Merci à tous ceux qui m’inspirent aujoud’hui encore plus qu’hier !!!
Pour celle-ci, je la dois à Franck pour son Pen « Mariage », ainsi qu’à de nombreux autres auteurs comme Eff ou encore Deny,… et j’en oublie certainement
…
Vous, poètes éphémères d’un jour, d’une nuit, d’un mois, d’une année, racontez à qui veut l’entendre des bribes d’une vie, votre vie peut-être !!! Triste, heureuse, délirante, bienveillante, et parfois si terriblement bouleversante, qu’elle vous donne le courage de crier en silence au travers de vos mots votre joie, votre tristesse, votre amour, souvent votre désespoir.
J’aime à penser que tous ces magnifiques textes sont seulement le fruit de votre imagination fertile de rêveur, rimeur, troubadour, trouvère, chantre, ménestrel, chanteur, commentateur, écrivain, jongleur de mots,…
Et pourtant j’en ai bien peur, fréquemment ils ont pris vie au fond de votre corps, de votre cœur, au tréfonds de vos entrailles malmenées, avilies, torturées, brutalisées, maltraitées, molestées, rudoyées, battues, éreintées, houspillées, tapées, esquintées à jamais quelques fois.
Donnez-leur le courage au travers de ces mots chuchotés entre-nous à voix basse, si basse qu’elle est presque inaudible au reste du monde qui ignore tout, ou refuse de voir,
Donnez-leur la force grâce à nous tous, vos amis, de crier cette fois fort, si fort votre détresse que plus personne ne pourra méconnaître ces terribles vérités.
Plus personnes ne pourra se voiler la face !!!
Vous ne serez plus ces écorchés anonymes, désespérés.
Vous serez ceux qui osent parler, dévoiler, expliquer, décrire l’indescriptible, l’inconcevable…
Vous serez les courageux, nous ne serons que des faibles, pleutres, froussards, poltrons qui un jour ont fui la réalité,
Par peur, par lâcheté, par indifférence, par sécurité,
Face à la détresse, la misère, l’infortune, l’adversité, le malheur, la disette, l’indigence, l’infortune, la mendicité, le dénuement, le chagrin, la désolation, la disgrâce, la douleur, la méchanceté, la pauvreté, la pénurie, la privation, en temps de paix comme en temps de guerre,
Réalité qui viendra tôt ou tard, telle une porte battante, nous claquer au visage, pour défigurer à jamais notre corps et bien plus encore notre cœur et notre âme.
Si seulement…
???