Voilà, c’est fini.
Cinq minutes plus tôt, vous m’auriez vu paniquer et hurler comme si je sortais d’un hôpital psychiatrique, spécialisé en schizophrénies graves, mais là, tout de suite, je vais pouvoir écrire normalement sur ce cahier que je viens de trouver.
Tout d’abord, la musique d’introduction. Vu que je n’ai actuellement aucun appareil électronique qui a du réseau, juste ce bouquin et un fichu stylo, je vais devoir chanter buccalement dans le vide en sachant que vous ne m’entendrez jamais. Je vais donc vous faire une petite interprétation de “stereo future” de bish. J’ai précisé que je chantais ”avec la bouche”, parce que je ne suis pas un fichu weebo, alors je ne connais absolument pas les paroles, vu que c’est du fichu japonais.
Maintenant, après m’être couvert de honte, j’imagine ma bonne petite Gopro. ”Yo tout le monde, c’est Goldak ! Aujourd’hui, on se retrouve pour une pitite exploration urbex, là actuellement je suis dans un lieu que vous ne verrez sûrement jamais”
Bon dieu. Il manque vraiment des images. Je vous décris là où je suis. Je suis actuellement devant une porte, ça me fait un peu peur. Imaginez le 7-Eleven Dongchi Store. Voilà. Je suis dans une rue. Il y avait des poteaux d’éclairage public, mais ils n’éclairaient pas plus que je suis une fille. Pas de lumière, sauf ce magasin devant moi. Il y a des immeubles, un petit vent frais, un calme relaxant, et au loin, très loin, on entend le chant de l’océan.
Maintenant, vous ne voyez personne à l’intérieur, c’est vide de chez vide, il n’ y a pas un fichu chat. Quand je suis entré à l’intérieur, je me suis un peu baladé. C’était juste un magasin normal, avec de la bouffe, des brosses à dents, avec ce que vous trouvez dans un supermarché de ces pays-là normalement.
Bon, je ne vais rien cacher. J’ai graille tout ce que je pouvais comme onagiri. J’adore ces trucs, c’est fou. Et puis Dieu, leur café. Je l’adore inconditionnellement, ils mériteraient d’être couronnés roi du café. Mais depuis tout à l’heure, je me demande d’où vient l’électricité du magasin, alors que dehors, il fait sombre. Enfin soit, pensons onagiri.
Ah, pourquoi pendant dix minutes, j’ai paniqué comme un taré ? Euh, on peut y revenir plus tard ? Tout de suite, je ne me sens pas d’en parler.
En tout cas, je fais de l’urbex dans un magasin vide de monde, je mange des onagiri au thon et concombre tout en sirotant un bon petit café, j’apprécie le moment. Sûrement que je serais rejoint par d’autres personnes dans ces lieux insolites. En tout cas, les rayons ne sont pas tout à fait pleins, et ils ne l’étaient déjà pas avant que je vienne par ici.
Bientôt, je me dirige vers une porte de service. Elle est normale. Juste une fichue porte. Je l’ouvre, puis je me retrouve dans une salle dont je ne vois pas le fond. Une salle, mais encore plus immense que ce que vous pourriez imaginer. ”Oulala, mais les amis, c’est que nous sommes dans un cabinet de docteur !”
Je dois vraiment dire ça à un moment pareil ? Oui, je suppose que oui, je n’ai rien d’autre à dire. Je m’assois. Tiens, il y avait une table ? J’y vois des piles bien rangées de livres divers. Il y a même le tome 30000 de One Piece, écrit en 20020! La fin de la fin, quelle crème. Je lis le manga avec avidité. Puis, j’entends quelqu’un m’appeler. Zebi, il me restait quatre pages, ça ne peut pas attendre ? Luffy avait enfin réussi à faire ça ! Bref. The floor is lava, mais version ”spoil is death”
Je me dirige vers une porte d’où j’ai entendu quelqu’un m’appeler. Tiens, par terre, il y a un dictaphone. Je vais utiliser ça pour enregistrer discrètement ma conversation, puis la retranscrire. Je m’arrête pour l’instant.
