Merci à tous ceux qui m’inspirent aujoud’hui encore plus qu’hier !!!
Pour celle-ci, je la dois à Robert-Henri D. pour son intervention sur son pen en réponse au sien “LA CHANSON”
intitulé “Made in France et français dans le monde”
J’ai aussi une petite pensée à Mathieu qui va trouver mon texte bien long !!!
AUTEURS “CLASSIQUES”
Paroles de la chanson La Solitude par
Léo Ferre
Je suis d´un autre pays que le vôtre, d´un autre quartier, d´une autre solitude.
Je m´invente aujourd´hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous. J´attends des mutants.
Biologiquement, je m´arrange avec l´idée que je me fais de la biologie : je pisse, j´éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s´il s´agissait d´objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais…
La solitude…
La solitude…
Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière, la nuit c´est le jour. Et…
La solitude…
La solitude…
La solitude…
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d´arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n´est qu´une dépendance de l´ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant…
La solitude…
La solitude !
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l´appellerons “bonheur”, les mots que vous employez n´étant plus “les mots” mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais…
La solitude…
La solitude…
La solitude, la solitude, la solitude…
La solitude !
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l´incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties. Je voudrais m´insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc !
Dans mon froc !
Paroles de la chanson Les Poètes par
Léo Ferre
Ce sont de drôl’s de typ’s qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c’est selon la saison
Ce sont de drôl’s de typ’s qui traversent la brume
Avec des pas d’oiseaux sous l’aile des chansons
Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu’ils n’ont jamais vendus
Leur femm’ est quelque part au bout d’une rengaine
Qui nous parle d’amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l’alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l’air
Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d’amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d’absurdité
Ce sont de drôl’s de typ’s qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôl’s de typ’s qui chantent le malheur
Sur les pianos du coeur et les violons de l’âme
Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
A leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l’Art
lls marchent dans l’azur la tête dans les villes
Et savent s’arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l’horreur la tête dans des îles
Où n’abordent jamais les âmes des bourreaux
Ils ont des paradis que l’on dit d’artifice
Et l’on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l’on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l’égout…
https://www.paroles.net/leo-ferre
Paroles de la chanson Les Flamandes par
Jacques Brel
Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n’est pas causant.
Si elles dansent, c’est parce qu’elles ont vingt ans
Et qu’à vingt ans il faut se fiancer
Se fiancer pour pouvoir se marier
Et se marier pour avoir des enfants
C’est ce que leur ont dit leurs parents
Le bedeau et même son Éminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent.
Et c’est pour ça, et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes, les Flamandes,
Les Fla, les Fla, les Flamandes.
Les Flamandes dansent sans frémir
Sans frémir aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans frémir
Les Flamandes ça n’est pas frémissant.
Si elles dansent c’est parce qu’elles ont trente ans
Et qu’à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien, que poussent les enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Du bedeau et de son Éminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent.
Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes, les Flamandes,
Les Fla, les Fla, les Flamandes.
Les Flamandes dansent sans sourire,
Sans sourire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans sourire
Les Flamandes, ça n’est pas souriant.
Si elles dansent, c’est qu’elles ont septante ans
Qu’à septante ans il est bon de montrer
Que tout va bien, que poussent les p’tits-enfants
Et le houblon et le blé dans le pré:
Toutes vêtues de noir comme leurs parents
Comme le bedeau et comme son Éminence
L’Archiprêtre qui radote au couvent.
Elles héritent et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes, les Flamandes
Les Fla, les Fla, les Flamandes.
Les Flamandes dansent sans mollir,
Sans mollir aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans mollir
Les Flamandes, ça n’est pas mollissant.
Si elles dansent, c’est parce qu’elles ont cent ans
Et qu’à cent ans il est bon de montrer
Que tout va bien qu’on a toujours bon pied
Et bon houblon et bon blé dans le pré:
Elles s’en vont retrouver leurs parents
Et le bedeau et même Son Éminence
L’Archiprêtre qui radote au couvent.
Et c’est pour ça qu’une dernière fois elles dansent
Les Flamandes, les Flamandes, les Fla, les Fla
Les Flamandes, les Flamandes, les Flamandes
Les Fla, les Fla, les Flamandes
Les Flamandes, les Flamandes, les Flamandes
Les Fla, les Fla, les Flamandes.
https://www.paroles.net/jacques-brel
Paroles de la chanson La Mauvaise Reputation par
Georges Brassens
Au village, sans prétention,
J’ai mauvaise réputation ;
Que je me démène ou je reste coi,
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant mon ch’min de petit bonhomme ;
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Non, les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du quatorze-Juillet,
Je reste dans mon lit douillet ;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n’écoutant pas le clairon qui sonne ;
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Tout le monde me montre au doigt,
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand je croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
Je lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux se r’trouv’ par terre.
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes ;
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Non les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Tout le monde se ru’ sur moi,
Sauf les culs-d’-jatt’, ça va de soi.
Pas besoin d’être Jérémi’,
Pour d’viner l’ sort qui m’est promis :
S’ils trouv’nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant les ch’mins qui ne mèn’nt pas à Rome ;
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux…
Tout le monde viendra me voir pendu,
Sauf les aveugl’s, bien entendu.
Paroles de la chanson Le Modeste par Georges Brassens
Les pays, c’est pas ça qui manque,
On vient au monde à Salamanque
A Paris, Bordeaux, Lille, Brest(e).
Lui, la nativité le prit
Du côté des Saintes-Maries,
C’est un modeste.
Comme jadis a fait un roi,
Il serait bien fichu, je crois,
De donner le trône et le reste
Contre un seul cheval camarguais
Bancal, vieux, borgne, fatigué,
C’est un modeste.
Suivi de son pin parasol,
S’il fuit sans mêm’ toucher le sol
Le moindre effort comme la peste,
C’est qu’au chantier ses bras d’Hercule
Rendraient les autres ridicules,
C’est un modeste.
A la pétanque, quand il perd
Te fais pas de souci, pépère,
Si d’aventure il te conteste.
S’il te boude, s’il te rudoie,
Au fond, il est content pour toi,
C’est un modeste.
Si, quand un emmerdeur le met
En rogne, on ne le voit jamais
Lever sur l’homme une main leste.
C’est qu’il juge pas nécessaire
D’humilier un adversaire,
C’est un modeste.
Et quand il tombe amoureux fou
Y a pas de danger qu’il l’avoue
Les effusions, dame, il déteste.
Selon lui, mettre en plein soleil
Son cœur ou son cul c’est pareil,
C’est un modeste.
Quand on enterre un imbécile
De ses amis, s’il raille, s’il
A l’?il sec et ne manifeste
Aucun chagrin, t’y fie pas trop:
Sur la patate, il en a gros,
C’est un modeste.
Et s’il te traite d’étranger
Que tu sois de Naples, d’Angers
Ou d’ailleurs, remets pas la veste.
Lui, quand il t’adopte, pardi!
Il veut pas que ce soit le dit,
C’est un modeste.
Si tu n’as pas tout du grimaud,
Si tu sais lire entre les mots,
Entre les faits, entre les gestes.
Lors, tu verras clair dans son jeu,
Et que ce bel avantageux,
C’est un modeste.
https://www.paroles.net/georges-brassens
Paroles de la chanson Il Nous Faut Regarder par Barbara
Derrière la saleté
S’étalant devant nous
Derrière les yeux plissés
Et les visages mous
Au-delà de ces mains
Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain
Ou qui sont poing levé
Plus loin que les frontières
Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère
Il nous faut regarder
Il nous faut regarder
Ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l’eau
{x2}
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
Par-delà le concert
Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère
Des hommes qui ont peur
Par-delà le vacarme
Des rues et des chantiers
Des sirènes d’alarme
Des jurons de charretier
Plus fort que les enfants
Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands
Qui nous les ont fait faire
Il nous faut écouter
L’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été
Le sang qui monte en soi
{x2}
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement
Paroles de la chanson Attendons que ma joie revienne par Barbara
Attendons que ma joie revienne
Et que se meurt le souvenir
De cet amour de tant de peine
Qui n’en finit pas de mourir
Avant de me dire je t’aime
Avant que je puise te le dire
Attendons que ma joie revienne
Qu’au matin je puisse sourire
Laisse-moi, le chagrin m’emporte
Et je vogue sur mon délire
Laisse-moi, ouvre cette porte,
Laisse-moi, je vais revenir
J’attendrais que ma joie revienne
Et que soit mort le souvenir
De cet amour de tant de peine
Pour lequel j’ai voulu mourir
J’attendrais que ma joie revienne
Qu’au matin je puisse sourire
Que le vent ait séché ma peine
Et la nuit calmé mon délire
Il est, parait-il, un rivage
Où l’on guérit du mal d’aimer
Les amours mortes y font naufrage
Épaves noires du passé
Si tu veux que ma joie revienne
Qu’au matin je puisse sourire
Vers ce pays où meurt la peine
Je t’en prie laisse-moi partir
Il faut de mes amours anciennes
Que périsse le souvenir
Pour que, libérée de ma chaîne,
Vers toi je puisse revenir
Alors, je t’en fais la promesse
Ensemble, nous irons cueillir
Au jardin fou de la tendresse
La fleur d’amour qui va s’ouvrir
Mais c’est trop tôt pour dire je t’aime
Trop tôt pour te l’entendre dire
La voix que j’entends, c’est la sienne
Ils sont vivants, mes souvenirs
Pardonne-moi, c’est lui que j’aime
Le passé ne veut pas mourir
https://www.paroles.net/barbara
Paroles de la chanson L’eau A La Bouche par Serge Gainsbourg
Écoute ma voix écoute ma prière
Écoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me vient l’eau à la bouche
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me vient l’eau à la bouche
Laisse-toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien
Si tu veux bien
Quittons la rive
Partons à la dérive
Je te prendrais doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n’aie nulle crainte
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me vient l’eau à la bouche
Cette nuit près de moi tu viendras t’étendre
Oui je serai calme je saurai t’attendre
Et pour que tu ne t’effarouches
Vois je ne prends que ta bouche
Paroles de la chanson
Je Suis Venu Te Dire Que Je M’En Vais par
Serge Gainsbourg
Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comm’ dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure
Des Adieux à jamais
Oui je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Oui je t’aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comm’dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire ue je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Oui je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Car tu m’en as trop fait.
Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comm’ dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure
Des Adieux à jamais
Oui je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Oui je t’aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comm’dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire ue je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais
Oui je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Car tu m’en as trop fait.
https://www.paroles.net/serge-gainsbourg
Paroles de la chanson Comme Ils Disent par Charles Aznavour
J’habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J’ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j’essuie
A l’occasion je pique aussi
A la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier, c’est la nuit
Que je l’exerce, travesti
Je suis artiste
J’ai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n’en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh !
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là, on s’en donne à cœur joie
Et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu’on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d’acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leur tablée
Marchent et ondulent
Singeant ce qu’ils croient être nous
Et se couvrent les pauvres fous
De ridicule
Ca gesticule et parle fort
Ca joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les lazzis, les quolibets
Me laissent froid puisque c’est vrai
Je suis un homo
Comme ils disent
A l’heure ou naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J’ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
A ce garçon beau comme un dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
A ma mémoire
Ma bouche n’osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l’objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Aux lits des femmes
Nul n’a le droit en vérité
De me blâmer de me juger
Et je précise
Que c’est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homo
Comme ils disent
Paroles de la chanson
L’amour c’est comme un jour par
Charles Aznavour
Le soleil brille à pleins feux
Mais je ne vois que tes yeux
La blancheur de ton corps nu
Devant mes mains éperdues
Viens, ne laisse pas s’enfuir
Les matins brodés d’amour
Viens, ne laisse pas mourir
Les printemps, nos plaisirs
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va, ça s’en va l’amour
C’est comme un jour de soleil en ripaille
Et de lune en chamaille
Et de pluie en bataille
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va, ça s’en va l’amour
C’est comme un jour d’un infini sourire
Une infinie tendresse
Une infinie caresse
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va mon amour
Notre été s’en est allé
Et tes yeux m’ont oublié
Te souviens-tu de ces jours
Où nos cœurs parlaient d’amour
Nous n’avons pu retenir
Que des lambeaux de bonheur
S’il n’y a plus d’avenir
Il nous reste un souvenir
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va, ça s’en va l’amour
C’est comme un jour de soleil en ripaille
Et de lune en chamaille
Et de pluie en bataille
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va, ça s’en va l’amour
C’est comme un jour d’un infini sourire
Une infinie tendresse
Une infinie caresse
L’amour c’est comme un jour
Ça s’en va mon amour
https://www.paroles.net/charles-aznavour
Paroles de la chanson Insomnie par
Boby Lapointe
Depuis bientôt un mois et d’mi
Qu’ell’ s’est installée dans ma vie
Il n’y a plus d’place dans mes nuits
Pour le sommeil ou pour l’ennui.
Elle s’endort sur mon épaule
J’ai dans les yeux ses boucles folles,
Ça me fait bien loucher un peu
Mais j’aime tant ses blonds cheveux.
Mon bras passé sous son aisselle
Ell’ contre moi, moi tout contre elle,
J’ai des fourmis un peu partout
Mais je n’boug’pas, du tout du tout.
Son petit nez fait d’la musique
Une musique très sympathique
Pas de ronflements de dragon
Des petit’ plaint’, des p’tits “ronron”.
Moi qui avais le sommeil si lourd,
Je n’en dors plus, la nuit, le jour,
Pour un com’ moi c’est trop d’amour
Ça pourrait me jouer des tours.
Il faudrait bien que ça me passe
Et qu’avant elle je me lasse
De notre amour, oui mais voilà
Sûr’ment déjà j’suis chocolat.
Dans ses rêves ell’ murmur’ : je t’aime
Mais elle ajout’ : Mon bel Etienne !
J’suis pas très beau, j’m’appell’ François,
Ça m’fait tout drôle à chaque fois.
Oui mais le lendemain je n’ose
Lui parler de l’horrible chose
Elle m’embrass’ si gentiment
J’ai l’impression d’êtr’ sa maman.
Qu’elle me quitte ou qu’ell’ demeur’
Je n’ pourrai plus dormir une heur’
Tell’ment elle a comblé mon cœur
De bonheur et de malheur.
Paroles de la chanson L’idole Et L’enfant par
Boby Lapointe
Je suis une idole et tu n’es qu’une enfant
Je suis une idole adulée par mes fans
Malgré tout j’ai gardé mon âme d’enfant
Ces gestes pervers, je te les défends
Hmm, arrête arrête
Hmm, ne me touche pas
Je suis une idole et tu n’es qu’une enfant
Hmm
Je n’suis pas un ange, l’idole n’a pas d’ailes
Je trépigne quand mes fans font du zèle
Je n’ai pas de pitié pour les zélés fans
Et parfois je sonne un de mes jolis fans
Je n’suis pas le premier dans ce genre d’idole
Y a un nommé Don Juan qu’en a fait de drôles
Parait même qu’il avait des fans au Carmel
Et qu’il s’en dégoûtait comme des flans natures
N’oublie pas Adèle, ton père il est Maire
Et l’édile a dit de l’idylle de l’idole
“L’Adèle l’adule, c’est pas l’idéal”
C’est une boutade qui a un goût amer
Allez oublie-moi, je n’suis pas dans l’besoin
J’ai cent mille fans, je m’appelle Chichourle
Sèche donc tes larmes, oh dis oh, eh, hein
Ne sois pas jalouse des fans de chichourle
https://www.paroles.net/boby-lapointe
Paroles de la chanson Pour me comprendre par Michel Berger
Pour me comprendre,
Il faudrait savoir qui je suis.
Pour me comprendre,
Il faudrait connaître ma vie
Et pour l’apprendre
Devenir mon ami.
Pour me comprendre,
Il aurait fallu au moins ce soir
Pouvoir surprendre le chemin d’un de mes regards
Triste mais tendre, perdu dans le hasard.
Je l’ai connue toute petite
Dans les bras de sa grande maman.
Dommage, dommage.
J’aimais tellement son visage.
Pour me comprendre
Il faudrait savoir le décor
De mon enfance,
Le souffle de mon frère qui dort,
La résonance de mes premiers accords.
Pour me comprendre
Il faudrait connaître mes nuits.
Mes rêves d’amour.
Et puis mes longues insomnies.
Quand vient le jour,
La peur d’affronter la vie.
Il y a peut être quelque part
Un bonheur dont j’aurais eu ma part.
Dommage, dommage.
J’aimais tant certains paysages.
Pour me comprendre
Il faudrait la connaître mieux
Que je ne pourrai.
Il faudrait l’aimer plus que moi
Et je vous dirai
Que je n’y crois vraiment pas.
Pour me comprendre
Il faudrait avoir rencontré
L’amour le vrai.
Vous comprenez le grand amour.
Et savoir qu’après
A quoi sert de vivre encore un jour.
Paroles de la chanson Quelques Mots D’amour par Michel Berger
Il manque quelqu’un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D’où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d’amour
De mon village capitale
Où l’air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour
Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort
Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J’écoute les battements de mon cœur me répéter
Qu’aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d’amour
Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort
De mon village à cent à l’heure
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour
https://www.paroles.net/michel-berger
Paroles de la chanson Ces moments – là par Véronique Sanson
Elles sont venues des montagnes
Descendues des hauts-plateaux
Vers des châteaux en Espagne
Et des promesses d’eau
Épuisées de poussière
Piétinant le destin
Quelques filles et leurs mères
Ont levé haut le poing
Belles et solidaires
Sans jamais reculer
Dans ces, dans ces moments-là
C’est la vie qui danse
Dans ces, dans ces moments-là
C’est la vie qui va
Dans ces, dans ces moments-là
C’est la vie qui donne
Dans ces, dans ces moments-là
Une envie de vivre
Ça se calme pendant l’hiver
Ça recommence en été
Et toutes nos paroles en l’air
Sont bien vite oubliées
Rester là sans rien faire
C’est bon pour l’éternité
Cette vie j’en fais mon affaire
Je ne pense qu’à l’aimer
Comme on aime un amour
Sans jamais s’arrêter
Dans ces, dans ces moments-là
C’est la vie qui danse
Dans ces, dans ces moments- là
C’est la vie qui va
Dans ces, dans ces moments-là
C’est la vie qui donne
Dans ces, dans ces moments-là
Une envie de vivre
Bien au-dessus des lois
C’est comme ça
Que le monde changera
Dans ces dans ces moments-là
C’est la vie qui danse
Dans ces dans ces moments-là
C’est la vie qui va
Dans ces dans ces moments-là
C’est la vie qui donne
Dans ces dans ces moments-là
Une envie de vivre
Paroles de la chanson L’écume de ma mémoire par
Véronique Sanson
Au bout d’mes jours, j’sais pas pourquoi
Je recompte mes amours tout bas
Les hommes qui ont frôlé ma vie
Un p’tit au revoir et merci
Je m’aperçois, pas par hasard
Ils sont l’écume de ma mémoire
Une particule du temps qui va
Une étoile qui sonne le glas
C’était d’l’amour, peut-être pas
D’la tendresse malgré moi
C’était tout s’dire sans dégâts
C’était croire que jamais on n’se regrettera
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de moi
Le mépris qui me laisse coi’te
La peur et le vide c’est çà
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
glisser lentement sur moi
Les amants jetés et retrouvés
Je les ai toujours aimés
Les mots qui coupent comme des rasoirs
Cruauté de ma mémoire
C’est pas difficile de dire des mots
Des mots, des démons fatals
Je voulais trouver un bourreau
Qui sait quand le feu fait mal
C’est pas d’l’amour, pas cette fois
D’la tendresse de Mardi gras
