Les greys dynamiteurs chapitre 1 : Sept convocations douteuses.

Lorsque le pouvoir ne fait rien sous prétexte de paix sociale au détriment des opprimés.
Lorsque le pouvoir manque de courage.
Lorsque le pouvoir est hypocrite.
Lorsque le pouvoir manque de bonté, de dignité, de sagesse, d’intelligence, de clairvoyance, de justice, d’imagination.
Il faut dynamiter le système.

Voici donc, Les Greys Dynamiteurs.

Notre histoire débute dans un monde semblable au notre à quelques exceptions prêt. La technologie y est plus avancée, les animaux parlent, la magie est fortement présente et beaucoup de personnes possèdent des pouvoirs ou des capacités exceptionnelles que ce soit une grande intelligence, force ou agilité par exemple.
Ici les gouvernements sont imparfaits.
Le but d’une société pourrait être l’épanouissement de tous, le maximum de bonheur, la justice, l’équité.
Mais parfois le peuple l’oublie, trop concerné par les problèmes du quotidien ou ne se rendant pas compte de son réel pouvoir. Les gouvernants eux aussi ne font pas ce qu’il faut pour X ou Y raison. Garder le statut co, le profit, le pouvoir, la peur, la bêtise, l’impression de faire ce qui est bon de faire, certaines idées ou philosophies plutôt que d’autres. La gauche, la droite, le capitalisme, le communisme, le progressisme, le souverainisme, la tradition, les différentes religions.

Aujourd’hui dans un pays de cette planète, se tient sept convocations, presque des procès. Le but ? Comprendre voir intimider les participants, les contrôler, éviter qu’ils ne fassent trop de vagues. Faire en sorte qu’ils se rangent bien gentiment dans le moule.

Le chef de l’état assure lui même les séances aujourd’hui. Tywin Cold. Un homme d’une rare grande taille, très mince,  faussement chaleureux, calculateur, bien dans ses pantoufles au sommet de ce système. Autour son assistante, Rita Mcdowell, belle, discrète, silencieuse mais qui n’en pense pas moins. D’autres anonymes en costar cravate. Des hommes et femmes de l’ombre.
Qui est témoin ? Quelle est la défense ? “Les juges sont impartiaux ne vous inquiétez pas”. Des juges et des procureurs non élus et qui n’ont pas de compte à rendre à grand monde, défendent des lois que des députés que personnes ne connait proposent, car oui qui connait son député dans une élection qui n’intéresse plus la plus grande partie de la population. Souvent obligés de défendre des lois que leur parti leur demande de défendre et si ils ne rentrent pas dans les rangs ils risquent la sanction.
Les gens oublient leur pouvoir. Ils ne se sentent plus concerné. Et ensuite sans réfléchir les fonctionnaires suivent les directives par peur de se faire taper sur les doigts, même si les lois sont absurdes et vont à l’encontre du but initial à savoir une belle société. Et ceux qui osent s’opposer se mettent eux aussi souvent dans une situation délicate.
Est ce bien démocratique ?

Toutes les personnes convoqués ici ont certes pas mal de défauts mais aussi de grandes qualités. Ils ne sont ni tout blancs ni tout noirs mais bien gris.

Lors de toutes ces audiences le président est extrêmement calme. On pourrait même dire qu’il essaie de cacher sa joie.

Convocation numéro une : Bruce Mclane, inspecteur de police.
Il fait régner la justice certes quelque peu à sa façon, outrepasse les règles, ne suit pas les protocoles et n’est pas très patient avec sa hiérarchie. Mais ils sauvent des vies là où personne d’autres n’aurait pu le faire grâce à un grand courage et un instinct rare. Un cowboy en somme.

