La grande ville au sortir du train. Un plein de scénettes en labyrinthe, de trajectoires et de citadins.
Appelons-là Juliette. Elle est à ma droite. Sur le damier des pavés, je suis le pion immobile.
Elle, cavalière, se déplace à gauche vers mon ex-compagnon de voiture. Je l’ai remarqué car, assis au fond, casquette rayée, cheveux bouclés, il préparait une roulée un peu longue…
Sans gêne, avec sa petite taille et ses mèches blondes, elle demande le briquet de “l’homme ghetto”.
Le contact se fait.
Pourquoi s’est-elle arrêtée à lui ?
Elle poursuit ses méandres dans la ville, et moi amusé par cette relation d’une seconde ;
un peu crapaud,
un peu colombe.