Maulde, recevait beaucoup de consignes
Les interdits lui étaient impératifs
Ils ne devaient surtout pas responsabiliser les esprits créatifs
Pour éviter tous commentaires répulsifs.
Ce jour-là, Maulde était agacée.
Tout le monde était vraiment occupé.
Le travail à la ferme de ce printemps
Avait gagner Maulde de ses tourments.
Son arrière-grand-mère occupée dans sa dernière broderie
Maulde, inventait de grimper sur cet arbre si penché
Pour certainement remarquer la solidité des branches si fines dans l’infini
Mais aussi pour tenter d’imiter les oiseaux quand ils s’y perchaient.
Cela ne fit qu’un pli
Puisque ce dernier la renvoya
Tout en bas
Sur le sol de sang rempli.
La jambe gauche ouverte et meurtrie
Maulde avait apprit
De ne jamais se plaindre
De ce qu’elle devait se convaincre.
L’arrière-grand-mère avait dû entendre le choc.
Elle sortir dehors mais personne face à elle de source certaine.
Alors cria à perdre haleine de venir à son aide.
En effet, des traces de sang trouvées faisaient bloc.
Nous étions à la mi-matinée
Maulde devait se rendre à l’endroit où elle devait se laver.
Ce lieu faisait partie des interdits.
Elle y est partie, alors tant pis.
Ce maudit lieu était un ruisseau
Avec sa petite taille
Elle a pu s’asseoir dans cette eau
Qui lui referma presque aussitôt ses entrailles.
Elle s’y était mise à son aise
Et, chantait pour se donner un air dans ce lieu
Comme s’il y avait eu un mouvement de liesse
Pour combler le mal qui coulait de ce feu.
Elle se rappelait qu’avant de rejoindre cet endroit,
Elle avait beaucoup souffert d’une grande plaie ouverte
Elle s’était donné un simple droit,
De laver le sang qui ruisselait en perte.
Il lui avait toujours était interdit de grimper sur cet arbre fragile.
Elle a bien compris désormais cette histoire ;
Elle allait vite oublier cette scène infantile
Elle en fera pour elle seule une grande valeur en mémoire.
Entre le sol et cet arbre la mesure
Était d’un mètre et cinquante centimètres
Elle s’en est sortie au plus vite par usure
De la distance qu’elle s’est faite pour se soumettre.
Ce n’est qu’à la tombée de la nuit
Qu’elle est réapparue dans sa famille.
La plaie complètement fermée.
Ses habits parfaitement séchés.
La douleur effacée par magie
Le sang dans son corps de géni
Rien ne prouvait le choc entendu
Comme le sang qui semblait s’être retenu.
Pourquoi es-tu partie sans avertir ?
Où étais-tu ?
Elle faisait grâce de ces questions qui lui paraissaient la maudire.
Pour elle, d’un périple, elle était revenue.
Elle s’avait sans mots dire
Qu’elle connaissait un ruisseau.
Elle ne savait que dire
Que ce dernier l’avait guéri de tous ses maux.
Elle en a gardé le secret
Ce lieu lui était devenu sacré
Souvent elle s’y rendait
Comme pour le remercier de ce qu’il lui avait fait.
C’était un interdit
Qui, par curiosité
Lui a permit
Un instant de charité.
L’eau est un soin précieux
Elle devient le médecin d’un lieu,
Elle prête serment
Simplement sur l’âme qui lui vient devant.