C’était tout s’dire mais voilà
On n’a jamais pu croire à notre blague au doigt
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de nous
Le mépris qui me laisse coi’te
La peur et le vide c’est nous
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
Glisser lentement sur moi
C’était d’l’amour, peut-être pas
D’la tendresse en tout cas
C’était tout s’dire sans dégâts
C’était mentir à l’âme qui s’en va
Mais c’était jamais le
Paradis, même pour toi
Menteur et voleur de moi
Le mépris qui me laisse coi’te
L’horreur et le vide c’est ça
J’t’aurais passé par la
Guillotine même la sécotine
N’aurait pas raison de toi
J’étais contente de voir ta vie
Glisser lentement sur moi
https://www.paroles.net/veronique-sanson
Paroles de la chanson Sauver L’amour par
Daniel Balavoine
Partir effacer sur le Gange
La douleur
Pouvoir parler à un ange
En douceur
Lui montrer la blessure étrange
La douleur
D’ un homme qui voudrait trouver
En douceur
Au fond de lui un reste de lueur
L’ espoir de voir enfin un jour
Un monde meilleur
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l’ envie
Ah Ah
Où est le sauveur
Ah Ah
Et chaque nuit le peuple danse
En douceur
Croit qu’ il peut exorciser
La douleur
Puis lentement quitte les transes
En douceur
Alors revient dans sa conscience
Sa douleur
Au fond de lui sent cette peur immense
De voir mourir ce sentiment d’ amour intense
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l’ envie
Ah Ah
Où est le sauveur
Ah Ah
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l’envie
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Qu’ est-ce qui pourrait sauver l’ amour
Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l’envie
Paroles de la chanson Le Chanteur par
Daniel Balavoine
Je m’présente, je m’appelle Henri
J’voudrais bien réussir ma vie, être aimé
Etre beau gagner de l’argent
Puis surtout être intelligent
Mais pour tout ça il faudrait que j’bosse à plein temps
J’suis chanteur, je chante pour mes copains
J’veux faire des tubes et que ça tourne bien, tourne bien
J’veux écrire une chanson dans le vent
Un air gai, chic et entraînant
Pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durand
Et partout dans la rue
J’veux qu’on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu’elles se jettent sur moi
Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
Qu’elles s’arrachent ma vertu
Pour les anciennes de l’école
Devenir une idole
J’veux que toutes les nuits
Essoufflées dans leurs lits
Elles trompent leurs maris
Dans leurs rêves maudits
Puis après je f’rai des galas
Mon public se prosternera devant moi
Des concerts de cent mille personnes
Où même le tout Paris s’étonne
Et se lève pour prolonger le combat
Et partout dans la rue
J’veux qu’on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu’elles se jettent sur moi
Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
Qu’elles s’arrachent ma vertu
Puis quand j’en aurai assez
De rester leur idole
Je remont’rai sur scène
Comme dans les années folles
Je f’rai pleurer mes yeux
Je ferai mes adieux
Et puis l’année d’après
Je recommencerai
Et puis l’année d’après
Je recommencerai
Je me prostituerai
Pour la postérité
Les nouvelles de l’école
Diront que j’suis pédé
Que mes yeux puent l’alcool
Que j’fais bien d’arrêter
Brûleront mon auréole
Saliront mon passé
Alors je serai vieux
Et je pourrai crever
Je me cherch’rai un Dieu
Pour tout me pardonner
J’veux mourir malheureux
Pour ne rien regretter
J’veux mourir malheureux
https://www.paroles.net/daniel-balavoine
Paroles de la chanson Elle attend son petit par Pierre Perret
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
Qu’il neige, qu’il vente ou qu’il pleuve
C’est le soleil qui frétille
Quand il sort de sa coquille
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
C’est l’ diner rêvé d’un veuf
Il peut se faire une omelette
Ou un p’tit œuf en meurette
Et pour un coureur cycliste
L’œuf mollet vous trace la piste
Mais pour les gens pressés, l’idéal
C’est de prendre un œuf à cheval
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
Pour tester un dentier neuf
Un œuf à la coque tout bête
N’a pratiquement pas d’arêtes
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
On a de multiples preuves
Dire qu’il guérit le pessimisme
Serait pondre un euphémisme
Pour parfaire mes vocalises
C’est l’œuf gobé que j’utilise
Et pour les cerveaux qui tournent en rond
Y a bien sûr l’œuf de Colomb
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
C’est bien moins nerveux que le bœuf
Quand la chaleur vous défrise
L’œuf en gelée vous sauve la mise
De nos jours pour un grand bluff
On étouffe l’affaire dans l’œuf
Pour un ménage qui clabaude
L’œuf brouillé vous raccommode
Et pour tuer dans l’œuf une grippe
Quoi de meilleur qu’un porto flip
Et dans les manifs s’y a plus de pavés
Essayez les œufs couvés
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
Que le fouet met à l’épreuve
Trois gouttes d’huile et c’est à l’aise
Qu’il vous monte en mayonnaise
Quoi de plus sympa qu’un œuf ?
Qui vous tâche un veston neuf
C’est le seul cas où l’on promène
Son étoile jaune sans problème
Si d’aventure vous déplaît
La tournure de ces couplets
S’ils ont mis vos nerfs à rude épreuve
Allez-vous faire cuire un œuf
Paroles de la chanson Femmes Battues par
Pierre Perret
Tabassée a mort par amour,
Parait qu’c’est courant de nos jours
Le métier d’épouse n’est pas sur
Quand on est la femme d’un vrai dur.
Mais celle qu’il appelle sa traînée
D’infidélité soupçonnée
A pourtant aime ce débris
Qui la frappe a bras raccourcit.
Oui c’est a toutes les femmes battues
Qui jusqu’à présent se sont tues
Frappées a mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.
Au commissariat du quartier
La femme tuméfiée et l’époux
Sont debout devant le brigadier
Qui soupire et dit : “encore vous !
Votre mari présent, chère madame,
Prétend qu’vous l’avez bien cherche,
Pourquoi faire alors tout un drame ?
Vous n’êtes pas tellement amochée !”
Oui c’est a toutes les femmes battues
Qui jusqu’à présent se sont tues
Frappées a mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.
Il prétend qu’vous êtes économe
Du tissu qui cache vos rondeurs
En vous corrigeant, c’est en somme
Qu’il apaise un peu sa rancoeur.
Rentrez tous les deux vous coucher
Ca va s’regler sur l’oreiller
Les voisins n’vont pas protester
En d’vinant pourquoi vous criez !
Oui c’est a toutes les femmes battues
Qui jusqu’à présent se sont tues
Frappées a mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.
Tant qu’les voies de fait sont bénignes
Des blessures ouvertes ou des bleus,
Pour nous, policiers, la consigne
C’est de n’pas sévir pour si peu.
S’il vous étouffait sous la couette,
S’il vous étranglait de ses mains,
Nous pourrions ouvrir une enquête,
Vous n’seriez pas morte pour rien !
Oui c’est a toutes les femmes battues
Qui jusqu’à présent se sont tues
Frappées a mort par un sale con
Que je dédie cette chanson.
https://www.paroles.net/pierre-perret
Paroles de la chanson La balade au bord de l’eau par
Jacques Higelin
Je me balade au bord de l’eau
Au bord du lit de l’eau de la rivière
En rêvant au fil de l’eau
A l’au-delà de l’infiniment bleu du ciel
Où l’éclat de la beauté du soleil resplendit
Dans les mille miroirs de l’eau
Les naïades et les ondines
Aux yeux d’opales aux longues chevelures
Riant aux éclats elles m’attirent
Sous les cascades vers l’au-delà de l’onde pure
Et je plonge émerveillé par ces belles créatures
Déesses de l’eau et du ciel
Du ciel, du ciel
Je me balade au bord de l’eau
Au bord du lit de l’eau de la rivière
En rêvant au fil de l’eau
A l’au-delà de l’infiniment bleu du ciel
Et je m’endors au fond de l’eau
Au creux du lit de l’eau de la rivière
Bercé par le mur mur de l’eau
A l’au-delà de l’infiniment bleu du ciel
Paroles de la chanson Tête En L’air par Jacques Higelin
Sur la terre des damnés, solitaire,
Étranger aux vérités premières énoncées par des cons,
J’avais touché le fond de la misère
Et je crie, et je pleure, et je ris au pied d’une fleur des champs,
Égaré, insouciant dans l’âme du printemps, cœur battant,
Cœur serré par la colère, par l’éphémère beauté de la vie.
Sur la terre, face aux dieux, tête en l’air,
Amoureux d’une émotion légère comme un soleil radieux
Dans le ciel de ma fenêtre ouverte
Et je danse, et je lance un appel aux archanges de l’Amour.
Quelle chance un vautour, d’un coup d’aile d’un coup de bec
Me rend aveugle et sourd à la détresse,
À l’éphémère tristesse de la vie.
Sur la terre, face au ciel, tête en l’air, amoureux,
Y’a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour…
Comme un vol d’hirondelles échappé de la poubelle des cieux…
https://www.paroles.net/jacques-higelin
Paroles de la chanson Les Enfants Sages par
Alain Souchon
Les enfants sages
Vont en voyage
Le mercredi dans les livres d’images
Ils s’aventurent
Dans les gravures
Autant que dans les pots de confitures
Il n’y a pas d’âge
Pour l’équipage
Les parents suivent leur vagabondage
Pères sévères
Mères si fières sont menées de bateaux
En montgolfières
On part en chasse
Vers les espaces
Où les hippopotames se prélassent
Où se faufilent
Les crocodiles
Les voici tous livrés à domicile
Ou dans les criques
Des Amériques
On cherche encor’ les trésors chimériques
Les vieux corsaires
Sont nécessaires
Autant que les gâteaux d’anniversaire
L’Ouest est sauvage
A chaque page
On se bat proprement sans bavardage
Quand ils s’évadent
Loin des ruades
Le shérif goûte un peu de marmelade
Les demoiselles
Qui sont plus frêles
Aiment plutôt les récits en dentelles
Les héroïnes
De la divine
Comtesse de Ségur née Rostopchine
D’autres planètes
De loin nous guettent
Quand les Martiens feront-ils place nette ?
Comme des squales
Vers les étoiles
Les hommes mettront-ils un jour les voiles ?