-Encore une fois inspecteur Bruce Mclane vous n’avez pas suivi le protocole. Qu’avez vous à dire pour votre défense ?
-Et bien tout simplement que j’ai encore une fois sauvé énormément de monde et que si vos protocoles sont si pourris il faudrait peut être en changer ? Juste une idée comme ça.
-Les protocoles sont fait pour assurer la sécurité de tous.
-Bah apparemment non puisque je dois presque systématiquement les outrepasser pour faire mon boulot ! Vous le faites exprès ou quoi ?!
-Et bien peut être y avait il une autre solution ? Peut être choisissez vous la solution de facilité pour vous faire mousser et passer pour un héros ?
-Vous êtes sérieux ? Avec tous les risques que je prends vous pensez que je fais ça pour faire du cinéma ?
-On aurait déjà vu des choses plus absurdes voyez vous ? Dans tous les cas vous n’avez pas à outrepasser les règles de la république. Si vous continuez ainsi nous serons obligés de vous retirer votre badge vous pouvez disposer.
-Comme si il fallait un badge pour aider des gens…

Convocation numéro deux : Bernard l’entrepreneur.

Homme d’affaire, directeur sportif, acteur, chanteur, c’est un gagneur comme il aime le dire, mais depuis qu’il s’est lancé en politique il fait peur car sa popularité pourrait peut être un jour lui permettre d’atteindre la fonction suprême.

-Monsieur Bernard ce n’est pas bien clair tout ça.
-Comment ça pas bien clair ?
-Et bien comment peut on faire autant de choses en même temps ? Homme d’affaire, directeur sportif, acteur, chanteur, et maintenant même la politique ? La plupart des gens on un seul travail, une passion et c’est déjà beaucoup !
-Qu’est ce que vous voulez que ça me foute à moi ?
-Oh mon dieu restez poli. Nous nous disions simplement que tout cela à gérer, ça doit être dur, des erreurs pourraient être commises, à cause de la fatigue, des négligences ou même des excès de confiance. Vous savez quand on monte aussi haut la chute ne peut être que violente.
-Ca vous fait chier en fait que j’essaie d’entrer en politique ! Vous avez peur pour votre place ou quoi ?
-Oh non vous êtes déjà bien trop occupé pour être président. Cependant si cela ne vous dérange pas nous allons lancer à quelques procédures.
-Des procédures ?
-Oui, des choses anodines. Quelques contrôles fiscaux, des enquêtes, des vérifications pour être certain que tout est en ordre. Nous sommes en république ici on ne peut pas faire n’importe quoi, même pour un homme puissant comme vous, et vu comment vous êtes intègre et intelligent je suis sûr que tout est en ordre. Vous ne pouvez pas décevoir tous ces gens qui vous aiment tellement.
-Fumier va…
-Vous pouvez disposer.

Convocation numéro trois : Mikayla l’influenceuse star.

Mikayla, influenceuse, mannequin, lifestyle, danseuse, joueuse de golf, de poker, actrice, chanteuse, elle aussi est une winneuse et possède plusieurs dizaines de millions d’abonnés sur ses réseaux sociaux mais c’est aussi une sorcière dotée de puissants pouvoir magiques et une personne très centrée sur son succès et son image.

