Amassed

12 mins

– Songer à se délivrer 

En fin d’après-midi, dans une salle de bureau de travail, 2 personnes étaient présentes.

Une des personnes, vêtue d’une chemise blanche avec un blouson marron ouvert, était assise confortablement sur une chaise, admirant le paysage par la fenêtre.

Elle se nomme Maverick.

L’autre personne se tenait juste derrière lui, elle était debout, habillée d’un costard gris sans cravate et avait en main une clé USB.

Son prénom Édouard.

Édouard – Donc tu es sûr, on peut diffuser ça ?

Maverick – Oui, vous pouvez.

Édouard – Après la diffusion, Ça peut vite s’envenimer et on a aucune responsabilité concernant ta sécurité, c’est toi et toi seul qui sera mentionné sur la divulgation du documentaire.

Maverick – Il n’y a pas de souci je suis prêt à assumer.

Édouard – J’admire ton courage.

Éduard a ensuite récupéré un document sur la table et l’a présenté à Maverick

Édouard – Je vais juste te demander te signer ce document, c’est la preuve qu’on se dédouane de toute responsabilité concernant ton reportage

Maverick très détendu a signé le document que lui a tendu Édouard, ce dernier a poursuivit

Édouard – Ça sera diffusé ce soir à partir de 21h.

Maverick – Ça marche je vous en remercie et vous en suis reconnaissant.

Disait Maverick en se levant, il a serré la main D’Édouard, ce dernier lui répondit

Édouard – Fais attention à toi.

Le soir, Maverick était chez lui, il dégustait une assiette de riz avec des morceaux de viande de bœuf.

Sa fiancée dénommé Urielle lavait la vaisselle, elle ne disait rien.

Maverick s’est servi un verre d’eau en disant

Maverick – J’ai donné mon autorisation tout à l’heure pour partager le documentaire que j’ai réalisé, ça sera diffusé sur la chaîne DCR.

Urielle a fini de laver la vaisselle, elle a pris la serviette puis s’est essuyé les mains en répondant.

Urielle – C’est bien, déjà qu’on est dans une situation délicate et tu rajoute ça, ce documentaire est dangereux et va nous causer des problèmes.

Maverick – Urielle, je n’avais pas le choix, Tu as vu la lettre de l’huissier de justice ? on nous réclame 500.000 couronnes, ni moi ni toi avons cet argent.

Urielle – Oui mais il y avait d’autre façon de faire

Maverick – Ah oui ! dis-moi lesquels ?

Urielle – De toute façon je parle pour rien tu ne m’écoute pas, tout ça est relié à ton passé et tu ne m’as jamais parlé de ton passé

Maverick – Mon passé m’appartient, c’est personnel et je n’ai pas envie d’en parler

Urielle – Sauf que c’est toi qu’on mentionne sur la lettre et personne d’autres, il y a forcément un lien avec ton passé.

Maverick – Ça ne résout en rien le problème, Je te l’ai dit, c’est la seule solution

Urielle – Non Maverick, envisager une solution c’est d’abord communiquer et parler, mais tu ne veux rien dire et tu t’en tiens qu’à ta tête

Maverick n’a pas répondu.

Agacé, Urielle a rangé sa serviette puis est partie.

Point de vue de Maverick

J’étais à la plage, je voyais des personnes qui se baignaient, des familles en train de passer un beau moment avec leurs enfants qui jouaient sur du sable.

Il y avait du monde, les gens parlaient, rigolaient, s’amusaient, et là au loin, j’aperçois une personne, une personne que je connais…

Cette personne traversa la plage et arriva au bord de la mer, je la regardais de dos, elle portait un chapeau, c’était ma mère…

J’ai commencé à la fixer, plus je la fixais, plus les bruits des familles ainsi que des enfants autour de moi disparaissaient et un silence commença à régner…

Et là j’ouvrit les yeux, je me réveille, je suis dans mon lit.