Les mers, les terres
Et leurs cratères
Nous cachent aussi bien d’autres mystères
Quoiqu’incrédule
Ma tante Ursule
S’émerveille aux romans de Verne Jules
Les enfants sages
Vont en voyage
Le mercredi dans les livres d’images
Ils s’aventurent
Dans les gravures
Autant que dans les pots de confitures.
Paroles de la chanson Sous les jupes des filles par Alain Souchon
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.
Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l’air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l’suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C’est leurs robes légères.
On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l’infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l’orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d’été,
Les rêves.
Si parfois, ça les gène et qu’elles veulent pas
Qu’on regarde leurs guiboles, les garçons s’affolent de ça.
Alors faut qu’ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bleres, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L’honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.
Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l’air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l’grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C’est leurs robes légères.
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
La, la, la, la, la…
https://www.paroles.net/alain-souchon
Paroles de la chanson Né en 17 à Leidenstadt
par
Jean Jacques Goldman
Et si j’étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d’un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j’avais été allemand ?
Bercé d’humiliation, de haine et d’ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d’un torrent
Si j’avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d’une foi, d’une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir, tendre une main
Si j’étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
On saura jamais c’qu’on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L’âme d’un brave ou d’un complice ou d’un bourreau?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau
S’il fallait plus que des mots ?
Et si j’étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d’un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j’avais été allemand ?
Et qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D’avoir à choisir un camp
Paroles de la chanson La vie par procuration par
Jean Jacques Goldman
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Lever sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y a toujours à faire
Repas solitaire, en point de repère
La maison si nette, qu’elle en est suspecte
Comme tous ces endroits où l’on ne vit pas
Les êtres ont cédé, perdu la bagarre
Les choses ont gagné, c’est leur territoire
Le temps qui nous casse, ne la change pas
Les vivants se fanent, mais les ombres pas
Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi
D’hiver en automne, ni fièvre ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s’étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Des crèmes et des bains qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin que personne ne la touche
Des mois des années sans personne à aimer
Et jour après jour l’oubli de l’amour
Ses rêves et désirs si sages, et possibles
Sans cri, sans délires sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages de photos banales
Bilan sans mystères d’années sans lumière
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s’étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s’étale
Mais finalement de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux les pigeons
https://www.paroles.net/jean-jacques-goldman
Paroles de la chanson Le Fils Unique par
Francis Cabrel
Il a sa p’tite boutique
Il multiplie les pains dans du film plastique
C’est un gars bien un rien excentrique
Comme souvent les fils uniques
Il a son p’tit commerce
Il offre des pépins aux filles sous l’averse
Donne le bras à la dame qui traverse
Un gars moderne, en jean et Converse
Mais comme il sait c’qui s’passe autour
Qu’il n’est ni aveugle ni sourd
Sous sa veste de toile
Il a son gilet pare-balles
Et comme il a très bien compris
Le monde dans lequel on vit
Il ne sort jamais sans
Son petit colt élégant
Il a une classe folle
Il dit des des mots qui envoutent, qui s’envolent
Par-dessus les toits, les paraboles
Il dit “Faut surtout pas qu’on s’affole”
Il parle les mains jointes
De son père au ciel, de sa mère une sainte
Qui aurait pu marcher sans laisser d’empreinte
Il dit “Soyez cool, n’ayez crainte”.
Mais comme il sait c’qui s’passe autour
Qu’il n’est ni aveugle ni sourd
Sous sa veste de toile
Il a son gilet pare-balles
Et comme il a très bien compris
Le monde dans lequel on vit
Il ne sort jamais sans
Son petit colt élégant
C’est pas du tout qui vous pensez
Lui il a 35 ans passés
Sa fiancée Marie-Marlène
Il la voit chaque fin de semaine
Il a des amis bien placés
Au comptoir de certains cafés
la bande avec laquelle il traine
Ça tourne autour de la douzaine
Il leur dit que tout que tout finira bien par changer
Que tout finira bien,
Que tout finira bien par changer
Il leur dit que tout que tout finira bien par changer
Que tout finira bien,
Que tout finira bien par changer
Mais comme il sait c’qu’y s’passe autour
Qu’il n’est ni aveugle ni sourd
Et comme il a très très bien compris
C’est un gars bien, un rien excentrique
Comme souvent fils unique
Paroles de la chanson Encore et encore par
Francis Cabrel
D’abord vos corps qui se séparent
T’es seule dans la lumière des phares
T’entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
L’instant d’après le vent se déchaîne
Les heures s’allongent comme des semaines
Tu te retrouves seule assise par terre
À bondir à chaque bruit de portière
Et ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…
La même nuit que la nuit d’avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T’avances comme dans des couloirs
Tu t’arranges pour éviter les miroirs
Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne…
Faudrait que t’arrives à en parler au passé
Faudrait que t’arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l’oublies à longueur de journée
Dis-toi qu’il est de l’autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu’il ne reviendra pas
Et ça fait marrer les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
Tu comptes les chances qu’il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D’une étoile et d’un réverbère
Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne…
Y a des couples qui se défont
C’est toujours le même film qui passe
Le même film qui passe
https://www.paroles.net/francis-cabrel
Paroles de la chanson Toujours Debout par Renaud
Toujours vivant, rassurez-vous
Toujours la banane toujours debout
J’suis retapé, remis sur pieds
Droit sur mes guibolles ressuscité
Tous ceux qui tombent autour de moi
C’est l’hécatombe, c’est Guernica
Tous ceux qui tombent, tombent à tour de bras
Et moi je suis toujours là
Toujours vivant, rassurez-vous
Toujours la banane, toujours debout
Il est pas né ou mal barré
Le crétin qui voudra m’enterrer
J’fais plus les télés, j’ai même pas internet
Arrêté de parler aus radios, aux gazettes
Ils m’ont cru disparu, on me croit oublié
Dites à ces trous du cul, j’continue d’chanter
Et puis tous ces chasseurs de primes
Paparazzis en embuscade
Qui me dépriment, et qui n’impriment
Que des ragots, que des salades
Toutes ces rumeurs sur ma santé
On va pas en faire une affaire
Et que celui qui n’a jamais titubé
Me jette la première pierre
Toujours vivant, rassurez-vous
Toujours la banane, toujours debout
Il est pas né ou mal barré
L’idiot qui voudrait m’remplacer
Je dois tout l’temps faire gaffe
Derrière chaque buisson
A tous ces photographes
Qui vous prennent pour des cons
Ceux-là m’ont enterré
Un peu prématuré
Dites à ces enfoirés j’continue d’chanter
Mais je n’vous ai jamais oublié
Et pour ceux à qui j’ai manqué
Vous les fidèles, je reviens vous dire merci
Vous m’avez manqué vous aussi
Trop content de vous retrouver
Je veux continuer nom de nom
Continuer à écrire et à chanter
Chanter pour tous les sauvageons
Toujours vivant, rassurez vous
Toujours la banane, toujours debout
Il est pas né ou mal barré
Le couillon qui voudra m’enterrer
Depuis quelques années, je me suis éloigné
Je vis près des lavandes sous les oliviers
Ils m’ont cru disparu, on me croit oublié
Ces trous du cul peuvent continuer d’baver
Moi sur mon p’tit chemin j’continue d’chanter
Paroles de la chanson Petite Fille Slave par Renaud
Tu as quitté Bucarest
Ou Prague ou Varsovie
Pour t’en venir à l’ouest
Dans les rues de Paris
Arpenter les trottoirs
De la périphérie
Où pour quelques dollars
Tu saccages ta vie
Tu as quitté Moscou
Ou les rues de Sofia
Pour finir tout au bout
D’un boulevard sans joie
Dans une nuit trop noire
Sous la pluie, dans le froid
Où tu t’offres aux regards
Où tu ouvres tes bras
Petite fille Slave
Petite fille esclave
Tu te donnes, tu te vends
Plus tu donnes moins tu prends
Tu reviendras un jour chez toi
Tu as quitté l’Ukraine
Peut-être la Georgie
Pour vivre une autre peine
Autre misère aussi
Soumise à des mafieux
Intouchables, protégés
Qui te crèveront les yeux
Si tu veux t’en aller
Tu as quitté Vilnius
Ou Kiev ou Tbilissi
Pour gagner un peu plus
Mais pour te perdre aussi
Sur ces trottoirs blêmes
Où pour quelques tordus
Tu fais croire que tu aimes
Toi qui n’aimeras plus
Petite fille Slave
Petite fille esclave
Tu te donnes, tu te vends
Plus tu donnes moins tu prends
Tu reviendras un jour chez toi
Petite fille Slave
Petite fille esclave
Tu te donnes, tu te vends
Plus tu donnes moins tu prends
Tu reviendras un jour chez toi
https://www.paroles.net/renaud
Paroles de la chanson Cecile Ma Fille par
Claude Nougaro
Elle voulait un enfant
Moi je n’en voulais pas
Mais il lui fut pourtant facile
Avec ses arguments
De te faire un papa
Cécile ma fille
Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit : ” Allons, jubile
Ce sera un garçon ”
Et te voilà
Cécile ma fille
Et te voilà
Et me voici moi
Moi j’ai trente ans
Toi six mois
On est nez à nez
Les yeux dans les yeux
Quel est le plus étonné des deux ?
Bien avant que je t’aie
Des filles j’en avais eu
Jouant mon coeur à face ou pile
De la brune gagnée
À la blonde perdue
Cécile ma fille
Et je sais que bientôt
Toi aussi tu auras
Des idées et puis des idylles
Des mots doux sur tes hauts
Et des mains sur tes bas
Cécile ma fille
Moi je t’attendrai toute la nuit
T’entendrai rentrer sans bruit
Mais au matin, c’est moi qui rougirai
Devant tes yeux plus clairs que jamais
Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d’enfant
Cécile ma fille.
Paroles de la chanson La Vie En Noir par
Claude Nougaro
Y en a qui voient la vie en rose
Moi y en a voir la vie en noir
Est-ce le monde? une overdose
D’horreurs diverses, de désespoirs
Ou bien l’effet d’une névrose
Dés le départ, va-t’en savoir…
Y en a qui voient la vie en rose
Moi y en a voir la vie en noir.
