Aloha !
J’ai remarqué quelque chose.
Depuis extrêmement longtemps “les héros” sont présents dans notre monde sous une forme ou une autre.
Chefs de guerres, conquérants, prophètes, religions, mythes, légendes, intellectuels, littérature, cinémas, héros du quotidien, sportifs, politiciens, réseaux de résistance et sociétés secrètes, personnes inspirantes, on en revient souvent aux héros.
Mais alors pourquoi cette fascination pour ces individus ?
Je me le demande.
Quand nous sommes enfants beaucoup veulent devenir policiers, pompiers, docteurs, aviateurs, vétérinaires, footballeurs, chanteurs, acteurs ou que sais je ?
On se déguise en cowboy, pirates, chevaliers, soldats des gens qui ont marqués leurs époques.
On lit des romans policiers, on regarde des films de supers héros, d’explorateurs comme Indiana Jones. Et je dirais même qu’on se divertit en générale avec des choses en rapport avec les héros, parce que c’est intéressant justement, mais pourquoi est ce intéressant ? Pourquoi on ne regarde pas simplement son grille pain ?
On peut pratiquer du jeu de rôle, ou jouer à des jeux vidéos pour incarner et se rapprocher un peu plus de ces héros.
Quand les gens votent on dirait qu’ils recherchent presque un sauveur, un demi-dieu, un héros politique pouvant résoudre tout leurs problèmes, et les candidats souvent se réfèrent à de grandes figures comme par exemple en De Gaulle en France.
Ils vivent des aventures, combattent des monstres, que les monstres soient des dragons, un super vilain, des forces maléfiques, la famine, un tourment psychologique, des problèmes familiaux, leurs peurs ou autre.
Ce serait donc un besoin de liberté, un besoin de puissance, une recherche de quelque chose de grisant et de stimulant pour se rapprocher du vivant ?
Redevenir le personnage principal de sa vie et pas un simple figurant qui constate et subit ?
Une grande bonté, un besoin de faire le bien, une envie de justice ?
Changer le monde ?
Autre chose ?
Y a t’il quelque chose de plus profond dans notre ADN, notre esprit, notre âme qui nous pousse dans cette direction ?
C’est pour toutes ces questions et bien plus encore que je me mets à cette tâche, cette exercice difficile que je ferais à ma manière c’est à dire plus ou moins structuré, et plus ou moins chaotique.
Avoir une base, une référence en terme de réflexions et de culture générale sur les héros afin que le plus de gens possibles puissent devenir ou revenir les héros de leur existence c’est ce que je veux, car je pense que les héros sont d’une importance capitale voir vitale pour notre monde !
Tout ça en essayant bien entendu en priorité de me faire plaisir et de ne pas dire trop de conneries.
Bienvenue sur ce blog !
Bien pensé, on a besoin de modèles fantasmés ou réels pour essayer d’atteindre l’excellence, ou tout au moins devenir un peu meilleur.
Certains y cherchent la gloriole, d’autres des vertus.
Le concept du héros
(1/2)
D’après ce qu’on en sait, le concept du héros serait issue des histoires au coin du feu de nos ancêtres préhistoriques.
L’utilité de cette histoire serait la suivante :
Untel croyait ceci mais c’était une fausse croyance
Untel a continué avec sa fausse croyance et l’a regretté
Untel a compris quelque chose
Une fois que Untel a compris, il a fait les choses différemment et il s’en est mieux porté.
La question est de savoir ce qu’il a compris. Ce que l’on sait c’est que dans l’histoire de l’humanité, ceux qui ont survécus et transmis leurs gènes sont les Untel capables d’être grégaire, donc de renforcer le groupe. Les autres se sont fait manger par le tigre aux dents de sabres.
On s’aperçoit que ce qui touche un lecteur c’est la transformation interne du Untel au niveau émotif : Il apprend à faire confiance, il apprend à s’ouvrir, il abandonne un ressentiment, etc… il devient donc plus grégaire, plus facile à aimer. C’est essentiellement ça que cherche un lecteur, c’est d’assister à cette transformation qui lui fait plaisir.
Tout se passe comme si depuis des temps immémoriaux, l’esprit humain n’écoutait qu’une seule histoire : Celle de celui qui a appris à devenir plus aimable.
Mais il y a plus, on s’aperçoit que pour créer une intrigue factuelle (Le genre Agatha Christie), il faut utiliser beaucoup de mots pour traiter de l’enchaînement des étapes. Au contraire, la partie intrigue basée sur la transformation émotive (en prenant une intrigue factuelle comme vecteur de transformation) est surprennement simple à écrire (elle se mordit la lèvre) et agréable à lire, sans description assommante, comme si le cerveau humain etait naturellement préparé à ce type de récit.
(2/2)
Le super héros ? Un cas particulier du récit standard. En général, sa super habileté l’isole des autres, il vit de la solitude, des problèmes d’adaptation, etc… Ses prouesses deviennent intéressantes que lorsqu’un véritable enjeux émotif se pointe. Il va perdre celle qu’il aime s’il ne se met pas vraiment en danger. Pour être sympa, Superman doit affronter la Kryptonite, prendre un véritable risque.
Voilà donc ma petite opinion ! 🙂
Merci à tous pour vos commentaires !