Ce fut au commencement de la vie
L’air été frais, l’eau coulait à flot,
La vie était abondance, douce et allègre,
Les animaux en fin de vie, venait au sacrifice
Pour l’offrir aux plus carnassiers
Chaque élément était béni par la force de l’amour
Chaque atome était réuni par la force de l’amour
Et les royaumes étaient unifié,
Réuni par la force de l’amour
Que ce soit sur terre où ailleurs
La nature se composait en un seul élément
Et les étoiles brillaient comme mille dans les cieux
Et jamais il n’y avait de rancœur dans le cœur des hommes
Et jamais les esprits étaient tourmentés
Par quoi que ce soit !
*
Et l’amour de l’un protégeait toujours celui de l’autre
De la famine, de la maladie, des affres de la vie.
Enfin et tout cela ne reste qu’une simple histoire
N’y voyez pas en cela une vérité
Disons que j’aime raconter des histoires.
Et Wisteria a dit :
Dé-tache-toi d’elle et tu comprendras
Chose faite, je peux en réciter les notes :
Sous un océan de lumière
*
Et aujourd’hui, le soleil brille comme mille
Alors, aujourd’hui et demain, je récite
Et les jours de pluie, je me reposerai
Et les jours couverts de nuages coton aussi
Et la nuit, je dormirais et les autres jours on verra.
*
Bien longtemps avant tout cela
La vie était simple pour tous
Les hommes chantaient en chœur l’art de la joie.
Les esprits s’aimaient sans principe de raison
Créant ainsi une communion parfaite avec la nature.
Et chacun avait une tache
Bien remplie
Bien pensée,
Bien construite,
Bien ordonné,
Les esprits des hommes étaient source de savoir.
Et tous savaient contourner les problèmes :
Sans aller à écraser l’autre,
Sans aller à déchirer l’autre,
Sans aller à couper l’autre,
Sans aller à désunir l’autre,
Enfin et tout cela était félicité
Par l’arbre créateur de toutes vies
Et la bienveillance allait et se ressemblait
Autour de la vie.
Et la mort était respectée et on partait
Sans larme,
Sans souffrance,
Sans carence,
Sans attente,
Et la mort n’était pas douloureuse
Et la mort ne faisait pas peur
Bien au contraire, elle était l’avènement
De quelque chose de plus grand
Et les hommes donnaient les corps en offrandes
Préparés pour les plus carnassiers.
Et cela était félicité par la nature
Et elle offrait toujours une place aux hommes
Toujours de quoi manger, de quoi s’occuper,
De quoi vivre.
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Mais cela ne suffisait pas pour savoir s’aimer
Pour savoir se réunir autour de la vie.
Alors l’arbre créateur de toutes vies
Donna un cœur aux hommes
Ainsi qu’à toute la création
Pour que tous coexistent
Pour que tous s’aiment
Pour que tous s’animent
*
Pour que chacun puisse exprimer ses émotions
Ses sentiments, ses propos, ses pensées
Pour que tous soient libre d’être un autre
Et le cœur était le symbole de l’amour véritable.
Alors l’amour se rassembla dans le cœur des hommes
Pour équilibrer l’esprit méthodique des hommes
Ce fut comme cela au commencement de la vie
Et dans l’Eden c’est ainsi fait de nos jours.
Mais,
Pour que chacun arrive à se ressembler
Pour que tous soient élu dans un royaume
Différent du leur,
Il fallait que le cœur soit libre de l’esprit
Et de son principe de raison.
Pour que tous puissent briller comme mille
Pour enfin apporter l’espoir et le salue aux hommes
L’arbre créateur de toutes vies
Donna à chacun une âme
Car il aime sa création
Mais aussi pour que tous aient
La chance de voir demain de lever,
De voir un monde meilleur
Mais aussi pour accompagner ses enfants
Sur la bonne voie.
C’est ainsi que je fus appelé par le destin
Pour apprendre l’art d’aimer,
Pour que chacun est la chance de voir
En demain l’espérance
De faire partie des royaumes.
