer cette connivence politique dans des émissions du service public .
Ils oublient singulièrement que cette puissance politique et le métier de l’information reposent sur un principe démocratique.
Ainsi pour être qualitatif le journaliste doit travailler sur ces principes et orienter ses propos parfaitement librement, mais de manière impartiale.
Tous les pouvoirs gouvernementaux ont bien pris conscience de l’importance de la manipulation des analyses qui sont portées au public.
Ainsi il est d’usage de pratiquer la censure sur Facebook, sur YouTube, de façon discrétionnaire et totalement arbitraire.
Lorsque de grands groupes industriels et l’État ingèrent financièrement pour consolider l’affaiblissement économique des médias, on comprend mieux pourquoi il existe tant de connivence et de médiocrité dans l’information qu’il divulgue.
La pluralité de l’information est corrompue à cause de la proximité au sein même des écoles de formation de journalisme entre les étudiants et les intervenants, quel qu’il soit, surtout s’il s’agit de dirigeants politiques ou industriels.
Malheureusement si un journaliste transgresse ces règles établies de la connivence politique il sera “excommunié” comme l’on pourrait bannir un “humoristique talentueux”, de Facebook, de YouTube, en supprimant sa chaîne et de tous les plateaux de télévision de France.
Quoi, je viens de transgresser la règle ?