Le prix de l’immortalité

7 mins

Ce fut au commencement de la vie

L’air été frais, l’eau coulait à flot,

La vie était abondance, douce et allègre,

Les animaux en fin de vie, venait au sacrifice

Pour l’offrir aux plus carnassiers

Chaque élément était béni par la force de l’amour

Chaque atome était réuni par la force de l’amour

Et les royaumes étaient unifié,

Réuni par la force de l’amour

Que ce soit sur terre où ailleurs

La nature se composait en un seul élément

Et les étoiles brillaient comme mille dans les cieux

Et jamais il n’y avait de rancœur dans le cœur des hommes

Et jamais les esprits étaient tourmentés

Par quoi que ce soit !

*

Et l’amour de l’un protégeait toujours celui de l’autre

De la famine, de la maladie, des affres de la vie.

Enfin et tout cela ne reste qu’une simple histoire

N’y voyez pas en cela une vérité

Disons que j’aime raconter des histoires.

Et Wisteria a dit :

Dé-tache-toi d’elle et tu comprendras

Chose faite, je peux en réciter les notes :

Sous un océan de lumière

*

Et aujourd’hui, le soleil brille comme mille

Alors, aujourd’hui et demain, je récite

Et les jours de pluie, je me reposerai

Et les jours couverts de nuages coton aussi

Et la nuit, je dormirais et les autres jours on verra.

*

Bien longtemps avant tout cela

La vie était simple pour tous

Les hommes chantaient en chœur l’art de la joie.

Les esprits s’aimaient sans principe de raison

Créant ainsi une communion parfaite avec la nature.

Et chacun avait une tache

Bien remplie

Bien pensée,

Bien construite,

Bien ordonné,

Les esprits des hommes étaient source de savoir.

Et tous savaient contourner les problèmes :

Sans aller à écraser l’autre,

Sans aller à déchirer l’autre,

Sans aller à couper l’autre,

Sans aller à désunir l’autre,

Enfin et tout cela était félicité

Par l’arbre créateur de toutes vies

Et la bienveillance allait et se ressemblait

Autour de la vie.

Et la mort était respectée et on partait

Sans larme,

Sans souffrance,

Sans carence,

Sans attente,

Et la mort n’était pas douloureuse

Et la mort ne faisait pas peur

Bien au contraire, elle était l’avènement

De quelque chose de plus grand

Et les hommes donnaient les corps en offrandes

Préparés pour les plus carnassiers.

Et cela était félicité par la nature

 Et elle offrait toujours une place aux hommes

Toujours de quoi manger, de quoi s’occuper,

De quoi vivre.

8

Mais cela ne suffisait pas pour savoir s’aimer

Pour savoir se réunir autour de la vie.

Alors l’arbre créateur de toutes vies

Donna un cœur aux hommes

Ainsi qu’à toute la création

Pour que tous coexistent

Pour que tous s’aiment

Pour que tous s’animent

*

Pour que chacun puisse exprimer ses émotions

Ses sentiments, ses propos, ses pensées

Pour que tous soient libre d’être un autre

Et le cœur était le symbole de l’amour véritable.

Alors l’amour se rassembla dans le cœur des hommes

Pour équilibrer l’esprit méthodique des hommes

Ce fut comme cela au commencement de la vie

Et dans l’Eden c’est ainsi fait de nos jours.

Mais,

Pour que chacun arrive à se ressembler

Pour que tous soient élu dans un royaume

Différent du leur,

Il fallait que le cœur soit libre de l’esprit

Et de son principe de raison.

Pour que tous puissent briller comme mille

Pour enfin apporter l’espoir et le salue aux hommes

L’arbre créateur de toutes vies

Donna à chacun une âme

Car il aime sa création

Mais aussi pour que tous aient

La chance de voir demain de lever,

De voir un monde meilleur

Mais aussi pour accompagner ses enfants

Sur la bonne voie.

C’est ainsi que je fus appelé par le destin

Pour apprendre l’art d’aimer,

Pour que chacun est la chance de voir

En demain l’espérance

De faire partie des royaumes.