Et ce même si l’amour ne contient plus
Dans une seule unité,
Il se trouve toujours dans la nature
Car elle est la source de la vie
Car elle nous fait tous vivre
Et elle nous donnera toujours.
*
Enfin et pour revenir au prix de l’immortalité
Il faut savoir que son tribut à fait de nous
Des êtres dotés de raison, des êtres éloignés de leur cœur
Celui qui pourrait faire de nous des êtres dotés d’amour propre
Deux êtres aimants s’aimaient infiniment par-delà les frontières
Et ils savaient qu’ils étaient Destinés à quelque chose de plus grand
Leur amour était pur et éclatant
Tous d’eux brillaient tellement
Qu’avec la simple force de leur amour,
Ils avaient rassemblé les masses
Autour d’eux avec allégresse
L’arbre créateur de toutes vies
N’avait jamais vu un tel exploit
Et les félicita aussitôt
En leur offrant l’immortalité
Et ils ne pouvaient mourir normalement
Mais restait tout de même des mortels
Ainsi, ils avaient vécu des siècles
Sans que l’un et l’autre ne soit séparé
C’était comme cela qu’ils s’aimaient
Ils étaient inséparables
Et cela avait été félicité par
L’arbre créateur de toutes vies
Et voulait leur offrir la vie
Dans un autre royaume
Car il aime sa création
Mais comme toute histoire,
Tout commencer et doit se terminer
Alors ils devaient mourir
Et c’est l’homme qui mourut en premier
Et en second ce fut à la femme
Et tous deux étaient revenu ensemble
Dans un nouveau royaume
Et cela fut félicité par
L’arbre créateur de toutes vies
Car il aime sa création.
*
* *
Ce royaume était plus difficile à vivre
Plus savant et moins naturel
Mais il n’en restait pas moins une belle création
Et l’arbre créateur de toutes vies
Observer de sa haute stature
Le couple qui se retrouva
À penser avec les savants
Où la magie était maitresse
Mais,
Le créateur savait à l’avance
Alors, il laissa faire
Car il aime sa création.
C’était sans nul doute leur destin
De vivre éternellement et par-delà
Les frontières alors, il laissa faire
Il les laissa libre penser,
Il les laissa libre s’exprimer,
Et il les lissa libre s’aimer,
Car il aime sa création.
Mais cette fois-ci,
Il n’avait pas félicité
Mais c’était contenter d’observer
Car il aime sa création
Ce royaume devait être ainsi
Et ainsi il allait en devenir.
*
Alors l’amoureux dit :
Je te veux cette fois-ci pour l’éternité !
Et sa femme dit :
Moi aussi mais n’est-ce pas interdit ?
L’homme répondit :
Si, mais je trouverais un moyen.
Et elle finit par :
Je préfère vivre que de penser à demain !
*
Mais visiblement l’homme n’avait pas écouter sa parole
Et dans le plus grand secret avec des savants
Il chercha une méthode pour transgresser
Les fondements et la force de l’amour
Jusqu’au jour où il s’éloigna de son cœur
Et son esprit devint l’objet de sa tourmente
Et sa femme ne reconnaissait
Plus en lui l’homme qu’elle aimait
Alors, elle tomba soudain malade
Car son amour ne la protégeait plus
Ainsi avant de partir, elle lui supplia
De la laisser mourir dans la sérénité
Mais l’homme n’écoutait plus que sa raison
Et il lui menti car sa raison en avait décidé ainsi
*
L’esprit devint maître
Sur son coeur
Personne ne reconnu
L’alchimiste amoureux
Mais tous adulaient son génie
Alors, il chercha une formule
Pour la faire revenir,
Car sa raison en avait décidé ainsi.