(Tout ce que vous lirez là, je l’ai écrit à la main grâce au dictaphone, quand j’ai eu le temps. Mon poignet est devenu de la confiture ”Bonne maman”.)
La porte est entr’ouverte, je m’y faufile habilement, puis je la referme derrière moi.
Bordel, après une épicerie et une salle d’attente de médecin, voilà que je suis chez une fichue avocate de mes couilles ! J’en ai quand même assez marre, ils m’ont pris pour qui là à me balloter dans tous les trucs fermés possibles, ces bourges de pacotille ? Je suis ochlophobe…
L’avocate me toise avec gentillesse. On ne sent pas la moindre trace de supériorité, rien. Juste, je suis là, elle est ici, et elle est contente de voir quelqu’un passer par là. Je vais retirer la haine que j’ai porté au paragraphe précédent. Soit c’est une recluse de la société, soit elle se comporte professionnellement de cette manière avec tout le monde, ceux qui étaient là avant, ma personne et ceux qui y seront après.
J’espère sincèrement que c’est la deuxième option. J’aurais beaucoup de peine pour elle si elle était recluse.
Elle me fait signe de m’asseoir sur le fauteuil devant elle.
Bon sang, de près, elle est….Kawaii. Je ne sais pas, je déteste faire mon weebo, mais là, je ne sais pas quoi dire. Elle ressemble dans les strictes règles de l’art à un personnage de shojo dont tous les garçons du récit tomberaient amoureux. Physiquement, j’aurais dis qu’elle ressemblait à la petite amie lycéenne dans ”loue ta petite amie”. Mais mentalement, elle me paraissait bien plus mature et bien moins chiante que cette môme. (enfin, j’aimais plus cette gamine que la fille principale, quelle idiote celle-là !)
Bon, elle ne ressemblait pas trop à Ruka. Notre avocate avait une poitrine plus fournie, des habits qui, finalement, lui aurait valu la prison si elle avait accueilli des clients dans le monde ordinaire. je dis ça du point de vue d’un extrémiste, mais porter un crop top et une jupe qui arrive aux genoux, avec des collants et des vieilles baskets, ce n’est pas si grave. Elle avait un petit ruban bleu à pois dans ses cheveux lisses qu’elle avait fait couper au carré. Un vrai travail d’artiste. Aucun maquillage.
”Alors ouais, là je suis en compagnie d’un personnage de manga typique, j’espère que je vais arriver à m’infiltrer tranquille dans la bâtisse, ça paraît pas abandonné mais c’est pas grave, hésitez pas à m’envoyer des dons sur mon Utip d’ailleurs, c’est GoldakYT !”
Bon sang, non, je n’arrive toujours pas à le dire. La fille me regarde droit dans les yeux, avec son beau petit sourire. Ah mais mec, j’aurais trop voulu avoir une histoire approfondie avec elle, elle est vraiment World-tier sur une échelle de beauté, c’est terrifiant ! Rien que d’y penser, je suis pris d’une violente érection. Bon, tout va bien, je suis parvenu à m’asseoir avant qu’elle ne le voit. J’aurais été profondément gêné. Surtout que ce n’est pas ce genre de relation, je ne sais même pas son prénom.
Ses seins. Non, arrêtes. Sois sérieux, Gaëtan. Sois sérieux ! oui mais ses seins, j’aimerais tellement les chopper et les malaxer, et puis qu’on aille plus loin… NAN. STOP. Sérieusement, là, ça suffit.
La fille ouvre la bouche pour parler. Préparons-nous au pire.
“Bonjour, monsieur, à qui ai-je l’honneur ?”
