Au voyage des émotions. – Chapitre IV – Les interdits par curiosité.

2 mins

Maulde, recevait beaucoup de consignes

Les interdits lui étaient impératifs

Ils ne devaient surtout pas responsabiliser les esprits créatifs

Pour éviter tous commentaires répulsifs.

Ce jour-là, Maulde était agacée.

Tout le monde était vraiment occupé.

Le travail à la ferme de ce printemps

Avait gagner Maulde de ses tourments.

Son arrière-grand-mère occupée dans sa dernière broderie

Maulde, inventait de grimper sur cet arbre si penché

Pour certainement remarquer la solidité des branches si fines dans l’infini

Mais aussi pour tenter d’imiter les oiseaux quand ils s’y perchaient.

Cela ne fit qu’un pli

Puisque ce dernier la renvoya

Tout en bas

Sur le sol de sang rempli.

La jambe gauche ouverte et meurtrie

Maulde avait apprit

De ne jamais se plaindre

De ce qu’elle devait se convaincre.

L’arrière-grand-mère avait dû entendre le choc.

Elle sortir dehors mais personne face à elle de source certaine.

Alors cria à perdre haleine de venir à son aide.

En effet, des traces de sang trouvées faisaient bloc.

Nous étions à la mi-matinée

Maulde devait se rendre à l’endroit où elle devait se laver.

Ce lieu faisait partie des interdits.

Elle y est partie, alors tant pis.

Ce maudit lieu était un ruisseau

Avec sa petite taille

Elle a pu s’asseoir dans cette eau

Qui lui referma presque aussitôt ses entrailles.

Elle s’y était mise à son aise

Et, chantait pour se donner un air dans ce lieu

Comme s’il y avait eu un mouvement de liesse

Pour combler le mal qui coulait de ce feu.

Elle se rappelait qu’avant de rejoindre cet endroit,

Elle avait beaucoup souffert d’une grande plaie ouverte

Elle s’était donné un simple droit,

De laver le sang qui ruisselait en perte.

Il lui avait toujours était interdit de grimper sur cet arbre fragile.

Elle a bien compris désormais cette histoire ;

Elle allait vite oublier cette scène infantile

Elle en fera pour elle seule une grande valeur en mémoire.

Entre le sol et cet arbre la mesure

Était d’un mètre et cinquante centimètres

Elle s’en est sortie au plus vite par usure

De la distance qu’elle s’est faite pour se soumettre.

Ce n’est qu’à la tombée de la nuit

Qu’elle est réapparue dans sa famille.

La plaie complètement fermée.

Ses habits parfaitement séchés.

La douleur effacée par magie

Le sang dans son corps de géni

Rien ne prouvait le choc entendu

Comme le sang qui semblait s’être retenu.

Pourquoi es-tu partie sans avertir ?

Où étais-tu ?

Elle faisait grâce de ces questions qui lui paraissaient la maudire.

Pour elle, d’un périple, elle était revenue.

Elle s’avait sans mots dire

Qu’elle connaissait un ruisseau.

Elle ne savait que dire

Que ce dernier l’avait guéri de tous ses maux.

Elle en a gardé le secret

Ce lieu lui était devenu sacré

Souvent elle s’y rendait

Comme pour le remercier de ce qu’il lui avait fait.

C’était un interdit

Qui, par curiosité

Lui a permit

Un instant de charité.

L’eau est un soin précieux

Elle devient le médecin d’un lieu,

Elle prête serment

Simplement sur l’âme qui lui vient devant.

 

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