Et ce même si l’amour ne contient plus

Dans une seule unité,

Il se trouve toujours dans la nature

Car elle est la source de la vie

Car elle nous fait tous vivre

Et elle nous donnera toujours.

*

Enfin et pour revenir au prix de l’immortalité

Il faut savoir que son tribut à fait de nous

Des êtres dotés de raison, des êtres éloignés de leur cœur

Celui qui pourrait faire de nous des êtres dotés d’amour propre

Deux êtres aimants s’aimaient infiniment par-delà les frontières

Et ils savaient qu’ils étaient Destinés à quelque chose de plus grand

Leur amour était pur et éclatant

Tous d’eux brillaient tellement

Qu’avec la simple force de leur amour,

Ils avaient rassemblé les masses

Autour d’eux avec allégresse

L’arbre créateur de toutes vies

N’avait jamais vu un tel exploit

Et les félicita aussitôt

En leur offrant l’immortalité

Et ils ne pouvaient mourir normalement

Mais restait tout de même des mortels

Ainsi, ils avaient vécu des siècles

Sans que l’un et l’autre ne soit séparé

C’était comme cela qu’ils s’aimaient

Ils étaient inséparables

Et cela avait été félicité par

L’arbre créateur de toutes vies

Et voulait leur offrir la vie

Dans un autre royaume

Car il aime sa création

Mais comme toute histoire,

Tout commencer et doit se terminer

Alors ils devaient mourir

Et c’est l’homme qui mourut en premier

Et en second ce fut à la femme

Et tous deux étaient revenu ensemble

Dans un nouveau royaume

Et cela fut félicité par

L’arbre créateur de toutes vies

Car il aime sa création.

*

* *

Ce royaume était plus difficile à vivre

Plus savant et moins naturel

Mais il n’en restait pas moins une belle création

Et l’arbre créateur de toutes vies

Observer de sa haute stature

Le couple qui se retrouva

À penser avec les savants

Où la magie était maitresse

Mais,

Le créateur savait à l’avance

Alors, il laissa faire

Car il aime sa création.

C’était sans nul doute leur destin

De vivre éternellement et par-delà

Les frontières alors, il laissa faire

Il les laissa libre penser,

Il les laissa libre s’exprimer,

Et il les lissa libre s’aimer,

Car il aime sa création.

Mais cette fois-ci,

Il n’avait pas félicité

Mais c’était contenter d’observer

Car il aime sa création

Ce royaume devait être ainsi

Et ainsi il allait en devenir.

*

Alors l’amoureux dit :

Je te veux cette fois-ci pour l’éternité !

Et sa femme dit :

Moi aussi mais n’est-ce pas interdit ?

L’homme répondit :

Si, mais je trouverais un moyen.

Et elle finit par :

Je préfère vivre que de penser à demain !

*

Mais visiblement l’homme n’avait pas écouter sa parole

Et dans le plus grand secret avec des savants

Il chercha une méthode pour transgresser

Les fondements et la force de l’amour

Jusqu’au jour où il s’éloigna de son cœur

Et son esprit devint l’objet de sa tourmente

Et sa femme ne reconnaissait

Plus en lui l’homme qu’elle aimait

Alors, elle tomba soudain malade

Car son amour ne la protégeait plus

Ainsi avant de partir, elle lui supplia

De la laisser mourir dans la sérénité

Mais l’homme n’écoutait plus que sa raison

Et il lui menti car sa raison en avait décidé ainsi

*

L’esprit devint maître

Sur son coeur

Personne ne reconnu

L’alchimiste amoureux

Mais tous adulaient son génie

Alors, il chercha une formule

Pour la faire revenir,

Car sa raison en avait décidé ainsi.

