J’ai effleuré les ailes d’une colombe,
Je suis tombée du ciel,
J’ai vu en face le soleil
Sans plus aucune trace d’ombre.
La clarté s’est infiltrée en mon cœur,
J’ai pleuré mon bonheur,
Mon amour pour cette terre,
Cette vie, cette nature, ma divine mère.
J’ai implosé ma joie aux confins de l’univers,
Confié aux étoiles ma lumière,
Rendu grâce à mon humble naissance,
Poursuivant le chemin de la connaissance.
J’ai enfin trouvé mon éternel Paradis,
Niché au cœur de la musique des mots,
Cet art lettré qui se nomme poésie
A consolé mon existence de son halo.