Mais d’où viens-tu et où va-tu?
Passager du monde, mutin et infidèle, tu fais danser les girouettes. Etourdies de toi, elles chantent le nom que l’homme a gravé sur leurs flèches : “Khamsin, Farou, Zonda ou Shamal, reviens danser avec nous”.
Déjà, tu aimes la mer et joue avec vagues et embruns, ta descendance. La tête ailleurs, tu leur offres des sculptures d’écume en sifflant dans les phares et puis tu oublies l’iode, d’un bond tu repars.
Plus loin tu ébouriffes les blés et emportes les feuilles de l’automne, saison de colère quand tu sidères les anémomètres en hurlant dans les plaines, disperses les tuiles et pulvérises des forêts.
Capricieux dans le carnaval de tes humeurs, de bourrasque fracassante tu retombes en brise légère.
Curieux ingénu, tu feuillettes alors les pages d’un livre posé sur la table d’un jardin, tu caresses les mèches d’une amante rêveuse mais tu finis toujours par emporter les rires des enfants et le parfum des roses.
Encore balayé jusque dans l’avenir, tu gonfles les focs, emportes les marins vers de nouveaux mondes et les graines pour d’autres lendemains.
Jamais elle ne sera forgée la cage qui te tiendra et comme toi, sans compromis ni obstacles, je veux être libre, je veux être moi.
Il y a quelque chose … 🙂
retour de berger à bergère, je n’avais rien promis ^^ de Van à Vent ^^ c’est une jolie idée, sans compter que le van sert à se déplacer là ou le vent l’emporte ^^.