Maulde apprenait, écoutait et comprenait tout sur ce qu’elle se penchait
Chaque jour était pour elle très différents et, elle s’en flattait
Jamais elle ne reconduisait les actes qu’elle s’était attribués
Elle préférait la découverte et surtout se les inventer.
Son lieu d’apprentissage était la nature
Elle empruntait peu les chemins tracés
Elle se faisait les siens sur mesure
Quitte à prendre un risque mais de s’y retrouver.
Parfois rouler sur des pentes en mousses l’amusait
Même si le trajet ne lui permettait pas d’arriver là où elle se l’imaginait.
La nature l’a laissée faire en toute indifférence
Pourquoi pas en faire une voie de préférence.
Lorsque de temps en temps elle empruntait les sentiers tracés
Elle croisait des voisins qui s’y promenaient
Une simple politesse lui suffisait
Le chemin faisant le voisin passait pour elle sans son intérêt
D’ailleurs elle avait un but précis
Celui de se rendre vers le lieu dont elle voulait en faire un lieu-dit
Rien ne pouvait lui interdire ce qu’elle y avait prévu
Elle prenait le temps pour s’y rendre en pensant les étapes et leur contenu.
Revenue dans le monde humain
Elle pensait déjà au lendemain
Elle entendait les informations qu’on lui donnait
Elle en prenait certaines les autres elle les laissées tomber.
C’était un mode de vie qu’elle appréciait
Elle en ferait sa construction
Elle ne cherchait pas vraiment des amis
Par peur de s’en faire des ennemis
Elle ne s’attachait pas vraiment à leur sentiment
L’indépendance était pour elle plus rassurant.
Elle comprenait parfaitement les tourments que cela leur formulait
Mais elle préférait s’y éloignait.
Il arrivait souvent qu’elle était devenue éponge
Une fois le problème vidé la solution arrivait comme dans un songe
Elle faisait comprendre que raconter le mal
Apportait le bien où la patience devenait une morale.
Maulde consultait peu le médecin
Lorsqu’elle rencontrait ce dernier par mégarde sur son passage
Très souriante en un clin œil elle lui formulait son refrain
Qu’il n’y avait aucun mal de traverser le bien pour en faire le dogme du sage.
Elle s’affirmait le plus souvent que cet homme avait plus besoin de réconfort
Elle s’y amusait comme s’il lui demandait de fournir un effort
De continuer cet élan pour l’encourager
A rencontrer des personnes moins fatiguées.
Elle savait qu’il se retardait à ses rendez-vous
Elle lui disait plus vous arriverez tard plus vite ils seront guéris
Puisqu’ils seront partis
Chez eux pour un autre rendez-vous qui leur bouchera un trou.
Maulde arrivait à lui donner conseil
L’ordonnance en boîte aux lettres
Temps gagné avec les moins fatigués
Temps augmenté avec les patients les plus abîmés.
L’indifférence était pour Maulde un grand attrait
Pour elle ce n’était pas une faiblesse ou un procès
Elle l’appréciait simplement dans le bien fait
Elle savait désormais qu’elle la perfectionnerait dans un modèle plus que parfait.
Bonjour! Je viens de m’inscrire sur wikipen et c’est sur votre poème que je suis tombée… comme je l’ai lu je me permets, en toute bienveillance, de vous donner mon avis.
Je trouve que vous avez une fort belle écriture.
Je trouve que votre poème pourrait tout aussi bien être un conte et ce mélange des genres me perturbe. J’aurai aimé un poème centré sur une thématique/émotion plus précise. Cela n’engage que moi.
J’ai relevé une erreur d’orthographe au moment où vous évoquer sa rencontre avec le médecin un -er qui devrait être -ait.
Amicalement,
Au plaisir,
1 LucioleVerte.
Merci de votre notification. Je vais corriger les fautes.