Résumé :
A l’approche de la rentrée dans son nouveau lycée, Matthew observa de loin un enterrement.
Jamais il n’aurait imaginé qu’il devrait remplacer la personne dans ce cercueil en bois noir et aussi rapidement.
Sera-t-il à la hauteur de son prédécesseur ? Et quel est le mystère qui entoure la Route 101 ?
– Mamie ? Pourquoi tu es là ?
Je me dirige vers la petite vieille, bon pas si vieille que ça, seulement soixante deux ans, mais je m’arrête subitement, enfin mon corps s’arrête tout seul.
Ma grand-mère s’approche de moi au ralentit… ou pas. Le dos légèrement voûté, des longs cheveux blonds cascadent en tresse dans son dos, la racine blanche. Elle est à peine plus petite que ma mère, environ un mètre cinquante je dirais. En me dévisageant de la tête au pied, je remarque qu’elle a de magnifiques yeux verts foncés. Je ne me rappelle plus la dernière fois que je l’ai vue. C’est à peine si je la reconnaîtrait dans une maison de retraite.
– Mon petit Matt, tu as bien grandi à ce que je vois. Viens t’asseoir avec nous mon abeille, il faut qu’on parle.
“Mon abeille…” Je viens prendre une chaise à ses côtés en face de ma mère. Mon père est encore couché, à cause de son métier de journaliste et faire des “recherches” sur les nouveaux chantier hors de la ville lui puise toute son énergie. Il manque beaucoup d’heures de sommeils.
– Alors, commence maman, tu as compris que c’est pour ton bien qu’on a pris cette décision ? me demande-t-elle.
– Donc tu veux dire que vous m’arracher à ma vie, mes amis, mon école, vous, pour mon bien ? En quoi est-ce que c’est pour mon bien si je ne vous ai pas avec moi, répondis-je les poings sur la table.
– Mon crabe d’eau douces, nous interpelle mamie en posant sa main ridée sur mon bras, je suis aussi ta famille, le lycée de Beacon Hills propose presque les mêmes filières qu’ici. Et si il te faut des amis, crois moi, tu en trouveras là-bas. Ils ne vont pas te manger, fait-elle avec un sourire de toutes ses dents lisses et son regard qui dérive à droite ne rassure pas pour autant.
– Vous ne comprenez pas ce que je veux dire.
Je me lève et me rend dans le jardin, aucunes d’elles ne me retient, tant mieux d’ailleurs. Il y a la balançoire de mon enfance, je me rappelle que j’en faisait souvent avec Allan. D’ailleurs, je ne l’ai toujours pas vue celui-là. Je m’assoie sur le jouet pour enfant, mais il semblerait qu’il soit trop petit pour moi maintenant. Je m’allonge sur l’herbe fraîche, je contemple le ciel bleu, aucun nuages ne vient embrumer la vue. Une ombre plutôt petite vient près de moi.
– Mon escargot, tu dois comprendre que si tu reste ici ton état pourrait empirer. Quand tes parents mon parlé de ce qu’il s’était passé, j’ai tout de suite proposé mon aide. Tu sais pourquoi ? je réponds négativement de la tête. Parce que je crois que quelqu’un pourrait sûrement t’aider.
Je me redresse vivement à cette dernière phrase.
– Tu en ai sûre? demandais-je.
– Hé bien ma fois oui. C’est une de mes vieilles connaissances qui à su m’aider moi aussi dans le temps. Sans cette personne je ne sais pas ce que je serai devenue.
– Mamie Lou, je ne sais pas ce qu’il m’arrive ; depuis que je suis sorti de l’hôpital je me sens étrange, mais dans le mauvais sens du terme.
– Je sais mon nuage rosé, je sais.
Elle me tend sa main légèrement ridée pour m’aider à me relever, que je prend avec plaisir.
Une fois debout, je la prends dans mes bras. Depuis l’annonce, c’est la seule qui me donne une bonne raison valable de quitter ma vie ici, la seule qui sait ce que je voulais vraiment. La seule à se préoccuper réellement de moi. Du plus loin que je me souvienne ça à toujours été le cas, du goûté après l’école ou bien des cauchemars que je faisais quand j’étais petit, jusqu’aux cadeaux pour mes anniversaires, elle savait toujours, je dis bien toujours ce qu’il me fallait. Elle est peut-être ce qu’on peut appeler une mamie gâteau, non ?
