Il était donc une fois, que la vie était douce, que ce soit dans le ciel, ou bien au fond de l’eau, des gens qui y vivaient.
J’ai failli dire des Dieux, mais ça n’existe pas, sinon on y croirait.
Ils ne se côtoyaient, chacun dans son domaine, chacun son élément. Il ne restait qu’au sol, des matériaux solides à vous râper les os.
Possible que dans mes songes, j’ai rêvé d’une comptine qui parlait d’un poisson amoureux d’un oiseau.
Ceux qui vivaient dans l’eau, n’avaient besoin de rien, pourquoi chercher ailleurs, il suffit de cueillir et chasser pour manger.
Les eaux étaient si vastes qu’ils pouvaient sans problèmes se suffire à eux mêmes.
Tant de contrées profondes et autant d’étendues, qu’ils n’avaient pas besoin de chercher à coté, que ce soit dans les airs, et non plus sur la terre.
Ils ne pouvaient d’ailleurs, se mouvoir sur le sol, et flotter dans de l’air, équipés de nageoires, suffisantes pour nager.
Ceux qui vivaient dans l’air, s’appuyaient sur les vents, s’abreuvaient aux nuages, ils pouvaient se nourrir de tout ce qui volait.
Les cieux étaient si hauts, qu’ils n’auraient jamais pu, planer sur tous les airs.
Le lointain infini n’avait pas d’horizon. Ce qui bloque la vision, se trouvait tout en bas, ce n’était que du sol qui limitait la vue.
Jamais ils n’auraient pu, s’ils devaient arpenter, traverser les forêts ou caresser les eaux, de grandes ailes les gênaient.
Il se passât un jour, il faut un courageux, peut être un imbécile, qu’une femelle de l’eau, remontât un cours d’eau.
Les flots étaient si forts, mais par curiosité, monter sur les cascades
De couleurs atténuées, en terres grisonnantes, plus elle avançait loin, les tons devenaient sombres, et n’a plus rien à voir avec ses profondeurs
Elle dû faire demi tour, ne pouvant plus flotter, juste à ce moment là, les flots se sont tari, la posant sur la rive
Un curieux par hasard, des peuples emplumés, voulut raser les monts pour tester sa valeur en évitant les cimes
Les vents qui tournoyaient et cachaient les sommets, le poussaient en tous sens
Les couleurs des nuages se mêlant à la neige, lui masquaient les contours, lui gommaient les effets, il se dit qu’il est temps de remonter aux cieux
Et croyant traverser un joli cotonneux, il heurtât la paroi et se brisât les ailes.
Il se raconte encore, qu’ils se sont retrouvés, cachés dans les entrailles des terres qu’ils visitaient, on survit mieux a deux
Ne pouvant plus voler, ses ailes démesurées, ne servaient plus a rien.
Ne pouvant plus nager, ramper sur de la terres, elle perdit ses nageoires devenues inutiles, rester au ras du sol, elle devait voir plus haut.
C’est ainsi qu’un volant, ainsi qu’une écailleuse, perdent leurs attributs, se nomment Adam et Eve.