Les greys dynamiteurs chapitre 2 : Un restaurant à burgers, huit personnes, quelques discussions, assez pour renverser un système ?

Lorsque le pouvoir ne fait rien sous prétexte de paix sociale au détriment des opprimés.
Lorsque le pouvoir manque de courage.
Lorsque le pouvoir est hypocrite.
Lorsque le pouvoir manque de bonté, de dignité, de sagesse, d’intelligence, de clairvoyance, de justice, d’imagination.
Il faut dynamiter le système.

Voici donc, Les Greys Dynamiteurs.

Le soir après les audiences, curieusement, les personnes convoqués se retrouvèrent toutes dans le même restaurant à burger. Un besoin de se changer les idées après cette rude journée et un intérêt commun pour ces sandwichs les a sans qu’ils ne le sachent rassembler. Hasard ou destin ? Des simples cheeseburgers peuvent il changer la face du monde ?

Table 1 : Bernard l’entrepreneur et Mikayla l’influenceuse.

Bernard après avoir prit son plateau cherche une place et aperçoit Mikayla. Avec un grand sourire il lui demande si il peut s’assoir ce qu’elle accepte en lui rendant le même sourire. Les deux se connaissent de réputation et se respectent ayant une même vision de la réussite et ayant fortement réussi tous deux d’après ces mêmes critères.
Lui de 15 ans son ainé a été un de ses modèles. Il discutent, se regardent intensément et on peut même dire qu’ils flirtent. Ils se plaisent. Mais surtout ils reviennent sur ces absurdes convocations.

-Et là il me dit “tout le monde ne peut pas réaliser ses rêves, il ne faut pas rêver trop grand, sinon la société va finir en dépression”, s’insurgea Mikayla dépité.
-Et bah qu’il sorte un peu dehors ce con on va voir si les gens ne le sont pas déjà en dépression.
-Et il m’a demandé de faire passer le message sinon ils prendront des mesures, non mais je te jure.
-Encore toi t’as de la chance, parce que moi ils les ont belle et bien lancé les mesures.
-Non sans déconner ?
-MAIS OUI ! Contrôles fiscaux, enquêtes. Tous ce qui peuvent pour me faire chier parce que ça les fait chier que moi je veuille rentrer en politique.
-Et tu comptes vraiment y rentrer ?
-Oui mais c’est compliqué, il faut préparer, avoir une équipe, des alliés. C’est risqué.
-En tout cas moi si tu fonces, si tu veux je te suis.
-Sans déconner ?
-Non mais attend avec nos expertises, les millions d’abonnés, nos connaissances dans les médias, le sport, l’entreprenariat, on peut les faire rêver les gens. Il fait rêver qui Cold ?
-Ah bah c’est sûr pas grand monde.
-Et bah voilà non seulement on pourra vraiment aider les gens mais en plus avec notre grande popularité je suis certaine qu’on peut gagner. Qu’est ce que tu en pense ? Personne ne va nous apprendre à nous à réussir !
-Bah Banco.

Table 2 : Homer le Koala. Napoléon Law, et Elodie Kherici.

Napoléon et Elodie marchent eux aussi avec leurs plateaux et aperçoivent un Koala qui tout en essayant de manger essaie surtout de cacher ses larmes.
Ils prennent l’initiative de s’assoir.

-Qu’est ce qui ne va pas ?
-Vous êtes qui vous ? Vous voulez quoi ?
-Simplement des âmes charitables. Tu as clairement besoin d’aide.
-Mais mêlez vous de votre cul !
-Ne t’inquiète pas Koala. De ce côté là tout va bien ! s’amuse Elodie.
-Bon… J’ai.. des soucis avec l’alcool depuis que tous mes proches ont été tué par ce foutu gouvernement.
-Nous sommes vraiment désolé.
-Et pour couronner le tout j’ai été convoquer par ce fumier de président… Ils vont certainement me retirer mon permis bientôt.
-Sache que tu n’es pas le seul à avoir été convoqué cher ami, dit Elodie.
-On était avec ce cher Cold tout à l’heure, rajouta Napoléon.
-Pour quelles raisons si ce n’est pas indiscret ?
Napoléon commence et Elodie suit.
-Et bien disons simplement que nous aussi on considère que ce gouvernement et cette société ne fait pas bien son travail.
-Er parfois il se pourrait qu’on essaie de faire les choses de d’autres façons.
-Mais on ne peut malheureusement pas toujours changer une société en suivant les règles de celle si.
-Du coup faut un peu tricher.
Homer les observe.
-Je vois, je vois. Bah je vous souhaite bien du courage ! dit Homer en levant son verre.
-Et toi qu’est ce que tu veux ?
-Ce que je veux ?
-Oui au plus profond de toi.
-Ahahah.
-Qu’est ce qui t’amuse ?
-Je ne suis pas con vous savez, j’ai bien compris ce que vous faites.
-Et du coup ?
-Auriez vous des problèmes à supporter un Koala armé buveur de whisky et conducteur de 4fois4.
-Le 4fois4 est un super véhicule. Et le whisky c’est bon. s’amuse Elodie.
-Et les armes ne t’inquiète pas pour ça si tu vois ce que je veux dire, répond Napoléon sur un ton déterminé.
-Dans ce cas je signe où ?

Table 3 : Le super héros et l’inspecteur Bruce Mclane.

