Agréable comme le siège des toilettes déjà chaud ;
Agréable comme le trou de la douche bouché par des poils ;
Agréable comme un fond de jus d’orange tiède ;
Agréable comme une cafetière vide et un filtre plein ;
Agréable comme un repas silencieux ;
Agréable comme le bruit d’une série à deux heures du matin ;
Agréable comme une discussion forcée ;
Agréable comme la rencontre fortuite de personnes inconnues et qui n’ont rien en commun à part d’être pauvre ;
Agréable comme un réveil qui sonne, resonne et résonne dans la chambre d’à côté…
Agréable comme la sensation qu’un étranger a dormi dans votre chambre le weekend où vous étiez chez vos parents ;
[…]
La vie en communauté reste agréable car elle enseigne à supporter l’insupportable ; et grâce à cette expérience, on pourra déclarer, fiers, à nous petits enfants: “j”ai p’têt pas connu la guerre, ni la misère mais j’ai vécu en colloc moi et j’peux t’dire qu’d’mon temps les choses étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui!”
Certains vers fonctionnent aussi pour les résidences universitaires… 😀