Le soleil tape contre l’écran d’ordinateur. Pourtant, Hortense lit parfaitement ses mails. L’un d’eux, surtout. Parce qu’elle le voulait, l’attendait, l’espérait. Elle sent dans sa poitrine battre soudainement un coeur, et l’espace d’un moment, elle a peur qu’il s’arrête, tout d’un coup, qu’il dise non et s’endorme. Mais le petit bat la chamade, et ce joli tambour lui paraît comme le plus beau des réconforts.
Dans la salle de classe, les élèves s’activent, ils leur restent dix minutes. Hortense les regarde, eux, son ordinateur, et il lui semble les voir soudainement reculer.
– Madame ! appelle un garçon au fond de la salle. Asquip’ vous partez l’année prochaine, c’est vrai ?
– Oui Julien, répond-t-elle à demi-mot. Oui, c’est vrai. Plus que tout maintenant, ajoute-elle en chuchotant.
Oh ! Le départ…
Hé bien décidément ça me plait toujours ! Toujours une jolie délicatesse dans les mots
Heureux de te voir commenter cette œuvre Noelle, car je croyais être le seul à aimer ce récit qui me séduit par son originalité et son atmosphère intimiste, tendue et mesurée de façons si uniques. Le questionnement intérieure de la protagoniste et l’aura de mystère qui l’animent donnent une couleur grise au récit, ce que l’on ne voit que rarement. Perso, je ne manque pas une lecture !
Entièrement d’accord avec toi dans ton analyse ! Nous sommes deux à penser la même chose !