-Bonjour Mikayla j’espère que vous allez bien.
-Oui très bien et vous monsieur le président ? J’avoue ne pas trop comprendre la raison de cette convocations. J’espère que je n’ai pas fais quelque chose de mal.
-Oh non loin de là. Vous savez vous êtes aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes du monde, vous êtes jeune, magnifique, intelligente, populaire, un model pour la jeunesse.
-Oh merci vous me faites trop d’honneur.
-Mais comme nous le disions à notre ami national Bernard on ne peut pas faire n’importe quoi.
-C’est à dire ?
-Votre influence ne devrait pas pousser la jeunesse dans une mauvaise direction qui pourrait les mettre dans une délicate situation.
-Je ne suis pas sûr de comprendre.
-Et bien votre vie fait rêver, mais elle est à vous, et nous ne pouvons la fournir à tous. La société pour tourner à besoin que chacun aie sa place, une place utile qui fasse tourner la machine. Tout le monde ne peut pas réaliser ses rêves malheureusement. Tout le monde n’en a pas la capacité. Certains doivent se résigner à faire ce dont ils sont capables de faire.
-Mais qui décide qui est capable de faire quoi ? Il faut essayer pour savoir non ? Si vous voulez mon avis pour réussir il faut apprendre, se tromper, réessayer, tomber, se relever, se battre, expérimenter, découvrir, être curieux. Vous voyez ?
-Mais la vie est malheureusement trop courte pour essayer tout ça. Il ne faut pas perdre de temps, choisir vite et bien. Et nous avons d’excellents conseillers d’orientations pour ça, des notes, des bulletins.
-Je ne sais pas si une note peut définir toute la complexité de quelqu’un… Il peut avoir une histoire différente, des soucis de santé, familiaux, pleins de facteurs peuvent…
-Bon en tout cas il ne faut pas rêver trop grand. Donc de temps en temps faites passer le message oki ? Sinon nous devrons prendre des mesures afin que la population ne tombe pas en dépression totale.
-Des mesures ?
-Mais ne vous inquiétez pas, on en est pas encore là ! Faites quelques efforts c’est tout. Vous pouvez y aller.

Convocation numéro quatre et cinq : Napoléon Law et Elodie Kherici, deux révolutionnaires.

Napoléon Law, et Elodie Kherici, deux révolutionnaires. L’un est un membre important de la mafia et à un grand réseau, un stratège hors pair plutôt beau gosse et doué avec pas mal d’armes notamment le sabre, il a aussi quelques pouvoirs, l’autre une inventrice brillante et trafiquante d’arme tatoué, déterminé, avec un gros caractère.
Ils sont fortement suspectés mais pas assez de preuves encore pour les arrêter.

-Bon ici je ne vais pas passer par quatre chemins, il va falloir s’arrêter et s’arrêter vite.
-Arrêter quoi ? s’amuse Napoléon.
-Ne nous prenez pas pour des jambons ! Nous n’avons pas encore assez de preuves mais vous finirez par tomber je vous le jure ! Nos services secrets, et les services de renseignements de d’autres pays collaborent avec nous et hors de question de vous laisser aller au bout de vos plans.
-Mais quels plans ? s’amuse Elodie.
-Je vais être clément, vous êtes des gens intelligents, vous pourriez même bien servir l’état avec vos talents. Vous ne voulez pas aider le pays ? Aider les gens ?
-Alors je ne sais pas si on si intelligent que ça et je ne sais pas si vous aider les gens tant que ça. Ou alors on ne doit pas avoir les mêmes définitions, répondit Napoléon.
-Oui dans le doute on préfère s’abstenir, renchérit Elodie.
-Et bien soit, que la partie d’échec continue, vous pouvez y aller.
-Merci beaucoup ! dirent ils à l’unisson en riant.

Convocation numéro six : Homer le Koala.

Défenseur de la communauté animal, Homer voulait à la base avoir une vie paisible. Mais ses rêves et ses espoirs ont été anéanti lorsque ses parents, frères, soeurs et amis ont été tué en même que leur habitat naturel a été rasé. Lui pourtant promis à un brillant avenir a sombrer dans l’alcool et roule souvent ivre dans son 4 fois 4 tout terrain qui pollue et est très souvent armé n’ayant plus confiance en grand monde.

