La route est longue et la pente bien raide. Le noir a laissé place au gris mais c’est toujours aussi difficile de vivre.
L’épidémie pèse sur mes épaules ; je me demande quand pourrons-nous enfin vivre comme avant.. je me demande si nous pourrons vivre à nouveau.
Je ne travaille plus mais le lever reste une épreuve douloureuse. Pourquoi se lever ? Pour qui ?
Je continue d’écrire : un recueil est prêt à sortir et les premières pages d’un roman ont été noircies.
Je garde espoir malgré l’angoisse ; je garde espoir malgré l’orage. Et j’espère bientôt pouvoir dresser des voiles blanches sur mon radeau.
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