Pour l’Espérance, je pose, et compose mes notes acidulées, mais qui me restent néanmoins chaleureuses. Certes, j’ai souffert comme un martyre, je me suis perdu dans l’onde ode d’une idylle si pure et pourtant, je n’en suis digne, je n’en suis l’élu. Pour l’Espérance, nous sommes tous deux des êtres non sans cœur, mais avec une âme digne, non sans haine, mais avec un grand espoir. Et demain, je veux te voir encore sourire, écrire l’amour pour les yeux lisant, poursuivre ton monument au relent si féerique qu’il m’a enchanté et le temps d’un instant, j’aurais pu être tien.
Mais, je reviens et repars à ma petite vie, mon quotidien l’âme esseulée avec comme ambition comme espérance de voir mes belles princesses, mais quand je regarde ces allées d’orangées fleuris, je ne peux m’empêcher de penser à ce qui nous a relié. Jamais je n’oublierai cela. Même si je dois le reconnaître que chaque jour qui passe, j’y pense et en même temps, je m’en éloigne, le regard fixant l’horizon où un soleil couchant en clairsemant ses plus belles nuances sur ses nuages cotons d’un ciel à ravir les cœurs.
Ainsi, je referme mes pensées pour d’autres plus réalistes, plus ancrées, mais qui n’en restent pas moins, pour le moment, oniriques. Pour la princesse qui m’a enchantée toute une année durant, je suis là toujours fidèle, prêt à donner mon avis si nécessaire et plus encore mon amitié tandis que pour mes reines élues de ma vie, je vous demande d’être clémentes, car je suis toujours sous le joug mon ivresse de vivre. Celle qui fait que j’en suis enfin arrivée de l’horreur que d’être séparé de vous. Celle qui fait que nous sommes des âmes jumelles et on n’en sera bien plus qu’éblouie demain et plus encore dans l’après…
Un désespoir plein d’espérance.
Et surtout courage et persévérance.
Un joyeux paradoxe.
"Le joug de l’ivresse de vivre".
Il est certes plus facile de se laisser engloutir