Sur la terrasse d’un salon de café, j’étais accompagné de mon ami Andrew autour d’une table.

Le serveur arriva.

Serveur – Et voilà, le cappuccino pour vous Monsieur ; et pour vous l’expresso sans sucre, je vous apporte les Pancakes après.

Andrew – Merci Monsieur.

Andrew mélangea son Cappuccino

Andrew – Je n’arrive toujours pas à croire que tu l’aie fait…

Maverick – Je n’avais pas le choix

Andrew – Tu imagines les conséquences que ça va engendrer

Maverick – Andrew s’il te plaît, ma femme m’as déjà fait le coup hier t’y mettre toi aussi

Andrew – J’essaye juste de comprendre ce qui t’ai passé par la tête, ça a fait la Une des journaux ton documentaire, tout le monde en parle, d’ailleurs comment tu as fait pour diffuser ça sur la DCR ?

(La DCR ; Diffusion Communication Réflexion est une des 4 chaînes principales du pays, les autres chaînes sont : H24, La source et la ref.

La DCR est une chaîne privé contrairement aux 3 autres qui sont des chaînes publics)

Maverick – Je connaît un des responsables de la chaîne

Andrew – Comment tu l’as connu ?

Maverick – C’est une longue histoire, j’ai déjà travaillé avec lui auparavant, c’était l’ancien directeur du média No Delay

Andrew – Oui, ce média en pleine chute…

Maverick – Je ne te le fais pas dire, c’est catastrophiques les audiences qu’ils font en ce moment, ils vont peut-être se faire racheter par la DCR.

Andrew – Après la chaîne L’Édifice, maintenant ils veulent racheter No Delay…Et ils ont directement accepté ton reportage ?

Maverick – Ils l’ont d’abord visionné, analysé puis ont inséré quelques légères modifications, en réalité, ils sont malins, dans leur clause de confidentialité, ils peuvent partager des documentaires tout en se dédouanant des responsabilités du contenu, en mettant en avant le côté réflexion communication, c’est leur slogan après tout.

Andrew – Et c’est une chaîne privé.

Maverick – Oui sinon ça n’aurait pas été possible si c’était une chaîne public, je dénonce pas mal de chose.

Andrew – tu as tenté ?

Maverick – Non ils n’auraient pas accepté et puis la DCR c’est une des chaînes les plus puissantes du moment

Andrew – Et c’est une raison en plus qui montre que tu es inconscient de partager ça sur ce média avec tous les vus et réactions que ça va provoquer.

Maverick – Je n’avais pas le choix, c’est le seul moyen

Andrew – Le seul moyen de quoi ? qu’est-ce que tu cherches à faire ? Tu penses que ça va rembourser l’argent que tu dois.

Maverick – Andrew je ne dois rien à personne

Andrew – Mais alors d’où ça sort

Maverick – Je n’en sais rien

Andrew poursuivit en soupirant

Andrew – Non c’est faux c’est juste que tu ne veux rien dire, tu ne dis jamais rien à commencer par ton passé, tu ne m’as jamais rien dit sur ton enfance, ta famille, peut-être qu’il y a un lien

Maverick – Désolé de te dire ça Andrew, mais mon passé ne te regarde pas

Andrew – Maverick réveille-toi ! ta femme est enceinte, on te réclame un demi-million et tout ce que tu as fait, c’est faire partager un documentaire qui peut te porter préjudice

Maverick – C’est un risque que j’ai pris, je n’ai pas d’autres solutions, jamais je n’aurais cru que lorsque ma femme allait être enceinte, j’allais subir un tel imprévu et qu’elle allait cesser de me parler

Andrew – Vous ne vous parlez plus ?

Maverick – C’est très rare qu’on discute…

Andrew – Après Ça fait deux mois qu’elle est enceinte, ça peut se résoudre d’ici là, mais tu n’arrange pas les choses avec les actions que tu mènes…

Maverick – Dans ma vie j’ai toujours subi des imprévus, beaucoup d’imprévus et ce sont ces imprévus qui définissent ce que je suis aujourd’hui.

