Dans mes rêves, souvent je suis égaré.
Je cherche et cherche encore un chemin.
Ma vie se passe dans le tourment d’une quête sans fin.
Bientôt pourtant, déjà et à jamais, je serai éteint.
D’autres, ailleurs, bâtissent et souffrent de la pierre.
Il en est même qui croient naître dans le ciel ou la mer.
Et alors, de mon univers,
Ils disent que c’est une chimère.
Vingt fois, mille fois, l’enfant est venu.
Et partout, dans la boue et sur le drap, on a chanté sa venue.
Sitôt le bonheur au lointain disparu,
Que reste-il de son message ?
On voudrait bien que ce fût un monde plus sage.
Par l’avenir ou le pourquoi, chacun ici nous sommes habités.
A croire, oh mes frères, que nous sommes nés pour l’éternité.
Mais pendant que la montre suit le temps qui nous fuit,
L’oiseau, sans raison, vole vers d’autres cieux,
Certains maintenant à son tour, d’être devenu vieux.