Il y a des sujets à la mode et des sujets qui fâchent. Les sujets au delà de ceux-ci n’existent pas, apparemment.
Je doute que les gens ne puissent être que de droite, de gauche ou du centre.
Par la force des choses, nous sommes tous un peu de tout. En nous tous résident des idéaux réprimés et des idéaux encouragés par la doxa.
Les parents d’aujourd’hui se portent garants de ce que leurs enfants deviendront un jour: des tiktokeurs passionnés. Qui ressembleront plus à des mannequins désarticulés que de futurs danseurs d’opéra-ballet. Et qui, vidé de conscience, trouverons pour seul plaisir de se réfugier dans la futilité superficielle, propre au petit bourgeois naïf, futur élite engraissée par, et pour, sa nation.
J’ai dix-huit ans et j’ai peur d’avoir des enfants. Quand j’en aurais 45, est-ce que j’aurais toujours peur d’en avoir eu ?
Rien ne peut être séparé en deux camps. Il n y a pas des gentils d’un côté et des méchants de l’autre. A moins que ton monde ne soit celui des Bisounours.
L’amour c’est juste une perte de temps et du masochisme. J’explique. La majorité des fois où on tombe amoureux, soit on souffre le martyr pour une belle qui ne nous accordera jamais un seul regard, soit on sort avec notre belle, tout ça pour casser au bout de trois mois, et passer trois semaines en PLS dans notre lit, alors qu’on le SAVAIT, mais on le savait depuis le début que ça finirait comme ça.
Les films nous promettent le coup de foudre mais la météo dit qu’il fera chaud sans nuages pendant au moins deux semaines.
Rien n’ira mieux si je ne veux pas que ça aille mieux. Et rien n’ira mieux si rien ne doit aller mieux. C’est peut-être pour ça que les seules informations qu’il y a a la télé c’est des trucs déprimants. Pour enfoncer le clou, et nous faire comprendre qu’il ne faut pas songer à sourire de sitôt.
La vie peut paraître être un long cercle sans fin, mais ce n’est pas le cas, car chaque jour a ses différences.
Il n’y a rien qui empêche d’aller mieux sauf soi-même.
L’humain est un être de création et de destruction. Réduire sa nature à seulement l’un ou l’autre de ces concepts, c’est faire abstraction de ce qu’il est possible de théoriser en ayant constaté notre Histoire commune. Tout autant qu’Hitler a massacré 6 millions de juifs pour faire de leur graisse du savon, tout autant Edison a-il créé l’ampoule qui éclairerait, plusieurs décennies après, le bunker de ce dernier.
Ce qui sépare l’Homme de l’animal, c’est l’Imagination (pas que, évidemment) . Faites le test: demandez à votre animal de compagnie (ou à défaut d’en avoir, à un pigeon) d’imaginer un éléphant rose à pois verts, jouant du Armstrong au saxophone. Au mieux, il vous mettra un vent, au pire il vous foutra un coup de griffe car vous l’aurez dérangé dans ses activités pour des conneries digne d’un Humain. Mais maintenant, refaites l’expérience avec un Humain comme vous. Et il vous regardera toujours avec le même air ahuri que votre animal, mais si vous lui demandez s’il l’a vu, il vous dira toujours ”oui”.
Les gens qui jugent le plus sont aussi ceux qui se plaignent le plus du jugement des autres.
La violence peut tout résoudre, mais elle ne résoudra jamais les choses tout à fait, et à terme, créera toujours plus de problèmes que ce qu’elle a réglé initialement.
Plus la morale se relâche sur certains thèmes, plus elle se durcit sur ceux qu’elle a laissés indemnes.
L’action est toujours meilleur remède que l’inaction.
La vraie tolérance s’applique même pour les intolérants.
Tout le monde a tort, mais tout le monde a raison.
Plus on se fait de films, plus on les projette sur le mur noir de la réalité, plus on a l’impression que notre film EST la réalité.
La mort n’est qu’une porte vers une nouvelle vie. A laquelle la mort succédera, à nouveau. Et ce, dans un cycle sans fin.
Le peuple est toujours responsable, indirectement, des conneries de ses dirigeants.
La Paix est une porte qui s’ouvre vers la Guerre, et la Guerre est la bourrasque d’air qui ferme la porte, jusqu’à ce qu’elle soit rouverte par le vent.
Ceux qui sont très informés tendent vers la tristesse, tandis que ceux qui gobent tendent vers la bêtise des poules, le fatalisme futile des inactifs et l’idiotie spectaculaire des lobotomisés.
Le communisme a fait près de 100 millions de morts en un peu plus d’un demi-siècle. Le franquisme en a tué entre 150 000 et 450 000. Le nazisme + fascisme, 25 millions et des poussières. Alors pourquoi y’a-il encore des gens pour souhaiter le communisme, et pourquoi certains idolâtrent encore Hitler ?
L’ordre est nécessaire pour une société de longue durée. Le désordre est nécessaire pour une société de courte durée.
Personne n’est jamais endoctriné inconsciemment: il faut y avoir consenti, pour que cela se produise. Mais une fois dedans, on peut toujours en sortir: il suffit d’en avoir le courage.
Bref. J’aime bien rédiger des paragraphes avec un language recherché, mais si je m’amuse à sortir toutes mes idées, je n’aurais plus de quoi faire une suite. A plus tard.