C’était en mille neuf cent soixante cinq
Cette année, Maulde suivait l’actualité
Le vote des élections municipales approchait
Maulde en faisait un jeu de manège sur trinques
Un jeune médecin s’était installé depuis peu
Citadin d’origine il appréciait le milieu rural
Du moins, il souhaitait le rendre moins banal
Ainsi il aurait la côte du métier vivant dans ce milieu.
Nous avions tous besoin de mieux connaître Francis
Maulde trouvait cet homme charmant plus qu’un tournevis
Alors elle adorait lui faire des petites farces
Afin de lui faire comprendre que c’était une enfant dont il fallait faire impasse.
C’était en hiver, il vînt à la maison pour grand-mère
Maulde fît tremper deux éponges sur eau tiède
Et les posa sur le siège où le médecin devait écrire les remèdes
Lorsqu’il s’assit, il s’excusa de ce qu’il pensait qu’il lui arriva naguère
En effet, les éponges sur son poids se vidèrent de l’eau
Cette dernière glissa dans un endroit en mouillant son haut
Il crût stupidement que cela venait de lui en réalisant le mouvement
Et, se leva très gêné sans se rendre compte des éponges qui tombèrent au bon moment.
Maulde sera ses lèvres très fortes pour éviter de rire
Le médecin s’en rendit compte et lui pinça le nez avant de sortir.
Il promit au grand père de revenir dans un autre concept de rendez-vous
Parfait, répondit le grand père, je veillerais que Maulde soit le plus loin de vous.
Maulde fût punie pour cette vilaine intervention auprès du docteur
Elle n’en fît aucun drame dans cette heure
Elle savait qu’il revenait pour avoir des informations
Sur les prochaines élections.
Ce jour-là, il fût invité dans un repas du soir
Maulde fût préparée à manger avant son arrivée
Et elle fût conduite rapidement dans sa chambre ; l’électricité en panne donc toute noire
Prévenue de cette punition elle avait organisé cette panne pour en être évincée.
Toutes les chambres étaient sans électricité
Il n’y avait plus de temps pour réparer
Elle fît celle qui en était étonnée
Elle promit d’effectuer son travail sans gêner.
Le dos tourné à l’invité
Elle réalisa son travail en prenant bien le temps
Puisqu’elle s’était arrangée avant de l’avoir fait
Elle exercerait une magnifique préparation d’un simple semblant
Le médecin parla tout en premier de Maulde petit enfant
Et sérieusement il dit au grand-père que si elle avait vingt ans de plus
Il deviendrait son petit-fils dans ce moment
Et il lui promettrait une belle vie même farfelue.
Maulde ne bougea jamais de sa place
Le médecin attaqua le sujet de l’entretien
Il voulait connaître le milieu rural mieux que rien
Pour lui apporter des transformations qui répondraient au besoin.
Toutes les fermes que je côtoie n’ont pas l’eau au robinet
Et ce seraient pour elles une solution à ce problème constaté
Le lavoir et le puits sont le plus souvent éloignés
Cela en plus demande beaucoup de poids à transporter.
Mais vous a-t-on abordé sur un tel projet demanda le grand-père
Non en effet répondit-il pour vous cela serait souhaitable dans cette stratégie
Alors ces personnes finiraient toute courbées ou bien porteuses de maladies
Ce qui ferait une grande économie auprès de l’instance publique sans se taire.
Vous avez je suppose une équipe en vue sur votre trajectoire
Non je suis en train de la réaliser et je viens vers vous pour mon avoir
Non lui répondit le grand-père je n’accepte pas cette voie
Je préfère poursuivre la mienne elle me donne assez de bonnes noix.
Il y eût beaucoup d’insistances sans actes de bonne foi
Il vît Maulde et alla lui fair un calin
Maulde pensa qu’il n’était pas malin
Il valait mieux le quitter sans en faire émoi.
Après son départ Maulde intervînt auprès du grand-père
Après cette discussion, la politique n’est qu’une boutique du câlin
Rappelle -toi des professions de foi, de leur contenu le plus souvent très pervers
Ils font toujours loi pour nous conduire à la galère
Ne me répond pas tu as peut-être raison
En tous les cas dit Maulde je n’en ferait aucune occupation
Mais je serais toujours pour leur rappeler leur profession
Car avec moi pas un seul ne me fera plier mon horizon.
Les mandats répétés durant toute une vie
Deviennent leur fonds de commerce
Ils accaparent tous notre argent et celui de leur mentor suivi
Cela confirme que nous devrions rapidement prendre ce pôle en réserve.
Je ne souhaite pas de révolution
Mais ces gens-là nous incitent dans cette orientation.
Tu vois bien les autres guerres dans les pays lointains
Elles n’apparaissent pas ainsi en claquant dans les mains.
Francis est arrivé dans ce lieu avec un métier
Il est jeune, il débute et mérite une autre attention
Il risque perdre son métier et son projet
Le milieu rural est pour lui un piège à pigeon.
C’est ce qui arriva à Francis
Six ans après il dût quitter le territoire
Il devînt médecin fonctionnaire pour service
Il apprît la solitude sur un sol qui lui fût tout noir.