Je suis désolé de te garder dans l’ombre d’une autre, je vois tes combats je vois tes efforts mais je n’ai plus de mots
Plus de mots pour justifier mon état quand elle m’appelle, quand dans mes pensées, je suis avec elle
je ne l’aime plus, je te le répète tous les jours mais à quand serais-je vraiment libéré de ce joug.
Je souffre autant que toi, je te l’atteste mais il n’y a que mon cerveau qui la déteste, mon coeur résiste, mes sentiments insistent même si je sais au fond de moi qu’il n’y a qu’avec toi que mon avenir existe.
Je ne sais ni le temps ni les méthodes qui me permettront de taire en moi sa voix, d’éteindre en moi son aura, j’èspere juste que tu seras encore là, que tu supporteras, que tu attendras la fin de ce supplice que tu acceptes, dans les pires conditions, de vivre avec moi.
Je sais l’amour inconditionnel que tu portes à mon égard, je sais le nombre de prétendants mille fois meilleurs que moi mais que tu trouves ringards pour moi, je vois ce regard égaré, je vois ce visage mouillé que tu essaies de cacher, ces chaudes larmes n’ont pas le droit de te brûler le visage à cause de moi.
Relève-toi, maquille-toi, prends ma main et marche avec moi. Marchons comme si de rien était, oublions ce qui nous fait souffrir, faisons fi de ce qui nous tue et vivons pleinement ce soir, demain, je ne serai peut-être plus Moi.
Éternel dilemme amoureux !