Chaque jeudi, Maulde avait autorisation
De se rendre dans un petit champ abandonné
Un vieux petit pommier était son horizon
Munie de ses cahiers d’école, elle aimait s’y percher.
Les exercices étaient réalisés tous à voix haute.
Leur compréhension devait s’appliquer
Sur l’environnement qui l’entourait
Elle devait ne pas en faire de fautes.
Les exercices au début de son école primaire
Se composaient de calcul et d’écriture.
Les branches du pommier lui étaient extraordinaires
Elles lui affichaient une grande culture.
Les branches la supportaient sans problèmes
Les feuilles venaient souvent lui apporter un peu d’aubaine
L’odeur de l’écorce de ce vieux pommier la rendait calme
Les moineaux l’accompagnaient dans ses récits de douces réclames.
Elle ressentait toujours ce besoin de bouger
Les oiseaux la laisser se mouvoir
Les branches lui accordaient
Tout pour lui permettre le savoir.
Chaque membre de cet environnement
Prenait part à sa façon dans son langage
Une atmosphère vivante, propice à l’encouragement
Ne pouvait que porter au-delà de cette image.
Guêpes, abeilles venaient s’approvisionner
Elles venaient parfois sur les feuilles du cahier
Puis, rassurée elles continuaient leur tournée
C’est ainsi que se passe une belle journée.
Rien ne s’arrêtait
Même les jours de pluies
Les livres et cahiers à la maison laissés
Les résumés, les rédactions, tout passer dans cette harmonie.
Les feuilles faisaient ombre, comme abris en parapluie
Pas de fenêtres mais des mouvements
Qui bercer le temps
En participant, le plus souvent à ses coquineries.
Maulde a puisé ainsi une grande source de sa vie
C’est dans cette atmosphère, elle a grandi
De ce plan qui lui a été admi
Elle en a fait une chance de cette alliance qui ne l’a jamais trahie.
Jolie symbiose entre Maulde et le petit pommier