Andrew – Essaye de faire abstraction avec ta femme sur cette histoire, ce n’est pas la bonne période pour que vous vous disputez.

Maverick – Ok et comment ?

Andrew – Je ne sais pas, essayez de voir le côté positif dans tout ça

Maverick – Ah ouai, lequel ?

Andrew – Oui j’avoue… y’en a pas

Le serveur est ensuite venu sans apporter les pancakes avec un homme en costard, ce dernier était le Gérant du salon de café.

Gérant – Messieurs, désolé de vous interrompre mais vous êtes bien Monsieur Maverick Randall ?

Maverick – Oui c’est moi

Gérant – Je vous prie de m’excuser, mais je vais vous demander de quitter les lieux

Très surpris je lui répondis

Maverick – Pourquoi ça ?

Gérant – Vous êtes l’auteur du documentaire qui fait polémique diffusée hier soir sur la DCR, vous pouvez nous poser des problèmes.

Maverick – Quel genre de problème, je n’ai rien fait de mal

Gérant – Je suis navré Monsieur mais on ne peut pas prendre un tel risque, vous n’êtes pas obligé de payer le café mais vous ne pouvez pas rester ici

À cet instant, Andrew m’a froncé les sourcils en me faisant comprendre que j’ai fait une connerie.

Avec Andrew nous avons quitté l’endroit.

Sur le trajet du retour.

Maverick – le serveur me connaît et connaît mon prénom, il est parti me balancer cette enflure.

Andrew ne disait rien

Maverick – Et puis il n’y avait pas de raison qu’ils fassent ça, je ne suis pas menacé de mort, oui ça a créé un buzz mais ça s’arrête là

Andrew – Non Maverick ça n’a pas juste crée un Buzz

Andrew s’arrêta brusquement d’avancer avant de poursuivre sur un ton sérieux

Andrew – Depuis tout à l’heure on marche, les gens nous regardent et ont les yeux rivés sur toi, la Milice Nationale est passé près de nous et ils t’ont fixé, alors non ce n’est pas qu’un Buzz et le fait qu’on se fasse virer d’un salon de café ce n’est pas pour rien

Maverick – Il n’y a pas de quoi s’affoler

Andrew – Maverick, je crois que tu ne réalises pas que le reportage que tu as constitué est dangereux, tu t’attaques à l’état, même si tu le fais indirectement, ce que tu dénonce est grave !

Maverick – Depuis que je t’ai vu aujourd’hui tu ne me parle que de ça, on ne peut pas changer de sujet.

Andrew – Non on ne peut pas, désolé Maverick, mais moi non plus je ne peux pas te soutenir sur ça, je peux avoir des problèmes, je ne veux pas être mêlé à tout ça

Andrew m’a tendu la main, j’étais tellement étonné que je ne savais plus quoi lui répondre et je lui ai serré la main

Andrew – Prend soin de toi et de ta femme !

Puis Andrew est parti.

Le soir, je suis rentré chez moi.

Urielle n’était pas là.

Je l’ai appelé plusieurs fois, elle ne répond pas ; j’ai essayé de la joindre sur mon téléphone et aucune réponse.

Pris de frayeur, j’ai commencé à penser qu’on ait pu s’attaquer à elle par rapport au documentaire que j’ai diffusé.

Toutes les idées folles et sombres ont envahi mon cerveau.

J’ai décidé d’appeler chez ses parents.

Ça sonne, ça sonne

Mère d’Urielle – Allo

Maverick – Oui bonsoir Madame Carol désolé de vous déranger mais je voudrai savoir si Urielle est chez vous.

Mère d’Urielle – Bonsoir Maverick, oui elle est venue en fin d’après-midi.

