Flot de larmes. Dans un flot de larmes incontrôlables, mon corps convulse sous l’intensité de ce flot qui émane de moi. Toute cette colère, cette immense tristesse. Ce coeur brisé en mille morceaux comme un verre qui éclate contre un mur sous la violence de l’impact. C’est exactement comme je me sens en ce moment. Je me sens comme ce verre, enfin ce qu’il en reste. De la poussière, des résidus minuscules mais si tranchants.
Avec la douleur pointue dans mon coeur, tellement intense elle aussi que ça en devient physique. Elle est palpable. Et m’envahît au point d’en perdre le souffle. J’étouffe de ton absence mais aussi de ta présence. C’est un cercle vicieux et sans fin. Ma punition, ma torture, qui me tournante encore et encore. Ces mêmes questions qui resteront sans réponses car tout ne s’explique pas. En boucle comme un vinyle raillé qui radote encore la même histoire. Les mêmes griefs, les mêmes doutes, la même déception. Mon coeur veut refaire l’histoire, mon âme est perdue. Ma raison en a assez. Assez de ce poids, de ces boucles sans fin, de tout ce bordel sentimental. « My life is a mess » comme dirait Lil’ Wayne … tsss je déraille. Je ne peux plus de toi mais je ne n’y arrive pas sans toi. Dur comme d’arrêter de fumer mais que c’est une nécessité de santé. La vie ou la mort. Je voudrais oublier. Tout oublier, la souffrance, ton visage, tes mains, ton sourire, la chaleur de tes étreintes…
J’aimerai de dire au revoir à jamais, mais c’est impossible. Je suis bloquée, je veux avancer, ne plus te désirer, ne plus penser à toi. Tu représentes tout ce que je ne veux plus dans ma vie. Mais pourquoi, dès que je tente de couper ce lien, il me résiste ?
Je ne veux plus t’aimer, c’est trop destructeur trop compliqué, beaucoup trop. L’amour c’est simple et ça coule de source mais pas avec toi. Avec toi c’est une éternelle bataille. Une lutte pour survivre, se faire accepter, construire, avancer. Je ne veux plus me battre, juste être en paix. Je dois me tromper sur ma définition de l’amour … je remets tout en question malgré que ça n’ai plus d’importance. Je ne peux pas m’en empêcher … lâcher prise, lâche prise, il le faut.
Alors je vais te dire : que je t’aimerai sûrement jusqu’à la fin. Qu’on se retrouvera dans une autre vie peut-être et toute sorte de banalités… Bonne continuation, j’espère que tu trouvera celle qui te comblera de bonheur. Que tu me manques et que je m’en remettrai peut-être aussi.
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