Y en a qui nagent dans l’eau de rose
Chacun sa bulle dans l’aquarium
Chacun de nous cherche sa cause,
Sa religion,son opium
J’ai cherché des métamorphoses,
Des alambics trop biscornus
Je voulais voir la vie en rose
Et c’est en noir que je l’ai vue.
J’appartiens aux inguérissables
Aux affamés d’un abreuvoir
Ou parmi les dunes de sable
On boit l’étoile jusqu’à plus soif
Le noir ça va bien aux étoiles
Les araignées de l’Eternel
Y en a qui voient la vie en rose
Moi c’est en noir, au septième ciel.
https://www.paroles.net/claude-nougaro
Paroles de la chanson 17 Ans par
Georges Moustaki
17 ans, une femme, une enfant
Qui ne sait rien encore et découvre son corps
Que le soleil enivre et que la nuit délivre.
17 ans, un sourire innocent,
Et le regard docile sous un rideau de cils,
Mais une faim de loup et une soif de tout.
17 ans, des seins de satin blanc
Semblent narguer le vent de leur charme insolent.
17 ans, et prendre encore le temps,
Le temps de refuser le monde organisé
Et faire à l’heure présente un aujourd’hui qui chante.
17 ans, et vivre à chaque instant
Ses caprices d’enfant, ses désirs exigeants.
17 ans, j’étais adolescent
Et je le suis encore en découvrant ton corps
Comme un fruit éclaté, comme un cri révolté.
17 ans, déjà, 17 ans, tu n’as
Que 17 ans, mon amour, mon enfant.
Paroles de la chanson La Philosophie par
Georges Moustaki
C’est une jolie bande de joyeux fêtards
Qui se couchent à l’aurore et se lèvent très tard
Ne pensant qu’à aimer ou jouer de la guitare
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Ils ne font rien de plus que fêter chaque instant
Saluer la pleine lune, célébrer le printemps
Si bien qu’pour travailler ils n’ont plus guère le temps
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Et je me reconnais en eux assez souvent
Comme eux je gaspille ma vie à tous les vents
Et je me dis qu’ils sont mes frères ou mes enfants
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
S’ils passent parmi vous, regardez-les bien vivre
Et comme eux soyez fous, et comme eux soyez ivres
Car leur seule folie, c’est vouloir être libres
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Ils vieilliront aussi qu’ils restent ce qu’ils sont
Des viveurs d’utopie aux étranges façons
Des amants, des poètes, des faiseurs de chansons
Ils n’ont dans la vie que cette philosophie
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer…
https://www.paroles.net/georges-moustaki
“NOUVEAUX” AUTEURS
Paroles de la chanson La Ruelle Des Morts
par
Hubert-Félix Thiéfaine
Avec nos bidons en fer blanc on descendait chercher le lait
à la ferme au soleil couchant dans l’odeur des soirs de Juillet
on avait l’âge des confitures, des billes & des îles au trésor
Et l’on allait cueillir les mûres en bas…
dans la ruelle des morts
On nous disait que Barbe Rousse avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse il avait vaincu des dragons
on avait l’âge de nos fêlures et l’on était Conquistadors
on déterrait casques et fémurs en bas…
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
On arrosait toutes nos victoires à grands coups de verre de Kéfir
ivres de joie & sans savoir on reprenait Mers El Kébir
puis c’étaient nos chars en Dinky contre les tigres doryphores
qui libéraient la French County en bas…
dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les Printemps à l’heure des sorties de l’école
quand les filles nous jouent leurs 16 ans pour une bouif de Royale Menthol
Je n’sais plus si c’était Françoise, Martine Claudine ou Marie-Laure
qui nous f’saient goûter leurs framboises en bas…
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les automnes quand sonne l’heure de nos folies
j’ai comme un bourdon qui résonne au clocher de ma nostalgie
les enfants cueillent des immortelles, des chrysanthèmes, des boutons d’or
les deuils se ramassent à la pelle en bas…
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
Paroles de la chanson
Trois Poèmes Pour Annabel Lee par
Hubert-Félix Thiéfaine
La lune s’attarde au-dessus des collines
& je sens les lueurs des étoiles sous ta peau
Fleur de jacaranda & parfum d’aubépine
Dans cet or de la nuit tes cheveux coulent à flots
Les groseilles boréales & les airelles fauves
Au velours de tes lèvres, humides & licencieuses
Me laissent dans la bouche un goût de folie mauve
Un arôme estival aux couleurs silencieuses
Annabel Lee
Pas un seul cheveu blanc
N’a poussé sur mes rêves
Annabel Lee
Au roman des amants
Je feuillette tes lèvres
Vapeurs de canneberge oubliées dans la bruine
& sur les pétroglyphes de tes bleus sanctuaires
L’esprit de la mangrove suit l’ombre de tes djinns
& dézeste les grumes aux subtils estuaires
Ne laisse pas la peur entrouvrir le passage
Obscur & vénéneux, dans l’argent de tes yeux
Mais donne à la lumière tes pensées les plus sages
Pour un instant de calme / de plaisir délicieux
Annabel Lee
Pas un seul cheveu blanc
N’a poussé sur mes rêves
Annabel Lee
Au roman des amants
!Je feuillette tes lèvres
Annabel Lee
J’ai dans mes récepteurs
Le parfum de ta voix
Annabel Lee
Je te connais par cœur
Sur le bout de mes doigts
Au loin dans la vallée la brume se mélange
Aux pastels de safran, de violette & d’orange
& j’en vois les reflets dans ton regard voilé
Par des réminiscences d’antiques cruautés
Ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
Tes pensées, ta mémoire, tes rêves & ton sourire
Chasse au loin ta détresse, laisse entrer le printemps
Le temps de la tendresse & de l’apaisement
Annabel Lee
Pas un seul cheveu blanc
N’a poussé sur mes rêves
Annabel Lee
Au roman des amants
Je feuillette tes lèvres
Annabel Lee
J’ai dans mes récepteurs
Le parfum de ta voix!
Annabel Lee
Je te connais par cœur
Sur le bout de mes doigts
https://greatsong.net/HUBERT-FELIX-THIEFAINE,1899.html
Paroles de la chanson La vie sentimentale par
Miossec
Ce que l’homme peut faire parfois, de beau
Ce qu’elle peut faire aussi comme mal
Quand on la met tout là-haut
C’est forcément un peu bancal
C’est un coup à ne pas faire de vieux os
Et à y laisser sa santé, sa santé mentale
C’est un coup à y laisser sa peau
Quand on en fait la chose principale
C’est la vie, sentimentale
Celle qui rend idiot
Celle qui n’a rien de normal
Celle qui mange des couleuvres
Celle qui mange des pétales
C’est un coup à ne pas faire de vieux os
Quand on en fait l’élément, l’élément central
C’est un coup à y laisser sa peau
Quand on en fait sa colonne, vertébrale
C’est la vie, sentimentale
Celle qui rend idiot
Celle qui n’a rien de normal
Celle qui mange les couleuvres
Celle qui mange les pétales
C’est la vie
Paroles de la chanson Brest par
Miossec
Est-ce que désormais tu me détestes
D’avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu’il en reste
Le vent dans l’avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu’on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d’une averse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Le Recouvrance que l’on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d’ivresse
Ce n’est pas par manque de politesse
Juste l’usure des nuages et de tes caresses
Ceci n’est pas un manifeste
Pas même un sermon, encore moins une messe
Mais il fallait bien qu’un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l’espèce ?
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse ?
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l’on disperse
Est-ce qu’aujourd’hui au moins quelqu’un te berce ?
https://www.paroles.net/miossec
Paroles de la chanson “Toujours quand tu dors” par
Mano Solo,
Je me sens si seul ce soir
Tu es là pourtant
Dans mon lit dans ma nuit
Je f’rais mieux d’me coucher contre ton corps
Au lieu d’rester là à fumer encore et encore
Mais tu sais, pour moi
Y’a des choses simples qui n’le sont pas
Et c’est toujours quand tu dors
Que j’ai envie de te parler
C’est toujours quand tu dors
Que moi j’dors pas
Comme un lamantin qui s’lamente
Dans les eaux troubles du manque
J’ai la mort aux trousses qui me fout les foies
Qui me hante qui me tente
Qui me vante son antre
Et combattant immobile
J’écoute bouillir mon sang ma bile
Et battre à mes tempes
Le décompte du temps
Et c’est toujours quand tu dors
Que j’ai envie de te parler
C’est toujours quand tu dors
Que j’veux pas crever
Et la nuit s’éternise
Et moi j’penche comme la tour de Pise
Fatigué sur un dernier dessin
Encore un qui raconte que j’me sens pas bien
Alors j’ai sommeil mais j’veux pas dormir
Alors je veille je sais qu’un jour tu vas partir
Parce que c’est toujours quand tu dors
Que j’ai envie de te parler
C’est toujours quand tu dors
Que moi j’dors pas
Et le bleu du p’tit matin me délivre enfin
Et je fume mon dernier joint
Et c’est déjà demain
Paroles de la chanson Les Fées par Mano Solo
Y en avait des fées autour de mon berceau
Y en avait des fées, des fées et des salauds
Et tout ce beau monde s’est battu pour moi
Et j’ai tout pris, les bons sorts le mauvais sang
Ils ont donné tout en même temps
A ce petit corps, maladresse et talent
Les farfadets de la misère
M’ont pris pour le cimetière
Venant déposer en moi
Leur dernière lumière
Le dernier combat, on finit là
Remplissant mon sourire nerveux
Ils m’ont donné leur dernière cartouche
Ils comptent sur moi, ils comptent sur moi
Au-dessus de mon berceau volaient les anges si beaux
Trop beaux pour être honnêtes
Ils souillèrent mon coeur de leur fange
Et percèrent ma peau de leurs flèches.
