détails du traité international de protection de la haute mer
Le traité international de protection de la haute mer a été convenu par les États membres de l’ONU après deux décennies de pourparlers qui ont débuté en 20 041. Le traité vise à « assurer la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales ». Il ouvre également la voie à la création d’aires marines protégées. Le texte doit encore récolter suffisamment de signatures des gouvernements pour être officiellement adopté et appliqué.
date d’adoption du traité
Quelles sont les conséquences pour les pays côtiers ?
Le traité vise à protéger et administrer 60 % des océans également considérés comme des zones de non-droit. Il existe plusieurs menaces qui pèsent sur l’écosystème du royaume de Neptune. Parmi les principaux dangers, on peut citer la pollution plastique, la surpêche, les émissions de gaz à effet de serre et l’eutrophisation…
La haute mer est un espace vital pour la planète, qui abrite une biodiversité exceptionnelle et qui contribue à la régulation du climat. Les micro-organismes marins sont notamment essentiels pour la production d’oxygène et la séquestration du carbone. Mais la haute mer est aussi convoitée pour ses ressources génétiques océaniques, qui intéressent les industries de pointe. Un partage équitable des bénéfices issus de ces ressources est au cœur des négociations internationales, qui doivent concilier les enjeux environnementaux et économiques.
La permaculture nous enseigne le respect de la nature et de ses cycles. C’est pourquoi nous devons nous réjouir de la décision prise par les pays du monde entier de protéger la haute mer, qui est une partie essentielle des océans. La haute mer est l’espace marin qui n’appartient à aucun pays, et qui couvre presque la moitié de la surface terrestre. Jusqu’à présent, elle était négligée par les politiques environnementales, alors qu’elle abrite une vie marine extraordinaire et qu’elle joue un rôle clé pour le climat. Les pays se sont donc mis d’accord pour créer des zones marines protégées dans la haute mer, et pour évaluer les impacts de leurs activités sur cet écosystème fragile. C’est une avancée historique, qui montre que l’humanité peut coopérer pour préserver la nature. Le texte est prêt, il ne reste plus qu’à le signer officiellement.