Pour toi j’ai laissé les apparences me dominer
Pour toi j’ai laissé mon cœur me diriger
Pour toi j’ai fais taire ma raison
Pour toi j’ai quitté ma maison
Pour toi j’ai fais le pire
Sans toi je ne pouvais sourire
Pour toi j’aurais pu mourir
Pour toi j’ai dû mentir
Mais pour toi je devais rester dans le noir
Pour toi je pouvais aller me faire voir
Pour toi je n’étais pas elle
Pour toi je n’étais pas assez belle
Alors pour toi, rien que pour toi, j’ai commis l’irréparable
Pour toi, rien que pour toi, j’ai fais l’impensable
En réalisant que pour toi je n’étais pas indispensable
Pour toi je me suis laissée aller
Pour toi je me suis supprimée
En espérant que pour toi, un jour, j’aurais de la valeur
Pour toi j’ai perforé mon cœur
Les durs réalités de la vie, des souffrances nécessaires pour s’endurcir et avancer.
Cruelle lucidité, beaucoup l’ont vécu.
On en sort avec le cœur sec et beaucoup d’amertume.
Une tâche difficile de recommencer, voire impossible.
Beaucoup d’intensité. Le poème tombe sur une fin tragique, en ce sens que la narratrice continue d’espérer malgré le constat qu’elle se détruit.
Ah ! Le fameux dilemme.
Quand ça ne fonctionne pas on est pris avec deux options :
1 – Continuer d’essayer
2 – Fuir
La fameuse question !
En relisant, je comprends qu’il y a eu rupture, mais avec un regret. C’est très beau.
C’est très beau.