L’histoire qui suit est une fiction qui prend place en 397 après JC
Cité de Treveris, capitale de la région de Belgique dans l’empire romain d’occident. (Trèves, Allemagne actuelle)
Malgré l’arrivée de l’été les nuits sont encore silencieuses aux alentours de Treveris. Seul les remous de la Moselle génèrent des sons au milieux de la cités endormi. Tandis que les habitants ce reposent, quelques gardes patrouillent devant l’entrée de la cité à la Porta Nigra. Cependant, dans une villa au centre de la ville, quelqu’un d’autre veille au grain.
Une plume de roseaux à la main, la jeune Hista, 10 ans, scrute le ciel. La villa de ses parent dispose d’un balcon de pierre sur lequel elle peu observer les étoiles. Ces dernières scintillent autant que les yeux de la jeune fille lorsque ceux-ci ce lèvent en direction de l’immensité de l’espace. Mais malgré son émerveillement devant cette gigantesque fresque astral un détail lui fait froncer les sourcils. Aussitôt elle va ce placer, à l’intérieure, sur un écritoire et trempe sa plume dans un encrier. Elle ce met alors à écrire de ses plus belles lettres ses observations.
Éclairé par l’éclat de la lune, dont les rayons parcours timidement la pièce, ainsi qu’une bougie, la jeune fille remarque immédiatement que la porte derrière elle s’ouvre et ce grâce à la flamme virevoltante devant-elle. En ce retournant elle découvre son père habillé d’une chemise de nuit. Celui-ci, l’aire fatigué ,à un sourire en découvrant sa fille sur son bureau.
-Je vais avoir besoin de ce poste de travail jeune fille !
-Mais père je viens de faire une découverte capitale !
Dit-elle le plus sérieusement du monde.
-Allons donc. Qu’est-ce que c’est cette fois-ci ? Vous avez vue passer une nouvelle comètes ? Une constellation vous est-elle apparu ? Ou-bien est ce le soleil qui c’est levée en pleine nuit ?
Répond t-il amusé.
-Non père, il y a deux mois je me suis rendu comte que Mars c’était mise à tourner dans une autre direction et cette nuit elle a repris sa route initiale !
Flavius Vincentius, son père, vint jusqu’à elle et passa affectueusement sa main dans la tignasse ébouriffé d’Hista. Puis il lui dit avec bienveillance.
-Ce phénomène est connu depuis longtemps ma chère fille. Ptolémée en parlait déjà il y a 200 ans. Mars, comme toutes planètes et étoiles, tourne autour de la terre, mais elle dessine aussi des cercles autour d’un point invisible qui, lui aussi, tourne autour de la terre. C’est pour ça que nous la voyons tourner dans une autre direction à un certain moment de l’année.
-Un point invisible !
Répète t-elle le visage plein de surprise.
-Mais oui ! Bon maintenant vous devriez aller vous coucher, vous devriez même déjà dormir. Ce n’est pas une heure pour écrire.
Après ces mots il ce pencha sur les parchemins noirci de l’écriture propre et compact d’Hista. Il lâcha un soupir avant d’enchaîner.
-Savez vous combien coûte un parchemin ? Ou combien de chèvre et de mouton on perdu leurs peaux pour participé à leur fabrication ? Je vous prierai de ne plus écrire chacune de vos pensées et ce à toutes heures du jours et de la nuits.
Suite à cette remarque elle se sentit vexé et rétorqua.
-Mais vous père ? Ne comptez vous pas écrire sur ce bureau cette nuit ?
– Oui mais je suis le Préfet des Gaules ! Je me trouve investi d’énormes responsabilités envers tous les habitants de l’empire qui vivent dans cette région. Donc à l’exception de l’empereur personne n’écrit de parchemins plus importants que moi. Et croyez moi quand je vous dit que je me passerais bien d’écrire des lettres à une heure pareil.
-Alors pourquoi le faite vous ?
Flavius inspira pour former une réponse mais il se souvint soudainement qu’il parlait une enfant dont il voulait préserver l’innocence.
-Ce sont des histoires de politique et de guerre. Vous êtes déjà instruite dans de nombreux domaines. D’aucun dirais que vous l’êtes même trop pour une jeune fille. Allez ! Vous aurez tout loisir de vous intéresser à ces chose là quand vous serez grande. Et ce en journée !
Déçu par cette réponse Hista ce résigne malgré tout à aller dans sa chambre avant de lancer une dernière phrase.
-Travaillez bien père !
-Dormez bien ma fille !
Dit-il avant de prendre un air grave et de ce plonger dans la longue rédaction d’un message à l’attention de l’empereur Honorius.
Ses mots donnèrent des phrases qui donnèrent un texte qui , il l’espérait, ferait prendre conscience à l’empereur de toute l’importance des derniers événements qui menacent tout l’empire d’occident.
C’est intrigant pour un début, envie de connaître la suite.
J’adore ce beau début, on s’attache d’emblée aux personnages.
Ça promet un super récit.
Chapeau à l’auteur!