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Roll SisyphusParticipant
Bigornais les bégonias
Quand l’histoire ou la quête de sens se mettent à bégayer :
Il fut un temps ou bicornes et tricornes rangeaient leurs hommes, dont quelques conscrits venus de Bigorre, en formant des carrés, posés face à face, bien à portée de canons, mousquets, baïonnettes ou sabres au clair afin qu’ils soient prêts, au-delà d’absurdes (recevez le bonjour d’Albert) picrocholines, à transformer en quelques instants* de verts pâturages en champs de bataille.
(* moins de 12 heures pour la bataille de Waterloo soit près de 36 heures de moins que la bataille de Little Bighorn).
Au lendemain de la chicore la terre goinfrée à souhait de chairs, de sangs et d’os goutait au mortel ennui du silence retombé. Seul le bruit des battements d’ailes des mouches avides émergeait. Baygon vert avait échoué dans son combat. De leur côté les maréchaux ferrant pressés de revenir au pays avaient abandonné leurs bigornes à la rouille.
Le fou chantant inspiré par le beau débit de lait et le laid débit de l’eau” nous permet de passer du bigornais au bigorneau qui comme coquillage défend les rivages mais souvenons-nous en désigne aussi dans la francophonie un quidam. Personnage déjà précédemment évoqué lors de nos échanges précédents.Encore à la fleur de l’âge quant à lui Michel dit le Grand BEGON nia farouchement avoir eu des relations autres que botaniques avec le sieur Charles PLUMIER qui par sa plume lui rendit hommage en usant de son nom pour le donner à une fleur symbole “d’amour inconditionnel”.
Revenons-en aussi à l’étrange en reprenant les mots du grand Jacques PRÉVERT qui fit dire en noir et blanc “Bizarre, bizarre, comme c’est étrange”. Étrange encore une fois que cette quête de sens pour les mots rares, en voie de disparition ou même dépourvus de sens puisque absents des dictionnaires.Pour essai :
1)L’UNESCO indique que près de 5.000 langues pourraient disparaitre dans ce siècle.
Près d’une langue par quinzaine dirait ses derniers mots.
Biodiversité,**locudiversité** sont menacées par un même fléau2)Avant de passer à table
Lithophages (à ne pas confondre avec les creuseurs de tranchées),
Anthropophages qui trouvent qu’à ce prix la chair est bien chère.
**Lexicophage…**
Nul doute que cet amas de propos vous sera apparu**amphigourique.** Roll SisyphusParticipantBonjour,
Je ne sais pas si par mégarde je n’aurais pas bloqué le système. Si c’était le cas merci de m’en excuser.
Pour ma part j’ai trouvé plaisant de répondre et proposer des mots en les glissants dans un récit !Roll SisyphusParticipantBonjour BlackBird
Un jour un quidam cheminant sur les pavés de Paris fut emporté par une horde vociférant “Ah ça ira, ça ira les aristocrates à la lanterne”. Les cacocrates ignoraient alors que quelques jours plus tard ils accompagneraient leur roi pour lui faire essayer un outil au tranchant exceptionnel.
Avant de monter quelques marches pour qu’il soit mieux vu par la foule le roi féru de géographie ayant déjà la tête ailleurs et faisant fi de ce qui allait lui advenir se contenta de demander des nouvelles de Monsieur La Pérouse et des deux navires La Boussole et l’Astrolabe qu’il avait envoyé faire un tour du monde à la voile.
Quelques temps plus tard le même quidam fut bousculé par un charreton qui transportait Marie Antoinette. Les sans culotte s’agitaient sur son passage, l’étrangère avait quant à elle laissé son tour de cou à la Conciergerie. Par mégarde, en montant elle aussi quelques marches, elle piétina son bourreau des cœurs. Bien vite elle s’en excusa, mais l’exécuteur des basses œuvres gardant la tête froide poursuivit son labeur.
Le quidam dans une de ses lettres adressées à sa famille restée du côté de Vanikoro écrivit son étonnement quant au fait que les coupeurs de têtes traitaient de sauvages les réducteurs de tête alors que ceux-ci faisaient montre de respect en goutant à l’âme et à l’esprit de ceux qui étaient venus leur rendre visite.
Il conclut sa lettre en écrivant ces mots : Une foule hostile se retourne désormais sur mon passage en prétendant, je ne sais pourquoi, que j’ai une tête de**pérégrin** . Pour ne pas la perdre je me sens dans l’obligation de quitter ce territoire. Merci de voir ce que ce mot signifie.Roll SisyphusParticipantBonjour,
Cela ne pourrait il pas être de bonnes entrées en matière.Inspiré par le village de Saint Clément en Ardèche qui s’est offert la poésie d’une Ecole du Vent, je vous propose anémochorie, ou anémogamie, ou encore anémophilie (selon les goûts). Mais il y a aussi hors des dictionnaires “Anémochorus” que je vous propose de soumettre à l’Académie pour nommer toutes ces paroles en l’air semées aux quatre vents pour clamer des convergences d’opinions (louanges ou réprobations.).
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