Me trouveras-tu ?
Je serais là-bas, perdue,
Et facilement, habilement, je te perdrais.
Tu auras beau théoriser, je continuerais à te le dire:
”Tu resteras à jamais sur un banc de touche, avec un bouquin à lire.”
A l’abri des regards, perdue dans l’espace, ma bonne étoile brille.
Incidemment et en toute sincérité, y crois-tu ?
Mais ne t’inquiètes pas, je serais là-bas, je t’attendrais dans la nuit.
Et nous pleurerons sur ces siècles passés à la profondeur absolue.
Désespérant, n’est-ce pas , mais tu y réfléchiras quand même de tout ton âme,
Et pourtant, tu seras quand même plongé dans une incompréhension totale.
Seulement, pendant que tes pensées se feront, le temps passera ,
Obligatoirement, il arrivera pour toi aussi que s’éteigne ta flamme.
Les fleurs se fanent en ce jour d’automne, les voitures roulent et nous pleurons.
Et la pluie tombait, tombe, tombera…
Me trouveras-tu ?
Salut !
Un texte d’une abyssale beauté, riche de mots qui se marient parfaitement. Une perception de déjà vu, une envie particulière de parcourir ce gouffre d’un anéantissement immense.
Et dans l’absolu une omniprésence d’un je-ne-sais-quoi qui se montre en plein jour.
Un magnifique texte proprement esquissé…