Soulagé je lui ai répondu

Maverick – D’accord je vous remercie, j’ai essayé de la joindre mais aucune réponse

Mère d’Urielle – Oui, elle n’était pas bien du tout quand elle est rentrée

Maverick – Je vois… Je ne vais pas plus vous déranger, je la rappellerais directement

Mère d’Urielle – Oui mais pas toute suite, attend au moins une bonne semaine avant de la rappeler, elle veut rester seule pour le moment.

Maverick – Ça marche…Bonne soirée

J’ai raccroché.

Je me suis installé sur le canapé.

Je rêvassais, réfléchissais, j’étais vraiment assez frustré et dégouté.

Si j’avais une bouteille d’alcool dans le frigo, je l’aurais vidé.

Mais je me suis contenté de prendre juste un verre d’eau.

Je me suis rapproché de la fenêtre en observant l’extérieur.

Je regarder sans regarder en pensant à ma situation, les piétons, les voitures qui passaient.

Instantanément, un véhicule de la Milice Nationale est passé, je n’y prêtais pas attention.

Mais la voiture faisait des allers-retours, elle roulait lentement autour du parking, puis elle s’est garée.

Je suis parti me laver les dents et me changer pour aller me coucher.

Et juste avant d’aller dormir, j’ai jeté un dernier coup d’œil à la fenêtre pour voir si la voiture de la Milice Nationale était présente, et oui, la voiture était toujours garée mais pas au même endroit.

Ça m’as légérement inquiété mais je suis quand même parti dormir.

« Maverick, Maverick !!!!!! »

Je me suis réveillé, j’étais allongé sur le canapé, la lumière était allumée, une lumière blanche mais je n’étais pas chez moi…

« Maverick Tu m’entends, Maverick »

Une voie de détresse, comme-ci une quelqu’un à côté de moi m’appelait.

J’étais paniqué et agité, je regardais à droite à gauche, il n’y avait personne, j’étais seule dans la pièce près du canapé et pourtant la voie continuait à résonner.

Je reconnaissais la voie, c’était celle de mon père…

Je me suis réveillé en sursaut, encore un rêve…

Il était 4h du matin, je n’arrivais à me rendormir, je me suis réveillé et j’ai directement été regardé par la fenêtre si la voiture de la milice nationale était toujours présente.

Effectivement, le véhicule était toujours là avec ses phares allumés.

J’ai ensuite allumé la télé et je me suis installé sur mon canapé.

2h plus tard, on sonna à ma porte.

Je m’étais endormir sur le canapé devant la télé allumée.

J’ai frotté mes yeux, la sonnette continua à retentir.

J’ai directement ouvert la porte sans passer par le judas optique.

Deux personnes habillées en noir, avec des gants noir, une des personnes m’as montré son collier à Badge.

Une des personnes – Bonjour Monsieur Randall, nous sommes de la brigade de la GSI [Groupe Spécial d’Intervention], Nous vous demandons de bien vouloir de nous suivre.

Ébahit, je lui répondis

Maverick – Il n’y a rien de grave ?

Une des personnes – Si vous avez des affaires à prendre, allez-y sinon on doit y aller on ne veut pas perdre trop de temps

Ils n’avaient pas l’air de plaisanter, je suis alors parti m’habiller rapidement et avant de les rejoindre j’ai regardé par la fenêtre si le véhicule de la Milice Nationale était toujours présent.

Non il n’était plus là, je ne comprenais pas trop ce qui se passait, je suis parti rejoindre les hommes qui m’attendait à l’extérieur.

Je suis monté dans un SUV noir vitre blindée et nous avons pris la route.

Nous avons pénétré dans un parking privé.

Nous sommes ensuite entrés dans un grand bâtiment.

Les locaux étaient très grands et spacieux, il y’avait quelque personnes présentes qui rédigeaient des dossiers.

Puis arrivé devant un bureau, un des hommes m’a ouvert la porte et m’a fait signe d’entrer.