Je reste là, Saint Sébastien de l’amour
Épouvantail à demoiselles
Souffrance pourtant si belle
Qu’elle tourne autour
https://www.paroles.net/mano-solo/
Paroles de la chanson Réveille-toi par Ange
Mille excuses si je suis en retard
Mais j’attendais que les enfants s’endorment ;
Il a fallu raconter une histoire…
Quand le gardien a fait chanter la grille
De ton caveau nimbé de brouillard,
Alors je me suis avancé sans bruit…
Mille excuses si je suis en retard
Mais les enfants t’ont revue sur l’album ;
Ton cimetière laisse une allure de square !
La vie s’allume d’une rivière de diamants
Quand ma pensée effeuille ton automne
Je suis venu me conduire en amant
Réveille-toi ! Réveille-toi !
Je veux que ce coït fasse que tu ressuscites
Et qu’il suscite en toi des instants de velours !
Réveille-toi !
Je ne suis pas venu caresser une légende
Mais un être dont la seule beauté
Étoufferait l’éclair de l’orage, les épées du soleil !
Réveille-toi !
Je veux que mon envie dépoussière ton hymen
A grands coups de tendresse,
Qu’il oublie sur ta peau l’ombre de mes désirs…
Réveille-toi !
J’entame un long chorus de liquide vagabond
Sur ta chair à musique…
Non ! Non ! Non ! Je ne crois plus en ce coma éternel,
Tombé, comme un satyre,
Détenant le plaisir que tu avais de vivre…
Réveille-toi !
Ecarte tes paupières,
Je veux revoir tes pleurs me parler d’une joie
Que nous avons perdue…
Réveille-toi ! Réveille-toi !
Tu m’entends, dis ?
Je te pénètre, te chavire, te respire, t’enfouis !!!
JE T’AIME !!! JE T’AIME !!! JE T’AIME !!!
Mille excuses si je suis en retard
Mais les enfants t’ont revue sur l’album ;
Un feu follet vient brûler leur mémoire !
Quand le gardien a fait chanter la grille
De ton caveau nimbé de brouillard,
Alors je me suis avancé sans bruit !
La vie s’allume d’une rivière de diamants
Quand ma pensée effeuille ton automne…
Je suis venu déborder ton divan
Paroles de la chanson Ode A Emile par Ange
A force de frapper l’enclume de regarder passer les lunes,
Tu sais parler de nos aïeux comme s’ils n’avaient jamais été vieux !
La cheminée s’étonne encore, la charrue ne s’essouffle plus,
Tu ressembles à ces chercheurs d’or qui auraient un secret de plus
Ta bouche est sucrée de légendes que l’on déguste comme un festin
Un festin qui n’est pas à vendre, mais qui se donne comme un matin…
Et quand l’hiver trompe l’automne se prenant pour un faux printemps
Tu nous parles d’une anémone poussée au cœur de tes vingt ans!
Aux marécages de ton passé j’irai offrir mes pieds honteux
J’auréolerai de tes années celles qui feront de moi un vieux!
Puisse cette ode rester à Emile au plus grand maréchal-ferrant
Puisse cette ode rester à Emile au petit vieux de tous les temps
Tous les temps, tous les temps, tous les temps
Tous les temps, tous les temps, tous les temps!
Quand la machine ne tourne plus que l’heure de l’heure du glas approche
On se chante un tout petit vin on se boit un dernier refrain
Et puis tranquille on peut partir torcher le cul au firmament.
Paroles de la chanson Sur la pointe des pieds par La Grande Sophie
Quelque chose en vous me rappelle qui j’étais
Un état un été perdu dans le passé
Quelque chose en vous me paraît si familier
Un éclair un écho
Les yeux dans le vide prêt pour la dérive
Le nez aquilin la fossette en commun
L’air un peu distrait
Tout ça sur la pointe des pieds
Une bouche en cœur la lèvre supérieure
Un léger duvet, le front abandonné
Cheveux barbelés
Tout ça sur la pointe des pieds
Quelque chose en vous vient en moi de réveiller
Les racines et la brumes les récifs oubliés
Quelque chose en vous ne va jamais me quitter
Souvenirs de fortune
Les yeux dans le vide prêt pour la dérive
Le nez aquilin la fossette en commun
L’air un peu distrait
Tout ça sur la pointe des pieds
Une bouche en cœur la lèvre supérieure
Un léger duvet, le front abandonné
Cheveux barbelés
Tout ça sur la pointe des pieds
Quelque chose en vous m’attire et m’a fait fuir
Je retourne le masque
Les yeux dans le vide prêt pour la dérive
Le nez aquilin la fossette en commun
L’air un peu distrait
Tout ça sur la pointe des pieds
Une bouche en cœur la lèvre supérieure
Un léger duvet, le front abandonné
Cheveux barbelés
Tout ça sur la pointe des pieds
Quelque chose en vous me rappelle qui j’étais
Quelque chose qui ne reviendra jamais
Paroles de la chanson Ne M’oublie Pas par
La Grande Sophie
Ne m’oublie pas sur la porte au milieu de tes clés
Ne m’oublie pas sous la flotte d’un parapluie mouillé
Ne m’oublie pas au fond d’un tiroir rouillé
Ou dans un vieux cahier
Ne m’oublie pas sur ta bouche à en perdre tes mots
Ne m’oublie pas quand tu touches une autre avec ta peau
Ne m’oublie pas ailleurs, les idées trainent dans la semaine
(Refrain)
Non, je n’insiste pas
Je te connais par cœur
Et j’entends le chant des sirènes
Non, je dis ça comme ça
Fais pas comme le facteur
Ne m’oublie pas, ne m’oublie pas
Ne m’oublie pas sur la ligne 12 du métro
Ne m’oublie pas sur la p’louse en l’honneur d’un râteau
Ne m’oublie pas enfin
Dans la lumière face au destin
Ne m’oublie à l’époque où je n’existais plus
Ne m’oublie pas dans tes poches petit bouton perdu
Ne m’oublie pas dehors, hors de tes rêves la réalité
(Refrain)
Non, je n’insiste pas
Je te connais par cœur
Et j’entends le chant des sirènes
Non, je dis ça comme ça
Fais pas comme le facteur
Ne m’oublie pas, ne m’oublie pas
Ne m’oublie pas sous la plume légère de l’oreiller
Ne m’oublie pas sous l’écume dans le marc de café
Ne m’oublie pas…pas toi
Si ça s’y prête pas dans l’immédiat
Ne m’oublie pas n’importe où ou je vais y passer
Ne m’oublie pas au mois d’août je vais me liquéfier
Ne m’oublie pas au hasard
Dans ta mémoire
Où m’as-tu caché ?
(Refrain)
Non, je n’insiste pas
Je te connais par cœur
Et j’entends le chant des sirènes
Non, je dis ça comme ça
Fais pas comme le facteur
Ne m’oublie pas, ne m’oublie pas
https://www.paroles.net/la-grande-sophie
Paroles de la chanson La Bonne Etoile par Matthieu Chedid
Terrien
Juste une poussière
Dans un système solaire
Une chose mystérieuse
C’est rien
On est tous un peu flous
Pas sûrs de nous du tout
Dans la nébuleuse
Ce soir
En regardant les étoiles
J’ai vu dans le ciel
Quelque chose qui brille, brille, brille
À la belle étoile
Quelques étoiles filantes
Et toi la bonne étoile
Autour de toutes ces figurantes
Visible
À l’œil nu si on veut
Il fallait ouvrir les yeux
Sur ce point lumineux
J’étais à des années lumières
De penser qu’un jour
Je pourrais y croire
Ça m’ sidère ce désir
Qui monte en moi
À la belle étoile
Quelques étoiles filantes
Et toi la bonne étoile
Autour de toutes ces figurantes
À la belle étoile
À la belle étoile
J’étais à des années lumières
De penser qu’un jour
Je pourrais lui plaire
Ça m’ sidère ce désir
Qui monte
En moi
À la belle étoile
Quelques étoiles fuyantes
Et toi la bonne étoile
Autour de toutes ces figurantes
Et toi la bonne étoile
Et toi la bonne étoile
Et toi la bonne étoile
PAROLES DE LA CHANSON JE DIS AIME PAR MATTHIEU CHEDID
J’ai les méninges nomades
J’ai le miroir maussade
Tantôt mobile
Tantôt tranquille
Je moissonne sans bousculade
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME
Du Sphinx dans mon rimeur
Paris au fil du cœur
Du Nil dans mes veines
Dans mes artères coule la Seine
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME
Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
Je dis AIME, AIME, AIME
Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
AIME, AIME, AIME…
AIME, AIME, AIME…
Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME
https://www.paroles.net/m/paroles-je-dis-aime
Paroles de la chanson Espoir Adapté par
Grand Corps Malade
[Grand Corps Malade]
Bah ouais c’est sûr c’est la merde, c’est pas trop ça qu’était prévu
Nos ambitions sont en berne et notre avenir en garde à vue
Et si c’est vrai que l’intelligence, c’est la capacité d’adaptation
Il va falloir la jouer rusé face à certaines situations
Avec une enclume sur le dos, les pieds liés et le vent de face
C’est déjà plus dur d’aimer la vie, de faire des sourires dans la glace
On a perdu la 1ère manche mais le même joueur rejoue
Le destin nous a giflés et on veut pas tendre l’autre joue
Alors va falloir inventer, avec du courage plein les poches
Trouver autre chose à raconter pour pas louper un 2ème coche
Y’avait sûrement plusieurs options et finalement on a opté
Pour accepter cette position et trouver un espoir adapté
Alors on va relever les yeux quand nos regrets prendront la fuite
On se fixera des objectifs à mobilité réduite
Là-bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
[Anna Kova]
Can you hear me
I am awake
Can you see all the fights that I’ve been through
My eyes don’t lie
I’ll reach the light
And hope will guide me
[Grands Corps Malade]
Un espoir adapté c’est l’envie d’croire qui résiste
Même en milieu hostile c’est la victoire qui existe
C’est 5 potes un peu perdus que tentent de battre encore des ailes
C’est retrouver le goût de la sueur entre deux barres parallèles
Un espoir adapté, c’est de l’espoir bousculé
Parce qu’on est dos au mur, il y a plus de place pour reculer
Comme un instinct de survie, on pense encore à avancer
À la fin de quelque chose, y’a bien un truc à commencer
Après avoir nagé au cœur des points d’interrogation
On va sortir de la torpeur, certains diront reconversion
Là-bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté
[Anna Kova]
I’ve been trying to let it go
Been trying to free my soul
But all the friends that I have lost
And all the scars that I have left
My body embodies all my sorrows
My bones mirror my own morals
Now I don’t need nothing more than to feel my heart pounding
I’ll hold on to this second chance I’ll breathe it
[Grand Corps Malade]
Retrouver un espoir sans oublier ceux qui saignent
Car dans cette quête on est pas tous logés à la même enseigne
Moi j’ai eu ma 2ème chance et même si j’peux la rendre belle
Je pense souvent à la tristesse du dernier sourire de Noël
Un espoir adapté, c’est faire le deuil de tous les autres
Sourire encore ne serait-ce qu’en hommage à tous les nôtres
Ceux qu’étaient là, qui m’ont porté au propre comme au figuré
Ceux qu’ont adapté leur vie pour rendre la mienne moins compliquée
[Anna Kova]
Can you hear me
I am awake
Can you see all the fights that I’ve been through
My eyes don’t lie
I’ll reach the light
And hope will guide me
Paroles de la chanson Le Blues De L’Instituteur par Grand Corps Malade
Allez entrez les enfants et arrêtez de vous chamailler,
Avancez dans le calme je sais que vous en êtes capables,
Asseyez-vous tranquillement, chacun sa place, ça y est,
Ecoutez-moi mais ce matin, n’ouvrez pas vos cartables.