On retourne à l’intérieur de notre grande maison en pierre. Maman nous attends au salon, un café à la main.
– Quand est-ce que je part ? lui demandais-je.
Elle manque de renverser sa tasse. Elle me regarde les yeux ronds la bouche entre ouverte. Elle pose son café sur la table et viens me prendre dans ses bras. Cette attention me fais du bien. Un léger sourire au lèvrse elle me regarder dans les yeux :
– Je vais réveiller ton père et toi tu vas préparer tes affaires, tu pars à la minute, dit-elle en allant en bas des escaliers, elle se retourne, mon petit poussin douillet est un coq maintenant. Je lui donne un sourire sincère et elle me le renvoie. Elle monte les escaliers et je retourne vers grand-mère et la prend, elle aussi, dans mes bras.
– Aller, va faire ta valise mon petit ruisseau.
Je m’écarte, me retourne et elle me donne une petite frappe aux fesses.
– Mamiiiiiieeee, je suis plus un gamin, fit-je en rigolant.
Elle me souri d’un large sourire, quelle enfant cette vieille femme. Je remonte dans ma chambre. Ces satanés escaliers me brûles presque les doigts quand je touche la rampe, je suis allergique au bois maintenant ? Bhen voyons.
Je suis dans ma chambre, j’ai ma valise sur mon lit, je ne sais pas par où commencer. Qu’est ce qu’on doit prendre quand on part pour un an ? J’ouvre mon placard et en sort quelques vêtements, de toute façon je vais rentrer pour les vacances. Du moins je l’espère. Quand je vois ma valise remplie à ras bord, je décide de prendre un sac pour y ranger quelques objets.
Je sors tout juste de ma chambre qu’on me somme de me dépêcher. Je déboule dans les escaliers mes deux valises en main, elle semblent légères, ça doit être l’adrénaline. Je vois mon père entre ma mère et ma grand-mère. Il a l’air fatigué, maman a dût le tirer du lit comme une folle je suppose. Mamie à des papiers en main, ils sont sûrement, ceux qui me concerne, puisque je n’ai que dix-sept ans, encore quelques mois et j’aurai dix-huit ans, le six mars.
Mon père me prend dans ses bras. Dites-donc aujourd’hui c’est la journée des sentiments ou je me trompe ?
– Mon garçon, me fait-il, prend soin toi, fais attention, ne fait pas trop de fêtes, concentre-toi sur tes études, ne parle pas aux inconnus qui te proposent des bonbons, ne te fais pas prendre pas les keufs, ne mets pas de filles enceintes, ne va pas dans les bois tous seul, ne plonge pas à poil dans les lacs glacés, je le regards avec de gros yeux, ça y est il dit n’importe quoi. Mais surtout, amuse-toi et rétablie-toi mon fils, il m’a prit par les épaules et m’embrasse sur la joue. Je t’aime mon trésor.
Je continue de le regarder de mes yeux rond gros comme mon poing. Il est sentimental maintenant, ça y est on l’a perdu.
– Hey! C’est moi qui doit dire tout ça, râle ma mère, mon porcelet en sucre, promet-moi que tu feras attention à toi.
J’acquiesce de la tête. Elle m’embrasse elle aussi sur la joue. Avec ma grand-mère on se dirige dehors, je vois une vieille mustang rouge… mamie et ses goûts ça ne se discute surtout pas. On monte dans sa voiture, j’ouvre la fenêtre pour faire signe d’au revoir de ma main à mes parents en cherchant dans leur regard un signe qu’ils approuvent sincèrement ma décision. J’avais peur de faire une erreur et c’était si soudain.
– Reviens-nous voir pendant les vacances, mon soleil ! me fait la jolie femme blonde qu’est ma mère. A ses côté un homme encore mal réveillé avec la barbes de trois jours, ses yeux marrons encore endormis.
On me dit souvent que je ressemble à mon père, mais j’ai le caractère de mon grand-père défunt, apparemment. J’aurai aimé le connaître.
Adieu mon passé, bonjour mon futur, pensai-je nostalgique me prenant dans un film.
Bientôt la rencontre avec Scott et Stiles ?^^
Attention à tes temps. Tu écris au présent, mais tu mets parfois du passé.
Sinon c’est plutôt pas mal, j’attends la suite.
Ah… Peut-être héhé
Et merci pour ta remarque sur les temps, c’est un vrai problème chez moi ^^