Elle fut aspirée par cette porte, au milieu des oiseaux, chantants, volants et tourbillonnants autour d’elle. Elle eut le vertige et sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle pensa tomber. Non, en fait, elle tombait réellement mais sans vraiment la sensation de peur inhérente à une chute.
Et puis soudain, tout sembla s’arrêter. Maël se trouva dans le noir complet. Elle sentit un frémissement à côté d’elle. Puis un frôlement sur sa joue. C’était une aile d’oiseau. C’était tellement léger, comme une caresse apaisante.
Une voie se fit entendre. Non, en fait, c’était dans sa tête. Une pensée, extérieure à elle, atteignait sa conscience.
− Viens Maël, n’aie pas peur, approche, viens nous rejoindre. Nous t’attendons !
Maël n’était pas rassurée car elle n’y voyait rien. Elle tenta un premier pas, puis un deuxième, puis…
À chaque pas, il lui sembla que l’obscurité s’éclaircissait un peu. Mais oui, cela devenait moins sombre au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle avança, de plus en plus décidée.
Vers où ? Qui lui avait parlé ?
…
À vous la suite…
(suite par RHD) Il lui semblait que son corps, s’il se déplaçait, obéissait davantage à sa pensée qu’à sa capacité physique. Alors, pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas, elle émit l’idée de se pincer…
Pourtant, bien qu’elle y consacra beaucoup de sa volonté: rien ne se passa! Et pour cause!