* *
*
*
* *
Il ne trouva pas immédiatement la formule
Car son cœur souffrait comme un martyre
Et l’alchimiste ne comprenait pas
Pourquoi il brûlait de l’intérieur
Des années passées à chercher
Pourquoi il brûlait de l’intérieur
Des années passées à chercher
Et l’alchimiste ne savait toujours pas
Alors il se mit en quête de pouvoir
Car inspiré de mille et une manières
Et il créa une potion du pouvoir
Et l’alchimiste eut raison sur son pays
Et il se mit à gouverner son pays
Car sa raison en avait décidé ainsi
Et son cœur devint noir et obscure
Car sa raison en avait décidé ainsi
Et sa raison voulait plus encore
Alors il créa une autre potion
Pour que tous l’adorent
Ainsi tout se mire à l’adorer
Mais cela ne suffisait pas
Car sa raison en avait décidé ainsi
*
Ainsi sa raison s’éloigna de son cœur
Une bonne fois pour toute
Et commençait à faire des attentes
Et plus sa femme lui manquait
Plus fortes étaient ses attentes
Plus il s’éloigna de son peuple
Jusqu’au jour où il ne restait
Plus rien d’autre que du vide
Et l’alchimiste n’écoutait plus rien
Ni personne, pas même ses amis
Ni même les lois de la physique
Car sa raison en avait décidé ainsi.
Ainsi cela perdura des dizaines d’années
Et un jour, l’attente s’est transformée en haine
Et l’alchimiste amoureux, provoqua par son génie
Les autorités en proclamant le pouvoir le plus absolu
Car son génie était reconnu par tous et toutes
Et le pouvoir lui revint immédiatement
Car sa raison en avait décidé ainsi.
L’arbre créateur de toutes vies
Observait attentivement
Sans rien faire
Car il aime sa création
Ainsi il devint alors
Un dieu parmi les rois
Car sa raison en avait décidé ainsi.
* *
*
*
* *
Et de sa position divine
L’alchimiste réussi à concentrer
Son propre amour
Pour créer une potion
Qu’il rependit en premier
Dans les airs, les terres
Puis les océans et les mers
L’effet avait été immédiat
Et la nuit devint plus sombre
Et sans espoir
Mais,
L’arbre créateur de toute vie
Apporta les étoiles
Pour que personne ne perde
Espoir
Car il aime sa création.
Et l’alchimiste amoureux
Mourut aussitôt et disparut en poussière
Et dans ce royaume il naquit la raison
Et elle devint une tourmente pour le coeur
Et les conflits ont débuté entre les rois
Et les peuples des rois se révoltèrent
Et voulaient la tête de leurs souverains
Car devenus cruels et sans foi ni loi
Mais n’a pas suffi pour à la raison
Car la raison en avait décidé ainsi.
Et la raison divisa les royaumes
Car la raison en avait décidé ainsi.
Et les guerres ont éclaté
Et la mort prenait sans arrêt
Et la mort devint la peur
Des hommes et des femmes
Et plus encore pour la raison
Pendant que la guerre éclatait
L’alchimiste amoureux
Se retrouva aux pieds
De l’arbre créateur de toute vie
À souffrir, à brûle et pleura
Pour la première fois depuis
Que sa raison avait pris le dessus
Et il rencontra Wisteria
Qui lui enseigna l’art de l’oubli
Pour apaiser son cœur et libérer son âme
Loin des hommes, loin des conflits
Il réalisa qu’il n’était pas un dieu
Mais était bel et bien la cause
De l’horreur et des guerres
Il trouva le repos
Et il demanda pardon
A l’arbre créateur de toute vie
N’avait rien dit, rien fait
Mais il laissa libre penser
Il laisse libre s’exprimer
Et l’alchimiste amoureux
Prit alors son courage
À deux mains
Et il passa des siècles
Pour l’oublier
Et quand il y parvient
Il a embrassé son successeur
Et nous a dit que nous étions
Sans amour propre
Et Wisteria lui demanda
Ce qu’il voulait entendre par là
Mais il disparut avant qu’il ne puisse réponde
Ainsi était le premier disciple de Wisteria
Il aimait si fort sa promise qu’il en rependu la raison.
Quel récit!