Cette année mille neuf cent soixante quatre
Était la première année de déclaration d’impôts.
Maulde écoutait les actualités à la radio
Il fallait pour elle se placer pour se battre.
Son arrière-grand-mère l’avait très éveillée
L’impôt se trouvait déjà dans l’achat pour manger
Depuis peu, lui avait-elle dit que le roi était en train de revenir en pire
Il fallait prendre beaucoup de précautions de dépense et s’en prévenir
Maulde était au cours préparatoire
Elle avait une pensée juste mais certainement provisoire
Ses parents étaient perdus dans le modèle administratif
La demande de déclaration arriva donc sur ce vif.
Quelle soit appréciée ou pas Maulde ne juger jamais
Elle avait appris justement par ce biais
Qu’elle devait à tout moment se justifier
Elle approchait désormais une voie vers la maturité.
Elle décida de demander à remplir cette déclaration
Elle lui proposa de l’amener au service du percepteur.
Les frais d’envoi lui seraient évités ce qui en ferait une belle opération
Puis enfin jouer à cette écriture pour Maulde serait pour elle un bel avenant de bonne heure.
La demande de Maulde fût acceptée
Avant d’écrire sur papier original
S’entrainât sur papier brouillon en appliqué
Grand-père lui indiqua que l’écrit était lisible et le contenu normal
Attention lui dit-il en souriant tu écris à l’Etat
Son arrière-grand-mère un peu plus loin lui rajouta non au Roi
Maulde en répliquant au sourire leur dit assez bas
Je vais rajouter un courrier au nom de Roi de l’Etat.
Ce qu’elle fît sur l’enveloppe du courrier
Ainsi le percepteur pourra s’en amuser
Une semaine se passa avant de se rendre chez le percepteur
Ce matin-là de printemps était brumeux et Maulde de bonne humeur
C’est le percepteur qu’elle rencontra au guichet
Il avait été prévenu de son arrivée
Elle lui tendit l’enveloppe cachetée
Et, il lui apprit que tout était réglé.
Non lui dit-elle, je ne vous rien donné
Tu viens de m’apporter un papier
L’Etat se fera la joie de me faire payer
Maulde jouait du piano sur la table du guichet.
Le percepteur compris que Maulde avait un besoin de comprendre
Ses yeux face à ceux de l’agent l’avaient troublé juste un peu
Il la fît asseoir face à lui dans son bureau pour mieux l’entendre.
Oui, Monsieur le Percepteur expliquez-moi cet impôt
Que vous mettez en oeuvre car il existe déjà pour mes repas
Grand père lui avait transmis que les salaires augmentaient sur le pas
Maulde à cet âge d’enfant lui expliquait que cet impôt serait en trot.
Maulde lui faisait remarquer dans son language d’enfant
Que cet impôt devenait un leurre
Le percepteur intervint sur ce mot et lui indiqua que dorénavant
L’impôt et les taxes seraient l’origine du banquier à cette heure.
Si le banquier prend ta place tu vas disparaître
Lui dit-elle très inquiète
Non pas vraiment répondit-il sans se compromettre
Mais en effet, mon rôle peu se soumettre.
Mais avant cela, je suis le voyant de l’Etat.
Je souhaite prédire l’avenir
Afin que notre morale nous fasse le meilleur bien sur le tas
Et solliciter au plus vite une voie de ce que nous allons devenir.
Mais Monsieur le Percepteur vous êtes devenu le sorcier
Maulde commençait déjà à se désespérer
Des arguments sur lesquels elle se sentait obligée de s’alimenter
La pensée de son arrière-grand-mère se justifiait.
Maulde était assise sur chaise
Elle n’avait pas pieds au sol
Elles les balançaient sur cet Etat tout à son aise
Elle était déçue de ce choix qui allait la rendre folle.
Elle se corrigea très vite de cet emportement
Sans mots mais tout était dit dans son comportement
Le percepteur reçu cet appel
Il comprit face à lui une enfant déjà rebelle.
Tu es dans une famille qui te transmet un bon savoir
Je confirme que tu le modèle uniquement sur ton devoir
Je partage ce que tu me laisse entrevoir
Je serais avec toi si tu me laisse le temps de mieux prévoir.
Maulde était face au Roi de l’Etat
Elle prit congés et le remercia
Les yeux dans les yeux d’une enfant
Le percepteur lui était devenu son galant.
Elle pensa sur le chemin du retour
Qu’au fonds l’Etat n’était pas la morale de l’amour
Elle devrait grandir encore dans ce combat un jour
Elle sait que cela finira pour toujours.