Juste de jeunes ados
Qui se prenaient pour de petits héros
Cependant, on était que des enfants
Qui aimaient bien jouer dans la cour des grands
Pour oublier la misère et le temps
Du soir au matin, sans se soucier du lendemain
Mais, un jour tout a pris fin
Et le ciel s’est parée d’une éternelle couleur chagrin
Car ce frère que la vie m’avait donné
Et qui, de terre m’avait si souvent relevé
Pour mettre à l’abri tous les siens
A choisi de partir au loin.
Maintenant, avec dédain,
Je remarche seul, sur les chemins des écoliers
Où l’on avait construit tous nos rêves
Que tu as laissé partir en fumée
Pour une si incertaine destinée
Toi, mon ami, ton absence est si lourde à porter
Qu’il m’arrive de crier ton nom
Que je pose sur les ailes du vent
Qui te diront que je n’ai rien oublié
Mais, si un jour tu revenais
Sur ta terre sacrée
On pourra se retrouver