Néo-Cité de la Terre-Mère. Quelque part dans l’Est. Incohérence de nos modes d’existence. Il faut décarboner la vie. Déconsommer de toute urgence. En pleine conscience. Réduire notre empreinte en durabilisant les objets du quotidien. En mangeant local et en recyclant nos déchets.
Nous nous questionnons. Constamment. Sans fard. Sans œillères. Sans peur du lendemain. Nous réfléchissons ensemble. Forts de notre confiance en un avenir possible. Probable. Nécessaire. Nous trouvons des solutions. Pérennes, novatrices, pragmatiques.
Nous sommes les femmes et les hommes du monde nouveau. Nous croyons en la résilience. En la sainte nature qui nous inonde de ses trésors. Qui nous pousse à vivre sobrement. Ensemble, nous bâtissons une société plus juste. Plus harmonieuse. Plus respectueuse.
Nous jetons des bouteilles à la mer. À la Terre-Mère. Des messages de Paix et d’Amour parcourent les Océans, les fleuves, les rivières et les lacs. Poussent au bord des champs. S’affichent en pleine urbanité. Offrent des bouquets de fleurs de résilience.
La tête dans les étoiles et le cœur en émoi, nous semons et nous plantons. Nous soignons. Récoltons. Mangeons et compostons. Échanger nos produits avec nos voisins. Nos frères humains qui, comme nous, croient qu’il est encore possible de s’en sortir. Dignement. Humainement.
Néo-Cité de la Terre-Mère. En recherche d’âmes sobres. Déconsommatrices. Telle est sa quête. Telle est la nôtre. Des âmes rares qui se donnent sans compter pour donner à l’humanité des raisons d’espérer s’adapter. S’adapter. Le mot-clé. Le mot-vérité qui perce les tympans des faux-sourds qui nous entourent.