J’ai bien fait de me préparer au pire. Je ne sais pas. Est-ce que cette fille est conçue pour que tous les hommes soient aplatis devant elle, l’idolâtrent comme une déesse et aient une violente envie de coucher avec elle si elle est partante ou de la violer si elle ne l’est pas ? Je ne sais pas, je vais continuer sur la piste que ce n’est que professionnel, parce que je risque vraiment de devenir dangereux dans une situation pareille.
“Ga…Gaëtan Manishi. Mon papa est Japonais, pour ça que j’ai un nom comme ça…” Bien, j’ai contrôlé ma voix. Tout va bien.
“Oh…” Puis elle laisse échapper un petit rire. VAS-Y, TU VEUX VRAIMENT TE FAIRE VIOLER OU QUOI ?
Bon, calmes-toi, Gaé. Ce n’est pas une manière de penser de Dieu. Elle ne fait absolument rien, c’est juste moi qui suis trop en manque. Trois mois que je n’ai plus fais l’amour ! Trois mois, vous vous rendez compte ?! Comment je fais pour vivre, moi, si je n’ai pas ma dose ? Vous vous voyez vivre en adulte sans jamais vous soulager dans ce si agréable exercice ? Moi non, zut.
“Je vois, votre père était Japonais… Enchantée, je me nomme Sumi Asahikawa, je suis chargée de votre dossier, Gaëtan-kun.”
Pourquoi me fais-tu un clin d’oeil malicieux en insistant sur le -kun ? Vraiment, les femmes, je n’y comprends rien des fois. Elle me fait du rentre-dedans ou c’est vraiment tout calculé ? Est-ce qu’elle a deviné que je pensais à des choses salaces qui la concernent ?
” Vous savez, votre prénom est assez compliqué à dire. GA-E-TAN. Puis-je vous appelez Gaé ?”
Mais… “Vous êtes au courant que j’ai l’impression que vous me faites du rentre-dedans ?”
Oh bordel, je l’ai dit maintenant. NON. Elle est devenue toute rouge, mon dieu, elle est vraiment timide, la Sumi. Elle est juste encore plus mignonne comme ça, c’est affreux. Je ne suis pas sensé, je sais pas, avoir un dossier discuté ou quelque chose comme cela ? Nous ne sommes pas dans un film pornographique étrange où je vais me retrouver avec elle et plein de ses camarades féminines parfaites à faire l’amour comme un lapin jusqu’à ce que mort s’ensuive ?!
Non, je pense qu’on va rester sur du shojo. Oui, voilà, on va rester sur des manga gentillets. Bon, Sumi, je te laisse répondre. Je lui lance un regard un peu gêné, puis je souris de manière maladroite. Et toc, moi aussi je sais jouer avec tes nerfs !
“Je…je pense, Gaé-kun, que vous vous méprenez…” Elle rougit juste de plus belle. Dites, Sumi, vous n’êtes pas légèrement en train de vous moquer de moi ? J’attendais un peu plus, quand même, au niveau de la réaction. Définitivement, c’est une personne douée.
“Vous vous méprenez sur la nature du lieu où vous…vous êtes. Ah, bon sang, vous êtes le premier à me poser une question de cette façon, avec ce contenu ! Je dois prendre cela comment, moi ? Depuis tout à l’heure, je vous vois rougir, réfléchir intensément, devenir rouge de colère. Vous étiez donc dans tous vos états à cause de moi ? “
“Ou…Ouais. C’est possible de dire que j’étais en colère à cause de quelque chose que je ne peux pas faire dans ce cadre avec vous.”
“Hmmm… Oh, je vois. Vous êtes un petit coquin, Gaé-kun.” me fit-elle en me regardant avec un air qui avait compris où je voulais qu’on finisse. Obscène, la Sumi.
je rougissais violemment. Seigneur, elle sait que j’ai envie, mais elle continue quand même.
“Dites, vous le faites exprès ?”
