Gilgamesh, le premier héros ?

Bonjour à tous. 

En faisant des recherches pour mon livre je suis tombé sur une énorme dinguerie. 

Connaissez vous “L’épopée de Gilgamesh” ? 

Si oui, comme pas mal de mes amis apparemment, bravo ! Sinon vous étiez comme moi ahah. 

Je vais tenter d’expliquer le plus clairement possibles les choses qui sont importantes pour moi et utile pour ce blog. 

Gilgamesh serait un roi mésopotamien de la cité d’Uruk, et notamment aussi d’ascendance divine, un genre de demi dieu, au début cruel n’hésitant pas à être violent et à user du droit du cuissage, certaines personnes demandent aux dieux de les aider. 
Les dieux d’accord avec cela lui créèrent donc un rival, Enkidu. Au début laissé parmi les bêtes sauvages, on envoya quelqu’un séduire Enkidu afin qu’il vienne dans le monde des humains. 

Les légendes divergent mais la plus “connue” est celle où Enkidu affronta Gilgamesh mais étant de forces égales ils deviennent amis. 

La cité devint plus prospère et les deux amis partirent dans des quêtes notamment une où ils affrontèrent un géant, Humbaba. 

Par la suite une déesse de l’amour voulu passé une nuit avec Gilgamesh mais celui ci méfiant, connaissant le sort réserver à certains des ces amants , préféra refuser. Voulant se venger, puisque qu’un mortel s’est refusé à elle, elle alla trouver les dieux. 
Le père des dieux lui accorde donc le taureau céleste. 
Mais après des périodes difficiles (famines dans la cité etc) les deux amis parvinrent à vaincre la créature. 

Mais la déesse finira tout de même par provoquer la mort d’Enkidu…

Gilgamesh décide de trouver un remède, et de s’emparer du secret de la vie éternelle. 

Montagnes, lions, routes du soleils, plages du bout du monde, les étapes se succèdent. 

Il finit par rencontrer sur une île un vieux sage qui lui dit qu’au lieu de faire tout ce chemin le rapprochant petit à petit de la mort à cause de cette perte de temps, il aurait mieux fait de vivre tout simplement car la mort doit tous nous faucher. Rien n’existe pour toujours. 

Le vieil homme lui racontera sa propre histoire, le fait qu’il dû construire une arche lors d’un grand déluge et reçu donc l’immortalité pour cela. 

Le roi Gilgamesh insistant, le vieux sage lui propose un défi, rester réveillé 6 jours et 6 nuits, mais Gilgamesh s’endormi. 

Cependant, la femme du sage prise de pitié lui demande d’accorder une faveur au roi pour tous les périples et l’exploit d’être tout de même arrivé jusque là. 
Il lui indique donc où trouver une plante, en quelque sorte une épine, qui te donnera la vie. 

Le roi trouva la plante mais lorsque épuisé par tant d’aventures, il prit le temps de se laver et de se purifier dans une cascade d’eau pure, un serpent lui vola la plante. 

Il rentra donc chez lui et devint un grand roi, s’occupant du moment présent, de la vie donc et de son peuple. 

On nous parle aussi d’un dieu de l’enfer Gilgamesh.

Parmi les morales de cette histoire, on comprend que l’immortalité finalement réside dans les traces, les histoires, les oeuvres d’arts que l’on laisse ainsi qu’avec notre descendance. 
Finalement on meurt lorsque l’on est oublié. 
Oublié donc pendant plusieurs centaines d’années curieusement, Gilgamesh meurt. 

Redécouverte par John Smith (anthropologue, archéologue, assyriologue, écrivain) la légende de Gilgamesh renait.
La sortie de la traduction de l’épopée de Gilgamesh en 1872 fait sensation.
Elle est considéré comme le plus vieux texte littéraire de l’Histoire de la civilisation.
On parle ici de textes rédigés en “akkadien” langue fortement inspiré par les sumériens, au 18 ou 17 siècle avant Jésus Christ. 

D’une importance capitale, cette légende nous offre des parallèles évidents déjà avec la mythologie grec, les héros, les dieux, les monstres, “l’épopée d’Ulysse”, mais aussi avec la bible, l’arche de Noé, Satan transformé en serpent s’occupant du fruit défendu. 
Ces textes étant antérieurs au reste ils ont donc potentiellement fortement inspiré la bible, et les mythes. 

Nous avons la confirmation que les héros, extrêmement importants pour notre monde, sont déjà présents d’un point de vu littéraire depuis au moins plus de 3500 ans et que “l’épopée de Gilgamesh” a donc eu, l’air de rien,  une immense influence sur nos civilisations.