Je suis d’une insolence sans nom.
J’ai toujours eu un très gros problème avec l’autorité. Dès que ça crie ou m’impose des choix, pouf, j’explose. Avec mes aînés, comme avec mes cadets.
Et les dégâts sont rarement un plaisir pour les yeux.
Comme pour le cœur.
Un soir, je rentrais des cours, éreintée mais surtout affamée.
J’avais passée la journée à faire des macarons, servir des Paris-Brest, échanger avec mes collègues de promo des recettes de tartes, sans pouvoir me mettre du pain sous la dent, donc autant dire que j’étais de très mauvaise humeur.
A peine après avoir traversé le seuil de la porte, mon père que je croyais au travail, était déjà en train de gueuler.
– Tu as mal fait la vaisselle ! Ta chambre est en bordel ! Pourquoi tu rentres si tard d’ailleurs ?! Tu as fait quoi ? Essaye d’être utile. Mais fais un truc de ta vie !
Comme toujours, je l’ai ignoré, pour me diriger vers la cuisine, pour me faire à manger.
Mon estomac est très important pour moi.
A mes yeux, il sert de substitut à mon cœur, parfois même à mon cerveau.
Je sors des feuilles de salades, des tomates, du fromage, de la sauce, de la viande végé, bref, tout ce qui peut faire envie.
Mais mon père, lui, avait juste envie de m’engueuler !
Je continue de cuisiner, encore et encore.
Mais au bout d’un moment. Mon insolence, ô ma belle insolence, décide prendre le dessus.
Tout mon labeur se retrouve par terre.
Tellement agacée par les jérémiades de mon père, j’avais balancé de l’autre côté de la pièce ce que j’avais préparé.
Et me voilà partie pour ma chambre, toujours sous les hurlements incessants de mon père.
Je m’enferme dans ma chambre, allume mon téléphone pour y mettre n’importe quelle musique, et commence à réviser mes cours du lendemain.
Sauf que mon père débarque pour me piquer mes écouteurs, histoire de me forcer à écouter ses crises de nerfs.
Dois-je rappeler que je suis adulte de 23 ans, majeure et vaccinée, plus au moins responsable ? Non, pas besoin…
Il crie, je monte le son. Il me somme de baisser le son, donc je l’augmente.
Finalement, il est lassé et se casse enfin, me jurant qu’il n’en a pas finie avec moi.
Je poursuis mes devoirs, et quelques temps plus tard, des invités arrivent à l’improviste. Rien que pour les emmerder et me venger de la salade que j’ai pas pu manger, je sors une enceinte Bluetooth pour que le son de ma musique puisse se propager dans toute la maison.
Je suis insolente, j’ai dis !
Mon père finit par débarquer et m’ordonne d’arrêter. Donc j’augmente davantage le son.
Fatigué, il sort mes écouteurs de sa poche et me les balance en pleine figure.
– Rends les moi quand ils partent !
Je continue d’étudier, les invités se barrent enfin, ma mère rentre du travail et mon père oublie mes écouteurs.
Minuit passée, vers 1 ou 2 heures du matin, je suis allongée dans mon lit incapable de fermer l’œil et préfère penser à la vie.
Mon père se ramène pour me faire savoir qu’il a oublié de programmer le réveil, pour le lendemain.
– BEN FAIS LE, NON ?! je gueule, irritée.
– Ben non, il lâche.
Et il se casse.
J’ai pas eu de réveil puisque mon portable était trop loin et que j’avais la flemme de me lever.
Voilà, ne soyez jamais insolents avec vos parents.
Je me plaint mais si un jour, mon père décide de faire grève, je suis dans la merde moi.
Déjà, vous pourrez pas manger, vous aurez pas d’écouteurs mais surtout pas de réveil !
L’insolence n’est pas défi d’une autorité non crédible. L’insolence est immature, le défi est courage, quelque soit l’âge.
Est ce vraiment de l’insolence ? Et non pas de la colère déguisé…?
Oui, en effet, de l’insolence ou une colère refoulée, la question de pose
Comme d’habitude j’aime
Ce que tu écris est tjrs simple
Mais toujours efficace.
L’honnêteté ce ressent lorsqu’on te lit
La grève …. La menace de tout les parents ! Haha mais ça fais rarement réagir…
Merci de tes précieux retours MARIE
Oui, vraiment, c’est quoi votre problème à vous les parents à nous menacer comme ça, exécutez non ???? ????