“Maintenant oui, Gaé-kun. C’est si drôle de voir des gens se mettre dans tous leurs états pour des choses aussi stupides ! Vous savez, je vous appelle petit coquin, mais moi aussi, je ne suis pas pure. Seulement, vous avez l’air un peu coincé, alors j’ai peur que vous ne me fassiez…mal.” A ces mots, elle afficha une mine comme si elle avait imaginé une atrocité. En gros, elle ferma les yeux et retroussa sa bouche dans une forme qui suggérait qu’elle cherchait à éviter de réfléchir trop, parce qu’elle avait peur.
“Euh. Je ne sais pas pour qui vous me prenez, vous vous vous méprenez pour sûr. Je vais être franc, je suis en manque, et vous êtes franchement mondialement belle, aussi bien dans le cœur que dans le corps. Je suis un gentil garçon, même si là, j’ai les hormones au plafond. “
“Oui, et puis.. et puis vous n’êtes vraiment pas en mesure de faire quoique ce soit avec moi dans la position où vous êtes, Gaé-kun.”
“Pour sûr. J’ai vraiment fait n’importe quoi, et maintenant je le paye au prix fort. Comme le petit garçon dans je ne sais plus quel film, si j’aurais su, j’aurais pas venu. Mais je suis ici, à présent. Pouvons-nous attaquer notre conversation professionnelle ? Nous verrons pour la suite… hm hm… après.”
“Oui. Je commence, donc, Gaétan-kun.
Gaëtan Yuto Manishi, né le 10 avril 1992 à Osaka, vous êtes parvenu en France, précisément dans la ville de Grasse, avec vos parents, trois mois plus tard. Père Japonais, Yuta Manishi né le 21 juin 1954 dans la préfecture de Sapporo. Mère franco-italienne, Rita Manishi, née Cantina le 28 août 1956. Pas de frère, mais une soeur plus jeune, Hina, née à Grasse le 19 novembre 1996.
Vous avez commencé le judo, l’aïkido et le taekwondo, au même moment de votre vie, à six ans. Et vous n’avez jamais arrêté, même une fois la ceinture maximale atteinte dans chacun de ces sports. Vous avez participé à de très nombreux championnats, allant jusqu’à remporter le grand prix lors d’une compétition mondiale de taekwondo, en 2013.
Vous avez eu une vie scolaire assez hasardeuse, vous excelliez en sport et en physique, étiez moyen en français et maths, et affreux dans tous le reste. Vous passiez votre vie à faire des concours de pets au CDI avec vos amis, ce qui vous a valu une expulsion de l’établissement où vous étiez en 2007.
L’année suivante, vous avez lancé votre chaîne d’urbex et de parkour par passion. Vous avez rencontré Cyprien plusieurs fois, vous avez parlé sur internet avec des gens de toutes nationalités, mais vous n’avez jamais été connu. Vous êtes resté dans l’ombre pendant presque dix ans, avant de passer à l’attaque. C’est pour cela que vous êtes ici, monsieur Gaëtan, à présent.
Vous avez pénétré dans l’enceinte super sécurisée de l’Organisations des Nations Unies avec pour but, selon vous, de simplement prendre un selfie avec les messieurs qui y discutaient de matières importantes. Vous aviez planifié cette vidéo depuis pratiquement cinq ans, réfléchissant à chaque solution pour y parvenir. Puis vous avez trouvé une faille, et vous l’avez utilisée. Ce qui fait que vous êtes rentré en kimono de judoka dans le bureau du secrétaire général. Personne ne sait encore comment vous y êtes parvenus sans vous faire remarquer, vous faites tout de même deux mètres douze pour cent vingt kilos, ils auraient dû vous remarquer en vitesse.
Et vous êtes rentré dans ce bureau, directement vous avez filmé la scène en criant ” C’est fou, mais je suis en direct de New York avec les Boss des Nations Unies, yupi !” Vous avez sorti un pistolet magnum, et vous avez tiré à blanc en l’air, comme si vous faisiez la fête.
