Je passe la journée à broyer le passé
Cherchant dans les années, des images
Éternelles du temps qui a fini ;
Je hume ce parfum si délicieux
Au teint, caressant tendrement
Mon corps qui se détend.
Dans ce terrible instant, je ne suis plus présente
Je ne sombre doucement tel un navire perdu
Dans l’écume du temps qui s’écoule lentement.
Mais qui suis-je à présent, je ne suis plus moi-même, je me laisse porter
Mon corps à la dérive s’enivre de ce parfum qui m’envoute et me tient
Et trace mon destin.
Je soupire et j’expire. Je n’ai plus à penser, je me laisse diriger, je souris…