Je suis entré, les deux hommes ne m’ont pas suivi, ils ont fermé la porte sans rien dire et sont partis.

Il n’y avait pas beaucoup de meubles dans le bureau, deux chaises, une table et un rangement.

Tous les documents étaient très bien rangés.

10 minutes plus tard, un homme est entré dans la pièce.

Il portait un pull col roulé et une veste marron.

Il était très imposant et avait un certain charisme, il m’a salué avec une poigné de main musclé et sur un ton ferme.

Arthuro – Monsieur Randall vous pouvez vous installer.

Je me suis assis sur la chaise en face du bureau.

Il a récupéré un document puis a fait de même.

Arthuro – Tout d’abord je tiens à me présenter, je suis Arthuro Viotré, général de brigade et je dirige la GSI.

J’étais impressionné d’avoir un général de brigade en face de moi mais je ne le montrai pas, en revanche, être amené avoir un type de ce rang en face de moi prouvait que la situation dans laquelle je me trouvait était grave.

Arthuro – On va se tutoyer d’emblée si ça te va, Tu sais pourquoi on t’a ramené ici ?

Maverick – J’imagine que ça concerne le documentaire diffusé sur la DCR

Arthuro – Effectivement, alors Maverick, tu as 29 ans, tu es journaliste et tu es marié.

Maverick – Fiancé !

Arthuro – Oui fiancé, même si pour moi c’est la même chose, tu as travaillé en tant que journaliste indépendant pendant 5 ans, et avant ça tu étais rédacteur du média No Delay et tu es originaire de la ville de Vakindam, interromps-moi si je me trompe.

Maverick – Non C’est bon, toutes les infos sont bonnes.

Arthuro – Ok, tu es un homme sans histoire, on t’a toujours qualifié comme quelqu’un de très impliqué et de bosseur passionné par le journalisme.

Jusqu’à présent Arthuro me parlait en vérifiant le document qu’il avait en main, puis il a levé la tête et m’as regardé en poursuivant

Arthuro – Ton documentaire a provoqué comment dire, un séisme, qu’est-ce qui t’as poussé à réaliser ce reportage ?

Maverick – J’avais besoin qu’on mette la lumière sur des faits jusqu’à présent caché

Arthuro – Tu es conscient que tu as provoqué des personnes hautement placées et qu’ils risquent de t’attaquer les jours qui arrivent ?

Maverick – Et bien qu’ils le fassent, je fais un travail journalistique, c’est mon devoir de transmettre les informations et d’informer le peuple

Arthuro – Je vais être transparent avec toi, le gouvernement s’en contre fiche de ton documentaire, il a fait part d’une sérénité de marbre, en revanche, il va laisser faire si on t’attaque, c’est pour ça qu’on est venu te chercher avant eux, la Milice Nationale ne t’aurait rien fait mais elle n’aurait pas bougé le petit doigt pour te protéger

Maverick – Ça ne m’étonne pas d’eux…

Arthuro – Sur ton documentaire tu dénonce pas mal de chose, surtout sur la ville de Vakindam, la corruption, le détournement d’argent, de l’escroquerie et une des parties de ton reportage m’as interpellé, celle du bâtiment qui a pris feu.

Maverick – Oui…

Arthuro – Tu as expliqué qu’on a volontairement brûler un bâtiment dans ta ville juste pour pouvoir démarrer des projets de construction

Maverick – C’est invraisemblable mais c’est réel.

Arthuro – Tu as des preuves ?

Maverick – Malheureusement non

Arthuro a sorti un dossier de son bureau avec une liste de noms.

Arthuro – Sur ce dossier il y a les noms de personnes qu’on surveille et qu’on traque depuis un moment maintenant.

Arthuro a tourné le dossier vers moi en énumérant les noms.

Arthuro – Rocco ; homme d’affaire connu pour des extorsions de fonds, des affaires d’escroqueries et de multiples arnaques.