Vous avez été neutralisé, moins de dix minutes plus tard, par la sécurité pour possession d’arme illégale, et maintenant vous êtes ici. Vous savez pourquoi, n’est-ce pas ?”
“Oui, bien sûr que oui. Je sais que je vais recevoir une condamnation pour avoir osé faire ce que personne n’a fait. Je voulais juste voir le monde avant d’être rappelé devant Dieu. Maintenant, je ne sais pas ce qu’il va advenir de moi, de cette pauvre personne que vous voyez devant vous.”
“Oui… On m’a chargée de vous remettre plusieurs choix possibles… Soit vous partez vous occuper d’un mouflon, perdu dans une forêt. Soit vous faites ça en attendant qu’on ait un bébé qui se libère pour que vous vous en chargiez. Soit vous mourrez pour de bon. Soit on vous charge d’administrer un monde dans lequel vous voudriez être, jusqu’à la nuit des temps. Soit vous êtes condamné à un châtiment jusqu’à ce que vous disparaissiez.”
“Euh… Administrer, dans quel sens ?”
“Vous en faites ce que vous voulez, mais il faut qu’au bout d’un temps déterminé, vous soyez parvenu à rendre ce monde digne d’être habité par qui que ce soit qui y naîtra. Vous penchez pour cela ?”
“Oui. J’ai toujours voulu jouer à Dieu, mais savoir qu’on m’offrait l’opportunité de manière légale, je n’ai rien contre.”
“Mais vous y serez jusqu’à la nuit des temps. Est-ce que vous ne valez que cela ?”
“Dites… Il y a moyen d’administrer et de vivre avec ceux qu’on administre ? Je pense que jouer au Dieu c’est définitivement un rêve d’enfant que mon égo ne peut refuser, mais y jouer en étant tout seul sur un trône, ce n’est pas une vie, vous ne pensez pas, Sumi…Sumi-chan ?”
Elle rougissa à l’évocation du petit nom que j’avais utilisé pour l’appeler. Je pense sincèrement que toute Japonaise normale l’aurait pris très mal, surtout si c’était une adulte. Elle trouverait ça diminuant, surtout de la part d’un garçon plus jeune qu’elle. Mais, Sumi n’est pas normale, Sumi est une Japonaise comme beaucoup d’hommes l’idéalisent et elle se comporte comme tel.
” Bien sûr. Si vous voulez, je peux même vous aider à obtenir que vous puissiez venir me voir une fois par an, en tant qu’intermédiaire entre vous et le Grand Patron, s’entend-il. Vous me raconterez en détail ce que vous avez vécu et fait, et moi je leur rapporterais cela sous forme de rapport tout aussi irréprochable que ce que j’aurais entendu. Si nous aurons du temps libre, nous pourrons…boire un thé, Gaé-kun.”
“Oh.. Euh, bien sûr !” Tiens, voilà que moi aussi, je rougissais comme un con.
“Bien, donc vous serez administrateur de ce monde ? C’est votre dernier mot ? “
“Oui.”
“Je viendrais donc te voir si je parviens à arracher cette condition, Gaé-kun.”
Pourquoi, tout à coup, elle me tutoyait ?
“Euh…Merci, à notre collaboration, Sumi. J’espère passer de très nombreuses années à travailler du mieux que je peux, tout en visitant ton bureau jusqu’à ce que ce tout soit fini.”
“De même. D’ailleurs, tu m’enregistres depuis tout à l’heure, non ?”
“Oui…Non… Autant être sincère. J’ai trouvé des cahiers avant de venir ici, alors j’y écris ce qu’il m’arrive.”
“Je vois…Alors dis-moi, Gaé-kun:
Pourquoi tu ne leur pas encore dis que tu étais mort ?
FIN
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NB: ceci n’est que le début de l’histoire, j’écrirais une suite au fur et à mesure.
merci à ceux qui me liront.
