Ma mère,
c’est chaud ma mère.
Grande manipulatrice à un point tel qu’elle se manipule elle même sans le savoir. Jour après jour, elle m’enseigne le détachement. Longtemps je n’ai pas compris, je n’ai pas compris qu’elle cherchait simplement à me montrer que nul ni personne autre que moi ne peut me prodiguer l’amour et les soins dont j’ai besoin.
Cette femme à les défauts de ses qualités. Elle est perfectionniste et ne lâchera pas son élève de tout son vivant. Cherchant ainsi à me démontrer que la dépendance affective ça fait du mal à celui qui la pratique. Que nul être extérieur à moi ne saura m’offrir une quelconque confiance en moi m’aime.
Des couches et des couches d’incapacités relationnelles et de « c’est pas le bon mot mais tu m’as comprise » ou, sur d’autres champs de temporalité « je crie pas je m’exprime » arrosé de « tu veux ma mort ? »
Une relation étroite est entretenu avec le déni et la non responsabilité qui sont des activités manipulatoire que je suis en capacité de repérer à 100kms à la ronde.
Ma mère ne sait pas aimer, elle ne sait pas s’aimer.
Elle aime posséder, dominer, manipuler et excelle dans l’art de se victimiser. Ma mère m’a permise de découvrir ce que c’est de vraiment aimer ; C’est aux antipodes de ce qu’elle m’a enseigné.
Nos réalités propres nous séparent.
Elle vit et souhaite rester dans l’existence du vieux monde emprunt de dominalités dogmatiques.
Je suis fille du vent, enfant du nouveau monde, un monde pleins de co-création, de découvertes d’écoute et d’équité.
Le dieu de son monde est la peur et celui du mien est l’amour.