Ici, la rivière est calme,
L’eau circule dans la plénitude.
Les cailloux lui donne la palme
Sur doux regard où pas d’inquiétude.
Le bord est orné de jonquilles, d’ajoncs
Il rend inaccessible cette terre molle dans son fonds.
Le sentier très étroit
Ne permet pas d’en faire tout son droit.
Un jour naît
Son cadre rend ce qui n’est pas né
Il fait entendre des sons
Qui font musique dans la maison
Où la mémoire use
La courtoisie abuse
Un jour naît il occupe des attraits;
Il participe au tournant,
Il se courbe au-devant.
Cette éclaircie de la rivière
Permet de se rendre à la vérité
Cette eau coule si clair
Sans couleur mais limpide
S’octroie des sillons de cultures vides
Qui, dans leurs fonds sont tant aimés.
C’est le moment de panser
Sa dynamique en couvre les plaies.
Un jour naît
Il est santé
Il domine le temps de cet état
Il justifie la volonté d’ici-bas
Il purifie le champ de la culture
Il planifie le temps sur ses mesures.
Un jour est naît
La décision vient de ce qu’il fait
La toile suit son élan
Pour en offrir le meilleur banc.
Les cailloux sont silencieux
Cette eau les rend heureux
Ecouter le clapotis de cette eau
C’est la douceur d’un monde sans ragots
Elle suit pentes et plaines sans panneaux
Elle brille dans son lit, chant d’un oiseau
Chaque souffle est son poumon
Il offre cet air frais, il en fait hommage de ce don.
Un jour naît
Il est justice
Il comparaît
Dès l’instant proche du supplice.
Il invite hier et aujourd’hui
A conduire ce qui fait surface vers son lit.
Un jour naît
Il transporte des faits divers
Prolonge la vertu éphémère
Parfois dans un très grand mystère…
J’adore le clapotis de l’eau, des mots qu’on ne voit plus guère.
Merci.
C’est joli
Merci.