* *

*

*

* *

Il ne trouva pas immédiatement la formule

Car son cœur souffrait comme un martyre

Et l’alchimiste ne comprenait pas

Pourquoi il brûlait de l’intérieur

Des années passées à chercher

Pourquoi il brûlait de l’intérieur

Des années passées à chercher

Et l’alchimiste ne savait toujours pas

Alors il se mit en quête de pouvoir

Car inspiré de mille et une manières

Et il créa une potion du pouvoir

Et l’alchimiste eut raison sur son pays

Et il se mit à gouverner son pays

Car sa raison en avait décidé ainsi

Et son cœur devint noir et obscure

Car sa raison en avait décidé ainsi

Et sa raison voulait plus encore

Alors il créa une autre potion

Pour que tous l’adorent

Ainsi tout se mire à l’adorer

Mais cela ne suffisait pas

Car sa raison en avait décidé ainsi

*

Ainsi sa raison s’éloigna de son cœur

Une bonne fois pour toute

Et commençait à faire des attentes

Et plus sa femme lui manquait

Plus fortes étaient ses attentes

Plus il s’éloigna de son peuple

Jusqu’au jour où il ne restait

Plus rien d’autre que du vide

Et l’alchimiste n’écoutait plus rien

Ni personne, pas même ses amis

Ni même les lois de la physique

Car sa raison en avait décidé ainsi.

Ainsi cela perdura des dizaines d’années

Et un jour, l’attente s’est transformée en haine

Et l’alchimiste amoureux, provoqua par son génie

Les autorités en proclamant le pouvoir le plus absolu

Car son génie était reconnu par tous et toutes

Et le pouvoir lui revint immédiatement

Car sa raison en avait décidé ainsi.

L’arbre créateur de toutes vies

Observait attentivement

Sans rien faire

Car il aime sa création

Ainsi il devint alors

 Un dieu parmi les rois

Car sa raison en avait décidé ainsi.

* *

*

*

* *

Et de sa position divine

L’alchimiste réussi à concentrer

Son propre amour

Pour créer une potion

Qu’il rependit en premier

Dans les airs, les terres

Puis les océans et les mers

L’effet avait été immédiat

Et la nuit devint plus sombre

Et sans espoir

Mais,

L’arbre créateur de toute vie

Apporta les étoiles

Pour que personne ne perde

Espoir

Car il aime sa création.

Et l’alchimiste amoureux

Mourut aussitôt et disparut en poussière

Et dans ce royaume il naquit la raison

Et elle devint une tourmente pour le coeur

Et les conflits ont débuté entre les rois

Et les peuples des rois se révoltèrent

Et voulaient la tête de leurs souverains

Car devenus cruels et sans foi ni loi

Mais n’a pas suffi pour à la raison

Car la raison en avait décidé ainsi.

Et la raison divisa les royaumes

Car la raison en avait décidé ainsi.

Et les guerres ont éclaté

Et la mort prenait sans arrêt

Et la mort devint la peur

Des hommes et des femmes

Et plus encore pour la raison

Pendant que la guerre éclatait

L’alchimiste amoureux

Se retrouva aux pieds

De l’arbre créateur de toute vie

À souffrir, à brûle et pleura

Pour la première fois depuis

Que sa raison avait pris le dessus

Et il rencontra Wisteria

Qui lui enseigna l’art de l’oubli

Pour apaiser son cœur et libérer son âme

Loin des hommes, loin des conflits

Il réalisa qu’il n’était pas un dieu

Mais était bel et bien la cause

De l’horreur et des guerres

Il trouva le repos

Et il demanda pardon

A l’arbre créateur de toute vie

N’avait rien dit, rien fait

Mais il laissa libre penser

Il laisse libre s’exprimer

Et l’alchimiste amoureux

Prit alors son courage

À deux mains

Et il passa des siècles

Pour l’oublier

Et quand il y parvient

Il a embrassé son successeur

Et nous a dit que nous étions

Sans amour propre

Et Wisteria lui demanda

Ce qu’il voulait entendre par là

Mais il disparut avant qu’il ne puisse réponde

Ainsi était le premier disciple de Wisteria

Il aimait si fort sa promise qu’il en rependu la raison.

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1 Commentaire
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2 années il y a

Quel récit!

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