On se croise quelquefois
Souvent un mot gentil mais je rentre chez moi.
C’est une journée de merde
Un boulot qui m’ennuie j’ai peu de choses à faire.
Ni jeune, ni encore vieux
Je n’ai rien à lui dire, ce n’est pas mon milieu
Je sors avec mes potes
Nos besoin d’aller boire servent de réconfort.
Sur un arbre perché comme un grand fruit trop mur, il attend qu’on le cueille.
Des fois quand j’ai besoin
De frapper à sa porte, lui ne demande de rien
S’il fait que je m’ennuie
Je branche ma console jusque tard dans la nuit
Sa porte juste à coté
Je n’entend jamais rien il doit bien se faire chier
Si des potes viennent me voir
Les éclats de nos voix jusque dans le couloir.
Sur un arbre perché comme un grand fruit trop mur, qui attend qu’on le cueille.
Dans ma boite des lectures
Il est juste à coté, il relit ses factures
J’ai parié sur du foot
Ce n’est que quelques sous, pour le peu que ça coûte.
Au hasard des achats
Je remplis mon chariot, il ne porte qu’un sac
Des potes ont appelé
Mon repas réchauffé, le reste j’ai tout jeté.
Sur un arbre perché comme un grand fruit trop mur, qui attend qu’on le cueille.
Sans l’avoir bien connu
Un jour je me suis dit, je ne le voyais plus
Des bruits devant ma porte
Un grand choc qui résonne fait qu’il faut que je sorte.
Il n’avait pas bougé
Il ne reste plus seul, pour une fois entouré
Toute une vie de labeur
RSA et factures, nous sommes tous spectateurs.
Sur un arbre perché, comme un grand fruit trop mur, il pendait sous le seuil.
Tout ce que je peux écrire, les mots que j’utilise, malheureusement est vrai.