Au voyage des émotions. – Chapitre VII – Sans rien dire, se faire comprendre.

2 mins

Dès l’âge de cinq ans

Maulde a pris l’école de son temps.

Avant de s’y rendre, elle prenait un grand moment

Pour avaler un petit déjeuner qui lui défiait un élan.

Chaque jour lui était différent

Elle y accordait une grande attention.

Elle voyageait dans ce monde éducatif

Pour tenter de s’y introduire sans justificatif.

Le titre d’un cours se nommait “la leçon de choses”

Elle ne savait pas que tout ce qui était sciences était “choses”.

Cela la fît sourire lorsqu’elle apprit 

Que le visage en faisait parti

Au milieu de cette séance, son rire éclatât

Par mégarde et, elle dû expliquer ce caprice d’ici-bas.

Ce dernier devint un virus complet

Où le maître de séance en dû s’incliner.

Ce nom de cours restât toute l’année

L’année suivante il en fût changé.

En effet tout le vivant expliqué

En choses n’était pas le mieux préféré.

La première année d’exercice

Devient pour l’intéressé un ultime supplice.

Lorsque ce dernier s’accompagne sur un modèle de gaieté

Il est alors possible de continuer et, de s’en amuser.

Toujours avec le même maître de séance,

Le cours de morale se fixait dès la première demi-heure

C’était le moment de bienveillance

Il était résumé par l’ensemble des enfants pour leur meilleur.

Chaque semaine une séance d’interrogation notée

Se réalisait sur un cours qui en était déterminé.

Généralement cette disposition avait lieu le vendredi matin.

Tout le monde devait en être complet dans le savoir de ce prochain.

Le résultat s’attendait le mardi suivant en fin d’après-midi

Cela donnait le temps de ne pas s’inquiétait sur cet écrit.

Ce jour-là Alain arrivât dernier de la classe

Avec une note relevant juste la moyenne de cette place.

Il fût mis au piquet

Après avoir été très humilié 

Toute la classe tête baissée

En fût très offusquée.

Maulde se leva vers le tableau

Elle y inscrit le résumé d’une morale apprise bien plus tôt

La mémoire ne s’efface jamais

Surtout lorsqu’elle frappe un être apprécié.

C’est avec le sourire

Que Maulde repartit s’asseoir à sa place

Seul Alain a été pris comme otage dans cet état du pire

Sur la totalité dans cet accord des membres, Alain reprit la chaise de classe.

Les notes étaient réalisées sur la valeur dix

La note d’Alain a été fixée à cinq

Soit la moyenne juste du cours jugé sans artifice

Cette note, et cet acte ne peuvent que convaincre.

Maulde avait compris

Que toutes revendications doivent se faire dans le sourire

Même si parfois ces dernières relèvent du mépris

La solution se trouve dans la défense pour s’en définir.

La parole s’envole, les écrits restent

C’est dans les mots écrits que l’on y trouve le reste.

La revendication devient un jugement

Le jugement prend effet sur le reflet écrit du moment.

Ne rien dire, pour se faire comprendre

C’est indiquer que le geste est plus important que la parole

C’est aussi la précision du temps, pour le rendre

Sur la voie du monopole.

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1 Commentaire
Commentaires en ligne
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DeJavel O.
2 années il y a

La mémoire ne s’efface jamais
Surtout lorsqu’elle frappe un être apprécié.

J’ai bien aimé ce passage, En effet, la mémoire est souvent lié à l’émotion.

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