On va pas faire de grammaire, de géométrie et de conjugaison.
On parlera pas de compléments d’objet et encore moins de Pythagore.
Ce matin pas de contrôle et personne n’aura raison.
Aujourd’hui aucune note et personne n’aura tort.
Les enfants écoutez-moi, je crois que je ne vais pas bien.
J’ai mal quand je vois le monde et les Hommes me font peur.
Les enfants expliquez-moi, moi je ne comprends plus rien.
Pourquoi tant d’injustice, de souffrance et de malheurs.
Hier soir une fois de trop j’ai allumé la télévision,
Sur les coups de 20H, c’était les informations.
Et tout à coup dans la pièce s’est produit comme une invasion,
De pleurs et de douleurs, c’était pire qu’une agression.
Hier soir l’actualité comptait beaucoup plus de morts,
Que de cheveux sur le crâne de Patrick Poivre d’Arvor.
C’est comme ça tous les jours un peu partout sur Terre.
Je crois qu’il fait pas bon vivre au Troisième millénaire.
Comme aux pires heures de l’histoire, les hommes se font la guerre,
Des soldats s’entretuent sans même savoir pourquoi.
S’ils s’étaient mieux connus, ils pourraient être frères.
Mais leurs présidents se sentaient les plus forts c’est comme ça.
Et puis il y a toutes ces religions qui prônent chacune l’amour,
Mais qui fabriquent de la haine, des assassins, des terroristes.
Pour telle ou telle croyance, des innocents meurent chaque jour,
Tout ça au nom de Dieu, on sait même pas s’il existe.
Les enfants désolés, on vous laisse l’Humain en sale état,
Il faut que vous le sachiez alors aujourd’hui j’essaie.
Les certitudes des grandes personnes provoquent parfois des dégâts.
En fait l’adulte est un grand enfant qui croit qu’il sait.
J’ai mal au ventre les enfants quand je vois l’argent mis dans les armes.
Dans les fusées, les sous-marins et dans les porte-avions.
Pendant que des peuples entiers manquent d’eau, comme nos yeux
manquent de larmes.
Et voient leur fils et leur fille mourir de malnutrition.
Apparemment la nature elle-même a du mal à se nourrir,
Les hommes ont pollué l’air et même pourri la pluie.
Quand tu auras plus d’eau nulle part, faudra garder le sourire.
Et même l’odeur des forêts sera tombée dans l’oubli.
Les enfants vous savez ce que c’est des ressources naturelles,
Si vous savez pas c’est pas grave de toutes façons y’en a presque plus.
Les mots humain et gaspillage sont des synonymes éternels.
L’écologie à l’école serait pas une matière superflue.
Les enfants désolés on vous laisse la Terre en sale état,
Et bientôt sur notre planète on va se sentir à l’étroit.
Gardez vos doutes, vous seuls pourrez nous sortir de là,
L’enfant est un petit adulte qui sait qu’il croit.
Bah alors les enfants vous êtes bien sages tout à coup,
J’ai un peu cassé l’ambiance mais je voulais pas vous faire peur.
Ce que je veux vous faire comprendre c’est que je compte sur vous,
Ne suivez pas notre exemple et promettez-moi un monde meilleur.
Allez les enfants c’est déjà l’heure de la récréation,
Allez courir dans la cour, défoulez-vous, profitez-en.
Criez même si vous le voulez-vous avez ma permission.
Surtout couvrez-vous bien, dehors il y a du vent.
https://www.paroles.net/grand-corps-malade
Paroles de la chanson À une mendiante rousse par La Tordue
Blanche fille aux cheveux roux
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté
Pour moi, poète chétif
Ton jeune corps maladif
Plein de taches de rousseur
A sa douceur
Tu portes plus galamment
Qu’une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds
Au lieu d’un haillon trop court
Qu’un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons
En place de bas troués
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d’or
Reluise encor
Que des nœuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins radieux
Comme des yeux
Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins
Perles de la plus belle eau
Sonnet de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts
Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
En contemplant ton soulier
Sous l’escalier
Maint page épris du hasard
Maint seigneur et maint Ronsard
Épieraient pour le déduit
Ton frais réduit !
Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lys
Et rangerais sous tes lois
Plus d’un Valois !
– Cependant tu vas gueusant
Quelques vieux débris gisants
Au seuil de quelque véfour
De carrefour
Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh ! Pardon !
Te faire don
Va donc sans autre ornement
Parfum, perles, diamant
Que ta maigre nudit
Ô ma beauté !
Paroles de la chanson Marguerite par
La Tordue
Les premiers pas
Main dans la main
Les mots tout bas
Dans les chemins
Du creux de tes reins
Puis la vie qui donne la vie
Par le ventre arrondi
Ton cœur et mon cœur éblouis
Par Marguerite, par la Margot
La reine, la fleur, la pépite
La lune pleine est là
Sur son premier sommeil
Sentinelle céleste sans guérite
Veille à l’infini sur la petite
Et toi soleil le cœur du ciel
Donne tout l’or de ton miel
A Margot, à la Margot
La reine, la fleur, la pépite
Comme une mer au loin enfuie
Si toute mémoire un jour me trahie
Que reste au moins en moi ton premier cri
Oh Marguerite, oh la Margot
La reine, la fleur, la pépite
Oh Marguerite, oh la Margot
La reine, la perle, ma pépite
https://www.paroles.net/la-tordue
Paroles de la chanson Depuis longtemps par
IAM
[Shurik’n]
Y a toujours cette même envie
Envie de dire amour des mots
Envie de sentir les frissons effleurer ma peau
Expulser les phrases de mon torse comme un dragon de feu
Et transformer le laid en beau tout comme le font les fées
Y a toujours cette flamme qui crame à coté de nos âmes
Et ce charme qui agit chaque fois que la MPC parle
Un bail qu’on taille la route et qu’on braille sur toutes les scènes de France
Une longue et musicale errance
Chaque fois que le beat cri le beat brille
Live tout droit de à Brooklyn
Compte pas sur une comptine c’est pas l’deal
À chaque show tu connais le style Kill Bill
Toujours c’besoin d’adrénaline
Tailler la mine et l’allier au mic
Stopper les aiguilles et figer les smiles
Toujours envie de voir et de dire, de décrire le meilleur et le pire
Sans peur de l’ouvrir si près de livrer ces livres
Aussi courts soient-ils ces moments sont à vivre sans limite
Sadique : je crois qu’on l’est
Mais les bons fruits pourrissent vite alors croquons les, ouais
Ça nous fait ça depuis longtemps
Et on s’en lasse pas pour autant
Tant qu’la foule continue à crier
C’est qu’le son continue de tourner
[Akhenaton]
Bons baisers d’mars où la vibe défavorable
À poser sur l’cahier d’rime des poésies des tas de fables orales
Waow les mecs ça fait un bail
Qu’on encanaille les culs serrés et qu’on fait tripper les cailles
On a rit plein de fois, partagé nos larmes à deux
J’t’ai touché en plein cœur sans user d’une arme à feu
C’est l’essence de l’art qu’on appelle “H.I.P”
Musique d’agités qui les fait tant flipper
Les basses cognent au plexus, les voisins ont la rage
Doigt sur le volume général. Allez : presse “+”
On n’prie pas devant nos disques d’or sans kiff
Ils ne sont que disque d’air pire des disques morts
A tout les jeunes MC’s mettez le plaisir d’abord
Le succès arrivera et le taf les mettra d’accord
Nous orthodoxes aujourd’hui, hier et demain
I-A-M a.k.a. scratch et cut dans les refrains
Trop tard ne serait-ce que pour songer à changer
L’appel de la nuit en a fait plonger y a danger
C’est maintenant et pas après
Dur d’imaginer ce que je serais sans rapper
Ça nous fait ça depuis longtemps
Et on s’en lasse pas pour autant
Tant qu’la foule continue à crier
C’est qu’le son continue de tourner
Paroles de la chanson
Grands rêves, grandes boîtes par
IAM
Le présent nous éprouve
Pourquoi marcher tête basse ?