Dans le restaurant, seul à sa table le super héros réfléchit. Il est tourmenté. Pourquoi a t’il été convoqué ? C’est louche. Trop louche. Que doit il faire ? Il pense à sa femme, son fils, sa fille. Il ne veut pas leur faire courir de risques. Il y a son équipe aussi. Doit il leur partager ses questionnements ? Beaucoup de charges sur ses épaules. Il pourrait peut être en faire plus ? Plus pour rendre le monde meilleur. Des gens souffrent ils en ce moment car il n’en fait pas assez ?
Il voit arriver l’inspecteur Bruce Mclane souriant qui s’installe à sa table.

-Comment vous allez ? Ca fait bizarre de vous voir là tout seul.
-J’ai connu des jours meilleurs…
-Ah bah c’est sûr, je comprends. Ca doit pas être facile à porter tous les jours d’être le héros le plus fort du monde. Beaucoup de responsabilités tout ça, tout ça.
-Je ne vous le fais pas dire.
-Moi j’ai été convoqué aujourd’hui, par le président lui même et vous savez pourquoi ?
-Dites moi.
-Parce que j’ai fais mon putain de boulot. Parce que j’ai sauvé des vies. Ils veulent me retirer mon badge.
-Ce n’est pas plutôt parce que vous avez enfreint certaines règles ?
-Mais au diable les règles enfin ! Ce qui compte c’est que j’ai sauvé ces gens ! Vous pensez que le mari me reprochera d’avoir sauver sa femme et la femme d’avoir sauvé son bébé.
Le super héros reste silencieux.
-Et le plus absurde dans tous ça c’est que moi je me fais convoqué parce que je ne respecte pas des règles débiles. Mais vous, vous vous faites convoquer alors que vous les respectez.
-Et bien les nouvelles vont vites…
-Il y a pas un soucis là dedans ? Il est peut être temps qu’on se sorte les doigts du cul. Ils veulent me retirer mon badge ? Me poursuivre ? Et bien soit. Mais je ne cesserai pas d’aider des gens. C’est dans mon ADN.
-Je peux comprendre cela.
-Et vous ?
-Quoi et moi ?
-Que ce passera t’il quand ils iront trop loin d’après vos valeurs. Quand vous n’arriverez plus à vous regarder dans un miroir sans avoir honte. Vous êtes un modèle pour les gosses mon gars.
-Et donc ? Que voulez que je fasse ?
-Je veux savoir si vous aurez les couilles de faire ce qui est nécessaire de faire à savoir agir. Il y a peut être moyen de trouver des solutions pour DYNAMITER LE SYSTEME.

Au même moment dans le restaurant plusieurs personnes s’étaient levé et avaient prononcé exactement les mêmes mots. “Dynamiter le système“.
C’était comme un signe. Tous se regardaient un peu incrédules.
Le super héros paraissait chamboulé et se mit à partir.

-Il faut que je réfléchisse
-Repensez à ce que je vous ai dit, je vous en prit c’est important !

Bruce remarqua au bar une femme élégante entrain de finir un verre de whisky. Lunettes de soleil, chapeau, manteau elle porte la parfaite tenue cliché du détective que l’on voit dans les films. Elle ne souhaitait pas être reconnue mais c’était sans compter sur Bruce.
Elle part et 10 secondes après l’inspecteur la poursuit.

-Et attendez je vous ai reconnu. Rita !
C’était effectivement Rita, l’assistante du président et l’une des personnes les plus influentes du gouvernement. Il fait nuit et il neige.
-Vous savez Bruce je vous apprécie beaucoup mais parfois c’est vrai que vous êtes un parfait casse couille.
Elle se retourne, retire son chapeau et ses lunettes. Les deux s’amusent de cette situation et apprécie beaucoup se parler.
-Qu’est ce que vous faisiez là ?
-Je buvais. Et vous vous mangiez. Je n’ai pas le droit ?
-Oh si si. J’ai toujours voulu vous inviter à diner d’ailleurs, mais disons que des convocations ne sont pas forcément le moment le plus romantique.
-Ah parce que vous êtes romantique vous maintenant ?
-Bah oui qu’est ce qui vous en fait douter ?
-Hmm je ne sais pas… Vous êtes un peu bourrin parfois.
-Juste parfois ? Ah bah c’est sûr que vous vous êtes plus dans la discrétion.
-C’est pas faux.
-Vous nous espionniez ?
-Peut être…
-Non mais sérieusement ?
-Sérieusement si j’avais voulu tous vous faire arrêter j’aurai pu. Surtout vu le bordel que vous vous préparez à foutre.
-Oh mais quel langage !
-Je peux être un peu bourrine aussi vous savez Bruce Mclane.
-Et du coup ?
-Et du coup je vous aime bien Bruce alors invitez moi à diner et tout se passera bien.
-Bon dans ce cas…
-A bientôt ?
Elle commence à partir.
-Et comment je peux être sûr que je peux vous faire confiance ?
-Vous ne pouvez pas et c’est ça qui vous excite car vous avez le goût du risque surement au moins autant que moi !
-Et bah ça si c’est pas une sacré femme ahah.

Bruce retourne donc au restaurant. En ouvrant la porte 5 individus se sont regroupés, se tiennent debout et le regardent.
Bernard comme un leader prend la parole.

-Alors inspecteur ? Partant pour dynamiter ce foutu système ?
-Oh putain oui !