-Monsieur Homer vous ne pouvez pas continuer à boire au volant. Si vous vous obstinez ainsi nous serons forcés à contre coeur de vous retirer votre permis.
-A contre coeur ? Ahah… Vous vous en fichez bien de moi.
-Mais non qu’est ce qui vous fais dire ça ? La république travail très dur tous les jours pour régler les problèmes de tout le monde.
-VOUS AVEZ DETRUIT MA VIE, MA FAMILLE EST MORTE, ET VOUS N’AVEZ RIEN FAIT ! JUSTICE N’A PAS ETE RENDUE !
-Il y a eu des erreurs administratives dans ce dossier. Les entreprises et l’état n’aurait pas fait de travaux dans cette zone si on avait su qu’autant de membres de la communauté animal y vivaient.
-Si vous le saviez ! MENTEUR ! MONSTRE !
-N’aggravez pas votre cas avec un outrage monsieur Homer déjà qu’au vu de votre état un éthylotest suffirait à vous placer en détention.
– PERSONNE NE M’A AIDE A REGLER MES SOUCIS.
-Il existe de nombreux centre de désintoxications, des médecins, psychologues et psychiatres pourtant.
-J’ai essayé ces choses VOUS PENSEZ QUE C’EST ADAPTE !
-Et bien c’est ce qu’on peut vous fournir de mieux, navré que ça ne marche pas. Il faut peut être faire plus d’efforts et passer à autre chose vous ne croyez pas ? Ca fait de longues années maintenant. Arrêter de regarder le passé, pensez à l’avenir !
-Vous êtes inhumains…
-Si moi je suis bien humain contrairement à vous.
-QU’AVEZ VOUS DIT ?
-Allez. Pensez à votre permis hein ? Vous pouvez disposer.

Convocation numéro sept : Le super héros.

Il existe en ce monde certaines équipes de super héros. Dans l’une d’elle il y a un genre de superman, un héros puissant à la tête d’une équipe puissante. Mais il a quelques doutes sur les réels bienfaits de leurs actions. Il fait de son mieux mais ne pourrait il pas faire plus ? Les gouvernements du monde sont ils justes. Il est emprunt à de nombreux dilemmes moraux. Doit il faire plus au risque de faire un abus de pouvoir ? Doit il laisser la démocratie suivre son cours même si elle est imparfaite ?

-Comment allez vous ?
-Ca va, ça va… Et vous ?
-Oui, tout va bien.
-Pourquoi suis je convoqué ?
-Oh pour rien, pour rien. Ne vous inquiétez pas ! On veut juste s’assurer que vous allez bien.
-Bah ma fois, ça dépend des jours.
-Et oui… Je comprends. Une lourde tâche qu’est la votre. Vous êtes un héros, un model, pour tous. Mais vous savez, en travaillant tous ensemble, les gouvernements, la police, les entrepreneurs, les militants, les supers héros et bien on maintient l’équilibre. On évite le chaos. Parfois des gens souffrent mais on ne peut pas sauver tout le monde. C’est pour le bien commun. Ne laissez pas la société s’effondrer s’il vous plait.
-Ah mais c’était pas intention du tout monsieur le président.
-Et bien parfait, vous pouvez y aller !
-Euh d’accord.
-Et au moindre soucis n’hésitez pas à m’appeler surtout hein !

Tous les membres de la pièce travaillèrent encore sur quelques dossiers pendant une heure.
D’abord sortirent tous les anonymes, les costars cravates, les rouages et boulons bien huilés.
Il ne restait plus que le président Tywin Cold et son assistante.

-C’est ce que j’appelle une bonne journée de boulot ! On a fait de notre mieux pour maintenir l’équilibre de notre belle société. Mais je vais continuer de les garder tous à l’oeil. Si ils ne veulent pas rentrer dans le moule et qu’ils préfèrent continuer à faire les malins, à remettre en cause l’ordre établit je passerai à la vitesse supérieur. Heureusement que nous sommes là pour ne pas laisser le chaos s’installer. Bon il faut que j’y aille. Bonne soirée Rita !
-Bonne soirée monsieur le président.

Le président sortit de la pièce et lorsque la porte se ferma, et que les pas du président ou d’aucune autre personne ne se faisait encore entendre dans les couloirs Rita Mcdowell ne put s’empêcher de lâcher un :
-Pauvre con.