Le soleil brille pour tous
Et jamais ne s’efface
On m’a trop dit de changer
Que je mettais mon avenir en danger
Leurs boniments dans les grands sacs
J’ai mis les grands rêves dans les grandes boîtes
Ma caravane passe, les tocards rêvent
D’arracher la joie de vivre à coup de Tokarev
Sauf si pour eux, tout ça s’écrit d’un trait
En bas du chèque pour se payer une grosse cylindrée
Les soucis qui vont avec et la peur du destin insipide
Comme la conscience, tout ça ne se nettoie pas au liquide
Ces regards noirs jetés au-dessus des épaules
Y a que les plaques de peaux séchées aux coudes qui décollent
Si ce n’était que les élèves en cours qui déconnent
Les fondations des rêves plongent au cœur des écoles
Quelques profs ont glorifié mes défaites
L’immense majorité rangé mes ambitions, pliées dans une boîte d’allumettes
Etalonnée de 0 à 20
Ma vie : une série où je défie leur loose à la fin
Leurs prédictions sur mon futur destiné aux cabanes
Elles ne valaient pas mieux que celle de Paco Rabanne
À tous ceux qui juraient que le rap était notre passade
Hello, c’est moi, bang, ouh, la rafale
Je garde encore mes délires d’ado
30 ans après, aucune aiguille ne pique ma peau
Sans courte échelle pour le nirvana, on y va par nos propres moyens
Et tant pis si je chute en chemin
Chaque jour est une grande date
On met les grands rêves dans les grandes boîtes
Le présent nous éprouve
Pourquoi marcher tête basse ?
Le soleil brille pour tous
Et jamais ne s’efface
On m’a trop dit de changer
Que je mettais mon avenir en danger
Leurs boniments dans les grands sacs
J’ai mis les grands rêves dans les grandes boîtes
“Mr. Mussard, qu’est-ce qu’on va faire de vous ?”
Voilà ce qu’on me disait
À peine quelques centimes, c’est ce qu’ils auraient misés
C’est vrai, j’ai rarement révisé
Vu que je ne tenais pas en place, j’avais un peu de mal à me focaliser
“Toujours dans les nuages”, sur le carnet, voilà ce qui se lisait
Trop d’énergie, ils n’ont jamais su la canaliser
De toute façon, j’visais pas l’Elysée
Juste un petit gars comme tous les autres sur une route même pas balisée
Ils m’ont dit : “Garde les pieds sur terre ou tu vas t’enliser”
Et pendant un temps, j’y ai cru puis je me suis ravisé
Ici-bas, on t’apprend à suivre, pas à te réaliser
Les songes attendent que les jours reviennent pour les carboniser
J’ai confié les miens aux alizés
Je les ai chéris, sacralisés
Puis, comme un GI dans la rizière
J’ai remonté les manches, ajusté la visière
Et c’est devenu clair, comme de l’eau minéralisée
J’avais des buts et ce jour-là, j’ai osé les viser
Je ne voulais pas être une jeune pousse qu’on oublie d’arroser
Qui, pour survivre, devra se contenter de gouttes de rosée
Aujourd’hui encore, j’entends leurs sarcasmes
Chacune de mes phrases, un retour de flamme
Et chaque jour est une grande date
On met les grands rêves dans les grandes boîtes
Le présent nous éprouve
Pourquoi marcher tête basse ?
Le soleil brille pour tous
Et jamais ne s’efface
On m’a trop dit de changer
Que je mettais mon avenir en danger
Leurs boniments dans les grands sacs
J’ai mis les grands rêves dans les grandes boîtes
Paroles de la chanson Feu de joie par Benabar
Allumons un feu
Avec ce qui ne va pas
Ce qui rend malheureux
Brûlons tout ça
Réduisons en cendre
Les blessures
Réduisons ensemble
Nos fractures
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Pour remplacer les bûches
Les reproches crétins
Leurs minables embûches
Crameront bien
Feu d’artifice
Si l’on jette dedans
Amitié factice
Amour décevant
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Un feu de joie
Vois comme s’enflamme
Ceux qui nous consommaient
Soyons pyromanes
Des entraves qu’on avait
Nos regrets, des étincelles
Chagrins follets, crépitent au ciel
Remords stériles , enfumés
L’inutile dans le brasier
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Et ce sera , tu verras
Un feu de joie
Un feu de joie
Paroles de la chanson Le Regard par Benabar
Mais lorsqu’elles nous adressent
Sans le vouloir d’ailleurs
Ce regard qui transperce
On en sait la valeur
Parce qu’il leur échappe
Parle de lui-même
Et parce qu’il ne frappe
Que celui qu’elles aiment
On l’avait déjà vu,
Ce regard qu’on convoite
Souvent au début
Nettement moins par la suite
Il s’était fait rare,
C’est sûrement de notre faute
Et on ne veut pas le savoir
S’il fut donné à un autre
Célébrons son retour
Il ne fait que passer
Raison de plus alors
Pour en profiter
L’œil est un dépotoir,
On voit tellement d’saleté
Quand on reçoit ce regard
Que les yeux soient loués
Parce qu’on le voit moins
Parce que les couples s’installent
Faut dire qu’on est loin
D’être l’homme idéal
L’espace d’un instant,
C’est ainsi qu’elles nous font
Dans l’espace en suspens
Leur déclaration
Et du bout des yeux
Elles murmurent que même si
Elles méritaient mieux
C’est nous qu’elles ont choisis
Malgré c’qu’on est devenus
L’usure et tout ça
Et les malentendus
Elles ne regrettent pas leur choix
C’est même le contraire
Elles t’aiment, c’est comme ça
D’un battement de paupière
Pour une fois, tu la crois
C’est la pure vérité
Comme deux et deux font quatre
Nature et spontanée
Comme on bâille au théâtre
Mais lorsqu’elles nous adressent
Sans le vouloir d’ailleurs
Ce regard qui transperce
On en sait la valeur
Parce qu’il leur échappe
Parle de lui-même
Et parce qu’il ne frappe
Que celui qu’elles aiment
https://www.paroles.net/benabar
Paroles de la chanson Paris la grise par
Bernard Lavilliers
Cette mélodie qui longe la Seine
Du quai des Tournelles à l’île St Louis
Je la fredonne et pense à Verlaine
A François Villon perdu dans la nuit
Mais pour retenir cette ombre qui passe
Et qui fait semblant
De n’être qu’une ombre qui brille et s’efface
Au fil du courant
Une mélodie des hauts de Belleville
Une chanson d’apache, un refrain d’avant
Qui n’existe plus que dans les vieux films
Quand le paradis avait des enfants
3 heures du matin quand passe le crime
Sur les maréchaux
Le sang et la peur sont dans les vitrines
Ou les caniveaux
Comme un drap froissé le ciel se déplie
Sur la ville grise un soleil mouillé
Réchauffe les os de l’Académie
L’heure où les poètes sont sur les pavés
C’est la chanson de Paris la grise
Qui tiendra le jour entre ses deux mains
Sur air venu du temps des cerises
Un accordéon en joue le refrain
C’est la chanson de Paris la grise
Qui tiendra le jour entre ses deux mains
Sur air venu du temps des cerises
Un accordéon en joue le refrain
Paroles de la chanson Noir Et Blanc par
Bernard Lavilliers
C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C´est sa voix, poussière brûlée
C´est ses ongles sur le blindé.
Ils l´ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu´on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d´la dérision
Comme d´une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d´ton attitude
C´est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends
J´entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
C´est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C´est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso… Pe Na Pikolo Nionso
https://www.paroles.net/bernard-lavilliers
et d’autres encore …..
Noir Désir, Debout sur le Zinc, Têtes raides, Emilie Simon, Dominique A, Les Ogres de Barback, François Hadji-Lazaro, Les Elles, Gaetan Roussel, R.Wan, Stupeflip, Thomas fersen, Les VRP/nonnes Troppos, , Aldebert, Pauline Croze, Benjamin Biolay, Renan Luce, Dyonisos, Les Hurleurs
D’AUTRES ÉTONNANTS
Paroles de la chanson Les gens riaient par Fernandel
Je ne sais pas pourquoi, quand je parlais, les gens riaient
Je ne sais pas pourquoi, depuis toujours, c’était comme ça
A l’école, déjà tout enfant,
Lorsque je répondais : “Présent !”
Toute la classe, riait, riait !
Et ces rires, me rendaient triste…
Mais la vie n’est pas une scène
Et souvent j’avais de la peine
Et les gens, qui riaient sans savoir
C’est bizarre…
Comme tout le monde, j’ai eu vingt ans,
Je suis parti au régiment,
Tous mes copains, riaient, riaient !
Et ces rires, me rendaient triste…
J’étais toujours sur la sellette,
Comme un troupier d’une opérette.
Les gens riaient sans savoir,
C’est bizarre…
Puis un jour, j’ai connu l’amour,
J’ai dit : “Je t’aimerai toujours !”
Mais la fille, riait, riait !
Et ses rires m’ont rendu triste…
J’me suis dit: “T’as pas trop de veine.”
Mais j’ai eu beaucoup de la peine.
Les gens riaient de me voir,
C’est bizarre…
Un jour j’en ai fait mon métier
Un peu forcé, presque obligé,
Et le public, riait, riait !
Et je n’étais plus triste !
J’avais trouvé mon existence
Et quelquefois quand je repense
Aux gens qui riaient de me voir
C’est bizarre…
Maintenant, je sais pourquoi, quand je parlais, les gens riaient
Maintenant, je sais pourquoi, quand j’suis heureux comme ça
Paroliers : Raymond Mamoudy / marcel rossi
Mais non c’est pas trop long… Et puis il faut prendre le temps qui convient à toute détente: ainsi j’ai pu fredonner quelques uns de ces textes tout en les relisant: c’est pas beau ça!?
Merci Robert-Henri. Le terme de trop long ne t’était pas destiné mais par humour je le destinais à Mathieu ? qui m’en avais déjà fait la remarque pour un autre texte à priori l’un des plus long écrit sur wikipen.fr
Oui ben justement l’apparente longueur de ce Pen m’ouvre aussi des horizons à propos de mon projet de publication de l’un de mes romans!
Bien cordialement de Robert
cool même si sur le fond je ne comprends rien. Le principal c’est que cela te rende heureux visiblement
Je précise: il m’a semblé que quelques auteurs ont entrepris de publier des écrits longs en scindant les chapitres…