Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison
De ces travaux guerriers il a gardé l’image
Et s’il n’a pas conquis, il garde sa raison
Attaché à son mat de misère et misaine
Il s’est laissé bercer de ces vers de l’Olympe
En écoutant les chants de complainte des sirènes
Créés par Aphrodite, ajourées de ses limbes
Elles attirent le chaland, ne vénérant qu’Hélios
Il suffit d un navire qui navigue et qui flotte
Pour offrir leurs écailles sans passer par Minos
Prennent les abondances des gentils argonautes.
Et si ton aventure des chemins de travers
Que si ton avenir t’amène sur cette île
Je te laisse écouter et lire des mots d’amer
Tu pourras écailler mais réserve ta quille.
Triste retour de vacances, Du Bellay m’a aidé
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Attention pour les âmes prudes, il y a du second degré ^^