Au tout commencement, il faut bien débuter, ils enveloppaient ce monde qui allait devenir.
Ils n’avaient pas conscience , ne devaient être qu’un, qui cernait ce magma qui noyait les surfaces.
Ces tempêtes de laves, ils ne le surent qu’après, crachaient des éléments qui formaient la matière.
Sont apparues des terres qui se refroidissaient, des mers de feux liquides séparaient des ilots.
Bien après ces tourments, le Temps s’est reposé, il regardât son œuvre, promit de revenir.
Celui qui ne fait qu’un, commençait à ternir, la combustion du monde ne nourrit plus sa face.
Ses couleurs de noirceur passent à l’intermédiaire, le vent n’existait pas, il restait unitaire.
Sans rien pour se nourrir, il commence à tomber, des bouts de sa surface, relâchant des lambeaux.
Des morceaux de comètes venant de l’extérieur, traversaient son manteau, le faisait désunir.
Quelques jets de liquides et d’autres de solide, le monde est bombardé de déchets de l’espace.
Tandis qu’il se dilue, des teintes inconnues, coloraient les surfaces en petits bouts de terre.
Et l’horloge du temps qui s’était reposée, choisit de revenir pour finir ses travaux.
Des océans de brume s’échappaient des surfaces, remontaient vers le haut pour aller le garnir.
Des milliers d’expériences, des embryons de vie, se mêlaient à celui qui semblait une trace.
Un petit bout par ci, un petit bout par là, tous les morceaux épars, il n’est plus solitaire.
Ils commencent a bouger, ils commencent a penser, a former des tribus au gré des vents nouveaux.
Ils ont évolués, en parcourant ce monde, ils ont pris des couleurs, ils sont en devenir.
En survolant les terres, en volant sur les eaux, ils se chargent d’humeur, et puis s’en débarrassent.
Se nommant par eux mêmes, les cirrus ou nimbus, quelquefois les stratus, d’un ancien unitaire.
Il se murmure encore qu’un Temps a fait le temps, a créé les nuages, mais tout a demi mots.