La famille Castellao, un dossier très récent, c’est une famille de criminelle qui en train de foutre la merde dans l’Ouest de la région.

Riscado, on l’appelle aussi Pachéco ; Homme d’affaire et directeur de plusieurs firme multinational, il est connu aussi dans des affaires d’extorsion de fond et de vol avec des méthodes de grand banditisme.

Garcia ; homme d’affaire dans les grandes distributions et des réseaux de télécommunication qui en a construit tout un empire.

Djaffar, un ancien bandit, homme d’affaire, multirécidiviste, connu pour des détournements de fond publics.

Alriga ; une haute personnalité et un criminel condamnés dans plusieurs affaires de vols, d’agressions et de tentative de meurtre.

Arthuro a ensuite sorti un document dans un intercalaire

Arthuro – Enfin le Big Boss ; Busaba, c’est le chef de l’affiliation, il a été élu maire et ministre du conseil des affaires.

Il est très proche d’Andy Crowder, le patron de la chaîne H24.

Notre cible principale, c’est lui !

Arthuro a remarqué que j’avais des réactions au niveau de mon regard lorsqu’il a énoncé la liste de nom, puis il m’a demandé

Arthuro – Ces noms te disent quelque chose ?

Maverick – Peut être bien

Arthuro – J’allais oublier mais lorsque j’ai regardé ton dossier, j’ai remarqué un élément, à chaque fois que tu as travaillé, signé un contrat ou démarrer une inscription, tu as toujours laissé la case famille vide dans les différents formulaires.

Maverick – Oui c’est personnel, on est libre de remplir cette section

Arthuro – Oui mais nous, on a besoin d’en savoir plus, les informations de ton reportage, tu ne les as pas imaginés, il y a un lien avec ton passé et j’ai besoin de le savoir.

Maverick – Oui il y a un lien mais pour l’expliquer, il faut que je dévoile mon passé et c’est hors de question, c’est privé et mon passé m’appartient.

Arthuro a marqué un temps d’arrêt, il a croisé les bras puis m’as dit

Arthuro – Ok alors je vais te dire deux choses; la première va te faire plaisir et la deuxième un peu moins.

La première chose c’est que crois ou le non, malgré notre mauvaise réputation, notre brigade veut le bien du peuple, On compte intervenir dans cette ville et faire tomber Busaba.

Pour se faire, on va se servir des médias, comme tu le sais, aujourd’hui, le média est un parti qui maintien l’ordre, lorsqu’on veut intervenir, opérer ou encore faire une passer une loi, on médiatise, on diffuse des informations, des images choc, du contenu négatif d’un endroit particulier, on montre que ça ne va pas, on convainc le peuple, certains dirigeants puis on intervient.

Si j’ai décidé de te parler aujourd’hui, c’est parce que j’ai vu en toi quelqu’un de clairvoyant, je me fiche de ce que tu as fait, on a un objectif en commun.

Arthuro a ensuite reculé sur son siège pour bien s’installer avant de poursuivre

Arthuro – En revanche, si tu ne veux rien dire, donc tu ne veux pas nous aider, dans ce cas notre conversation va s’arrêter là, mon collègue va t’accompagner à la sortie et nous ne reverrons plus.

Et pendant les jours voire les semaines qui vont arriver, tu ne bénéficiera d’aucun de notre soutien, tu seras à la merci de personnes qui ne vont pas plaisanter avec toi si tu vois ce que je veux dire.

À ce moment-là, j’ai mûrement réfléchi, j’avais quand même un général en face de moi et puis c’est vrai qu’il pouvait m’aider pour le problème d’argent que j’avais et surtout me protéger.

Je me suis toujours promis de ne jamais parler de mon passé, mais là, je suis prêt à faire une exception.

Ça me fera peut-être ressortir une souffrance enfuie et me délivrera d’un certain poids.

Maverick – Ok, je vais vous raconter mon histoire

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