Kanekowo
PS: si vous avez besoin d’aide pour comprendre un peu mieux les termes étrangers utilisés ici, je me prendrais la joie de les expliquer.
Elle est marrante cette histoire… Elle respire la joie de vivre …jusqu’à la fin !
A moins que je me trompe, dans l’exactitude ne nous sommes pas dans un lieu étrange, un genre de salle d’attente lorsque je lis le dernier mot de l’histoire ?!
En tout cas, c’est vraiment chouette !
@Timeho Plouerzoc'h (je ne sais pas si les pings marchent mais bref)
Dans les faits, si, nous sommes dans ce qu’il y a juste après la mort. Je suis d’ailleurs en train d’écrire la suite, mais je rencontre le problème de tout le monde: la flemme :’)
Bref, faut au moins que j’envoie la suite sur les ondes radio, ça serait con de pas finir quelque chose que j’ai commencé aussi joyeusement
@Aio Paesanu
Il est certain que nous ne sachions rien après la vie. D’où vraisemblablement cette idée de croyances…
Je ne pense pas qu’on accuse la flemmardise d’être aussi flemmarde. Je crois surtout qu’on ne sait pas quoi dire… pour le moment !
Et bien que le texte présent se termine par un point, à sa lecture, je n’aurai certainement pas pensé à rédiger une suite car tout y est : les éléments perturbateurs et l’histoire un peu tristounette ^_^’
@Timeho Plouerzoc'h
Le terme de ”suite” n’est pas approprié, en fait.
Je dirais plutôt que c’est une histoire dérivée pour ceux qui sont frustrés de la fin et veulent le fin mot sur ce que deviendra notre cher MC. A savoir si des gens veulent vraiment la suite.
Pour cette question de mort, moi-même, je pense ce que j’ai écrit ici: il y aura un homme, une femme, qui jouera l’intermédiaire entre nous et son Boss. Et nous serons envoyés vers là où nous avons toujours voulu être.
Personnellement, si j’étais mort et que c’était comme je l’ai décrit dans ce texte, je sais déjà où j’aimerais le plus me retrouver.
On a tous un lieu, quelque part dans cet univers ou un autre, qui nous attends patiemment.
Quand on voit le décès comme ça, c’est quand même bien plus optimiste que penser qu’il n’y a rien, ou alors qu’il y a un paradis et un enfer.
Notre vie au delà de la mort nous appartient tout autant que celle en tant que vivants.
Enfin, ce n’est qu’une théorie. Je suis encore un môme qui va au lycée, peut-être que je grandirais et que ma théorie évoluera. Mais j’espère ne jamais l’abandonner, car elle donne envie de vivre du mieux qu’on peut, afin de mourir avec le moins de regrets possibles .
Bref, pas sûr que les théories sur la mort, surtout la mienne, ne tiennent pas trop et n’intéressent pas vraiment qui que ce soit, mais si vous voulez des détails en plus, hésitez pas à réécrire sous mon commentaire _/-‘-\_
@Aio Paesanu
Salut toi !
Je pense qu’il n’est pas obligatoire de donner suite à son œuvre lorsque tout est dit. Ça peut en effet dégoûter certains et c’est un risque à prendre, mais je trouve hyper sympa de concevoir soi même la suite si elle est existante. C’est ça l’impression qu’un texte peut donner.
Ma question est la suivante : est-ce qu’une œuvre a vraiment une fin ?
C’est très intime ce que tu as écrit là. Et je te comprends parfaitement où tu veux en venir. L’homme a besoin de croire en quelque chose, c’est sa nature (je dis ça d’une manière globale). Je pense qu’on est suffisant informé par tout ce qui nous entoure et nous intéresse, et qui semble merveilleux de pouvoir le présenter à autrui.
Pour quelqu’un qui va au lycée, j’ai trouvé ce commentaire très utile et enrichissant, plein d’optimisme ^_^.