Les galaxies vierges aux voiles sidérales
Glissent vers
Cette anomalie étrange,
Un décalage vers le rouge
Indique pourtant
Qu’ici l’Univers bouge,
L’Horizon Céleste
Immense
Ondule à la surface du Temps
Intense,
Inlassablement,
Les fleuves se déversent
Depuis les bassins versants,
Traversent les vallées éternelles
Couvertes de prairies stellaires
Emportées vers les flots célestes.
Des rivières de Lumières
Plasma de nébuleuses irrégulières
Dévalent des sommets
D’Olympes astrales éphémères,
Se déversent en forces vives
Emplissent tous les Abîmes et précipices
De sons fluides clairs et limpides,
Jaillissent des fontaines mirifiques
Aux chants magnétiques féériques
Deux jets d’énergie blanche
Franchissent des pics impossibles
Au-delà des frontières de l’Univers,
Deux geysers de matière et de lumière.
Ce maelstrom magnifique
Irréel dans le réel
Tourbillonne énigmatique
Immobile dans le présent,
L’île oscille
Imperceptiblement,
Se sublime
Dans le sub-espace-temps,
Cette singularité nue
Astre étrange à la vue
Texture le néant,
Stable, sur son axe blanc.
Architexture équanime
Lévite libre en équilibre
Imperturbable énigme
de l’A-Nature
A l’envers de cet endroit.
Parfait miroir symétrique
Reflet des Autres-Mondes
En cette seconde,
Une onde invisible
Dans l’ultra-blanc
S’étend
D’ici au firmament,
Ô Sphère éblouie
Jusqu’à l’oubli de l’infini
Dans l’éblouissement impermanent
Flash ! Ultra Blanc ! Puissant !
Point lumineux blanc.
Une ligne lisse et pure de lumière
Traverse
L’espace des Futurs lointains
Où brille sans fin
Un éternel Troublant :
Ouvert sur l’Univers
Surgit l’énergie
De l’instant présent.